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<strong>«La seule chose que je veux, c’est que Deux‑Montagnes s’en sorte»</strong>

Le conseiller municipal Tom Whitton et le maire Marc Lauzon

«La seule chose que je veux, c’est que Deux‑Montagnes s’en sorte»

Publié le 28/06/2013

En réaction à l’article paru dans L’ÉVEIL du 22 juin dernier, et intitulé PPU à Deux-Montagnes: Dialogue de sourds entre un maire et ses citoyens, le maire de Deux-Montagnes, Marc Lauzon, a tenu à préciser que contrairement à ce que laisse sous-entendre le titre, au moins la moitié de la salle s’est exprimée en faveur de ses actions.

Publié au lendemain d’une assemblée de consultation portant sur les programmes particuliers d’urbanisme (PPU) en voie d’être intégrés au plan d’urbanisme municipal, et à laquelle quelque 160 personnes ont assisté, le texte mentionne que «non seulement son projet n’a pas obtenu l’adhésion, mais c’est plutôt une foule de critiques teintées de cynisme et dénonçant l’absence de son processus démocratique qu’il (le maire) a récoltées».

Or, soutient en substance le maire, l’avis des citoyens a été pris en compte, et ce, dès le départ, à preuve les nombreuses modifications apportées, entre autres au projet de la 28e Avenue. «On a fait un énorme travail pour accommoder les gens qui habitent déjà ce secteur», soutient‑il.

Même son de cloche pour le secteur Grand-Moulin dont le PPU sera modifié, par exemple, afin de retirer la possibilité d’y construire des townhouses au profit des duplex et des semi-détachés. «On veut que la transformation de ce secteur se fasse avec une plus‑value. Sans compter que les critères architecturaux seront extrêmement sévères», insiste‑t‑il.

Le problème, poursuit‑il, c’est qu’une poignée de citoyens ne veulent pas être consultés; ils veulent décider. «Consulter, ça veut dire consulter. Les gens sont libres d’exprimer leur accord ou leur désaccord», nuance‑t‑il.

Augmenter les revenus

À la base, le travail de réflexion qui a façonné les PPU qui, à leur tour et ultimement, modifieront le plan d’urbanisme de la Ville, explique le maire, provient de la nécessité pour Deux-Montagnes d’augmenter ses revenus. «On doit trouver une façon d’augmenter nos revenus et le seul moyen, c’est de redévelopper notre ville», croit‑il.

Vieille ville, dépourvue de commerces et d’industries, Deux-Montagnes fait aujourd’hui face à des infrastructures désuètes et laissées pour compte depuis plusieurs décennies. «On doit impérativement les renouveler et pour ce faire, il faut trouver de l’argent. En ce qui me concerne, la seule chose que je veux, c’est que Deux-Montagnes s’en sorte», a‑t‑il fait valoir.

Las de se battre pour ce dossier auquel il croit pourtant fermement, M. Lauzon a terminé en indiquant qu’il appartiendra au conseil municipal formé lors des élections du 3 novembre prochain d’assurer la suite des choses, lui‑même ayant choisi de ne pas se représenter.

Mais avant, la période de consultation se poursuit jusqu’à la fin juillet. Les citoyens sont donc invités à faire part de leurs doléances ou commentaires par écrit à ppu@ville.deux-montagnes.qc.ca sur les deux projets de PPU, soit celui de l’entrée est de la ville et celui du secteur Grand-Moulin et chemin d’Oka. Le premier projet de règlement 1504 (concordance) sera déposé pour approbation finale lors de la séance ordinaire du conseil municipal du 8 août prochain.