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La philosophie de l’iceberg, selon Stéphanie Milot

(Photo Michel Chartrand) – Stéphanie Milot, auteure, conférencière, formatrice et spécialiste en coaching individuel.

La philosophie de l’iceberg, selon Stéphanie Milot

Publié le 02/04/2010

Partant de la prémisse que chaque être humain possède à l’intérieur de lui un potentiel caché qui ne demande qu’à émerger, Stéphanie Milot a profité de la tribune des Belles Rencontres 2010 pour faire la démonstration que «tout comme l’iceberg qui ne laisse paraître que 10 % de son volume total, l’être humain a beaucoup de ressources cachées qui ne demandent qu’à émerger.»

Or, c’est souvent à travers les épreuves qu’on réalise tout le potentiel qui nous habite. À preuve Pierre-Hugues Boisvenu, cet homme qui a tragiquement perdu ses deux filles, Julie, assassinée à 27 ans par un récidiviste, et Isabelle, trois ans plus tard, dans un accident de voiture, à 26 ans. «Ce que cet homme a vécu demande énormément de résilience», pointe-t-elle. Il aurait pu se laisser couler à son tour; il a plutôt choisi de se relever. «Il m’a même déjà dit qu’une chose positive était sortie de tous ces drames; il s’était rapproché de son fils», ajoute Mme Milot.

Selon elle, cependant, pas besoin d’attendre de vivre de grandes épreuves pour se découvrir. «Il appartient à chacun de nous de partir à la quête de nos ressources», plaide-t-elle. Pour ce faire, cinq éléments sont dès lors nécessaires pour libérer notre plein potentiel et atteindre de nouveaux sommets dans notre vie personnelle et professionnelle, à savoir utiliser de façon optimale notre intelligence émotionnelle; modifier notre attitude à volonté afin de maximiser nos réalisations; découvrir les effets scientifiques de la reconnaissance et son pouvoir de changer notre vie; développer notre capacité à nous motiver, quel que soit l’objectif; et, enfin, intégrer le plaisir dans notre vie afin de nous épanouir et vivre chaque journée pleinement.

Apprendre à se responsabiliser

Comme point de départ de toute démarche, une question s’impose: «Qu’est-ce que je peux faire pour améliorer ma vie?» Parce que tout part de là. «Les gens heureux ont comme dénominateur commun le fait d’avoir appris à se responsabiliser», constate-t-elle. Contrairement aux gens malheureux pour lesquels tout est de la faute des autres. Évidemment, l’équation n’est pas aussi simple qu’elle en a l’air et plusieurs facteurs entrent en ligne de compte, comme le stress, les médicaments, de plus en plus abondants, pour ne nommer que ceux-là.

Reste que, selon Mme Milot, tous nous avons en nous la capacité de changer les choses et d’améliorer notre vie. Suffit de commencer par cultiver la reconnaissance et la gratitude.

Pour plus d’information au sujet des Belles Rencontres 2010 ou pour connaître le calendrier des prochaines conférences, contactez le Centre d’entraide Racine-Lavoie au 450-623-6030, ou le CLSC Jean-Olivier-Chénier au 450-491-1233.