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La nomination de députés parrains à prévoir

Photo Michel Chartrand – Daniel Ratthé

La nomination de députés parrains à prévoir

Publié le 08/07/2011

Jusqu’à tout récemment, la région des Basses-Laurentides comptait quatre députés péquistes pour autant de circonscriptions (Blainville, Deux-Montagnes, Groulx et Mirabel). Or, la démission de Benoit Charette, député de Deux-Montagnes, suivie quelques heures plus tard du retrait temporaire du caucus de René Gauvreau, député de Groulx, sont venus changer la donne, ce qui donnera lieu selon Daniel Ratthé, député de Blainville, à une réassignation des tâches et des dossiers, vraisemblablement au cours des prochaines semaines.

«Sylvain Pagé, député de Labelle et président du caucus péquiste des Laurentides, avait déjà pris graduellement la relève au niveau du dossier de la santé en l’absence du député de Groulx. Moi, j’aime mes dossiers, mais il se peut que Mme Marois m’en réassigne de nouveaux. Ce n’est pas moi qui décide», a-t-il commenté à l’issue de son bilan de session, mercredi dernier.

Selon lui, même s’il dit garder bon espoir que les députés Charette et Groulx continueront, à titre d’élus, d’assurer le service aux citoyens, des nominations à titre de député parrain pour ces deux circonscriptions sont également à prévoir. «Le travail d’un député parrain se passe davantage au niveau de l’exécutif et des militants. Son rôle consiste à donner plus de visibilité à un comté où il n’y a pas de député péquiste. Voilà pourquoi nous serons là, en appui aux exécutifs de ces comtés», a-t-il assuré, lui-même député parrain pour la circonscription de Laval.

Une crise sans précédent

Si les trois dernières semaines auront constitué, de l’aveu même de M. Ratthé, l’une des pires crises du Parti québécois, les cinq démissions n’auront toutefois pas eu raison de Pauline Marois. «Mme Marois a fait preuve de résilience et elle a su se tenir debout devant l’adversité, a-t-il affirmé. C’est vrai que cinq députés ont quitté le parti et un sixième, M. Gauvreau, s’est retiré temporairement. Mais il en reste tout de même 45 qui ont réitéré leur appui à Mme Marois. Il me semble qu’on devrait davantage faire état de ce fait que des cinq démissionnaires.»

Quant à François Legault, M. Ratthé le qualifie pour le moment de «saveur du mois». «C’est facile de parler quand on n’est pas vraiment impliqué. Si M. Legault veut faire de la vraie politique, qu’il saute dans l’arène pour qu’on puisse faire un vrai débat. Après, on pourra juger de ses idées et de son programme», a-t-il fait valoir.

Dans l’immédiat, M. Ratthé réitère sa pleine confiance en Pauline Marois et demeure convaincu, dit-il, que la meilleure façon de se préparer à d’éventuelles élections, c’est de garder son chef.