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La Marche Zéro Toxique: Bâtir l’avenir, créer l’espoir

La Marche Zéro Toxique: Bâtir l’avenir, créer l’espoir

Publié le 05/07/2013

C’est sous un ciel peu clément que s’est récemment déroulée la première édition de la Marche Zéro Toxique organisée au profit de la Fondation André-Boudreau en collaboration avec Tourisme Basses-Laurentides, laquelle a permis d’amasser un peu plus de 7 000 $. Plusieurs participants ont ainsi bravé les intempéries afin de marcher les différents parcours de 5, 10, 20 km. D’autres ont même relevé des défis de 50 et 100 km!

L’adage de la Fondation est Bâtir l’avenir, créer l’espoir, et l’objectif visé avec une activité de financement comme la Marche Zéro Toxique est d’amasser les fonds nécessaires pour la création d’une maison de réadaptation publique qui s’ajouterait aux services déjà offerts par le Centre de réadaptation en dépendance des Laurentides.

Ce service d’hébergement ferait donc partie du réseau de la santé, explique Thaïs Dubé, agente d’information du Centre de réadaptation, puisque, actuellement, les ressources qui existent à ce niveau dans la région sont privées. «Nous offrons uniquement des services externes sans hébergement. Nous devons référer la clientèle à des ressources privées. Ce sont environ 100 jeunes qu’on envoie à l’extérieur et souvent cela brise le lien thérapeutique. Avec la maison de réadaptation, on pourrait offrir les services de A à Z», a-t-elle ajouté.

Des services qui s’adressent principalement à des jeunes, mais aussi à des adultes aux prises avec des dépendances d’alcool ou de drogue. La Marche Zéro Toxique venait s’ajouter aux efforts de la Fondation pour amasser le 1,5 M$ qu’il en coûterait afin de construire le bâtiment. Si actuellement, c’est environ 100 000 $ qui ont été amassés, ce sont 250 000 $ qui seraient nécessaires pour amorcer le projet, affirme Mme Dubé.

Pour cette première édition de la Marche Zéro Toxique, 115 inscriptions avaient été enregistrées. Malgré le mauvais temps, ce sont environ 90 marcheurs qui y ont participé. Les participants étaient autant des travailleurs, des infirmières que d’anciens utilisateurs des services ou des gens sympathiques à la cause.

Trois circuits, élaborés à partir de celui de la Marche d’Alphonse initiée par Tourisme Basses-Laurentides, étaient proposés. Le circuit de 20 km partait du parc d’Oka, celui de 10 km, de l’hôtel de ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, et le 5 km, de l’église de Saint-Eustache. Le moral des marcheurs était relativement bon, malgré le froid. «En marchant, on s’est réchauffé. C’était pas si pire», a mentionné une des participantes à son arrivée, où des tentes et un repas chaud l’attendaient.

Si la plupart des participants ont emprunté un des trois circuits, d’autres ont décidé de relever le défi de marcher sur plusieurs jours, comme cela été le cas de trois randonneurs qui ont parcouru 50 km, à partir de Saint-Placide, et de Michel Hébert qui a démontré son soutien aux jeunes, en débutant son aventure le mardi pour effectuer 100 km de marche. «Je projette de répéter l’expérience l’an prochain pour aider ces beaux enfants qui ont besoin de support afin de les recentrer et les guider», a dit M. Hébert.

La présidente du conseil d’administration de la Fondation, Céline Tessier, a d’ailleurs remercié avec enthousiasme tous ceux qui ont contribué à l’évènement, les partenaires et les marcheurs: «Chaque pas va contribuer à aider un jeune, à lui sauver la vie», a-t-elle lancé.