En tout, ce sont 500 bons d’un montant de 50 $ chacun, échangeables contre de la marchandise au Marché aux puces Saint-Eustache, que se partageront ces différents organismes qui, eux, les redistribueront au cours des prochains jours, si ce n’est déjà fait, à des personnes et familles démunies.
Celles-ci pourront, du coup, s’offrir, en cette période des Fêtes, des gâteries de leur choix chez l’un ou l’autre des nombreux exposants que l’on retrouve au Marché aux puces Saint-Eustache.
Cette nouvelle remise de bons d’achat, dont la valeur totale est de 25 000 $, porte donc à 770 000 $ la somme que la famille Mathers a remise à des organismes communautaires de la région – et par ricochet à des gens démunis – depuis 1990.
<h3>Trois fois «merci»</h3>
«Merci, merci et merci à la famille Mathers et au paternel Jean-Guy Mathers pour leur grande générosité envers la communauté des moins favorisés de Saint-Eustache et Deux-Montagnes. Encore cette année, ils ont donné 25 000 $ en bons d’achat du Marché aux puces afin de permettre à ces familles de pouvoir se procurer des petites gâteries qu’ils ne pourraient se procurer sans ces bons, et permettre aux centres de dépannage d’aider ponctuellement ces familles» , n’a pas manqué de souligner, au nom des organismes bénéficiaires de ces bons, Georgette Lemyre, responsable de L’Oasis, un comité de dépannage de la communauté Christ-Roi.
Pour la petite histoire, rappelons que c’est Jean-Guy Mathers, président fondateur du Groupe Mathers, qui a instauré cette remise de bons qui est devenue, au fil des ans, chère à sa famille et lui.
Et encore cette année, cette belle tradition se poursuit…

La famille Mathers poursuit la tradition avec une remise de 25 000 $

C’est lors d’un dîner du Club Kiwanis Saint-Eustache que le comité organisateur de ce Choco-Vin a présenté officiellement le président d’honneur de cette activité gourmande au cours de laquelle il sera possible pour les participants de déguster des mets savoureux agrémentés, bien sûr, de chocolats et de vins.
Tendre la main
«J’ai accepté tout de suite lorsqu’on m’a abordé. Cela m’était d’autant plus facile d’acquiescer que la mission du Club Kiwanis rejoint le type d’engagement communautaire qui est le mien depuis des années. J’ai moi-même vécu des moments difficiles dans mon adolescence. C’est grâce à un adulte engagé qui m’a tendu la main que j’ai surmonté mes difficultés et me suis accroché pour, au bout du compte, devenir aujourd’hui ce que je suis» , a relaté Francis Charron, également président de Persévérons ensemble, un regroupement de partenaires dédié à la persévérance et la réussite scolaire.
Une partie des profits réalisés lors de ce Choco-Vin sera incidemment versée à Persévérons ensemble puisque, comme le veut la coutume, le président d’honneur a le loisir de choisir une cause de son choix que le Club Kiwanis Saint-Eustache soutiendra financièrement.
Remerciements et billets
De son côté, Ronald Bélisle, président du Club Kiwanis Saint-Eustache, s’est réjoui de cette collaboration avec M. Charron, «un modèle à suivre pour les jeunes qui pourraient être en difficulté» .
Par ailleurs, au nom du comité organisateur «dédié et enthousiaste» qu’elle préside, Lise Vincent a tenu à remercier les commanditaires associés à cette soirée, à savoir vos hebdos L’ÉVEIL et LA CONCORDE, les Salles de réception Constantin, la compagnie Rose Ballon, Éric Riendeau, Mathylde Fays, chocolatière, Marcelle Dupuis, de Coquelicot Fleuriste, Mélissa Gariépy, de Photographie M., les Caisses Desjardins et, pour une cinquième année consécutive, Patrick Blondin, sommelier reconnu, ainsi que la firme Marc Anthony et sa conseillère en vin, Geneviève Roger.
Mme Vincent a aussi souligné l’importance du soutien répété du Restaurant L’impressionniste qui, année après année, offre de nombreux certificats-cadeaux aux convives de ce Choco-Vin.
Les billets pour prendre part à ce Choco-Vin sont en vente dès maintenant au coût de 175 $ par personne. Ils sont disponibles auprès des membres du Club Kiwanis Saint-Eustache. Pour d’autres renseignements, il suffit de communiquer avec Lise Vincent au 450 623-4999 ou de consulter le [<a title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information" href="http://kiwanissteustache.com" target="_blank" rel="noopener">http://kiwanissteustache.com</a>].

Francis Charron sera le président d’honneur du sixième Choco-Vin

La dernière fois que nous vous avons parlé de Sherwin Edwards, en avril dernier, il manifestait, pancarte à la main, contre le projet de loi fédéral S-5: Loi modifiant la Loi sur le tabac, la Loi sur la santé des non-fumeurs et d’autres lois en conséquence, document qui a récemment franchi l’étape de la deuxième lecture à la Chambre des communes. 
M. Edwards, qui gère sa propre entreprise à Saint-Janvier (Vap Select), en a toujours contre le fait que le projet de loi S-5 englobe les produits de vapotage en les classant au même rayon que les produits du tabac, lui qui prétend, une kyrielle d’études à l’appui, que ce qu’il fabrique et commercialise réduit les méfaits du tabac et aide plutôt les fumeurs à se débarrasser de leur dépendance à la nicotine. 
Parmi les nombreux documents qui jonchent la table de conférence, chez Vap Select, M. Edwards pointe notamment celle du Collège royal des médecins (2016), qui en arrive à la conclusion que les produits de vapotage sont à 95 % moins nocifs que le tabac, de même qu’une autre étude, celle de l’Université Victoria (2017), qui valide les résultats de la première. 
<h3>Un substitut de nicotine</h3>
En vertu de la loi 44 (adoptée au Québec en 2015), voilà ce qu’il n’a pas le droit de dire à un client potentiel, sous peine d’amende, pas plus qu’il n’est autorisé à afficher ses prix ni à faire déguster à un acheteur éventuel les différentes saveurs qu’il «cuisine» dans son laboratoire de la rue Charles. Pour Sherwin Edwards, c’est un non-sens et ça frise la censure. «On est en train de criminaliser le produit le plus révolutionnaire de tous les temps dans la lutte contre les méfaits du tabac!» s’exclame-t-il.
Les produits de vapotage devraient alors, selon M. Edwards, être considérés au même titre que les autres substituts de nicotine (la gomme et les timbres) qui contribuent au sevrage des fumeurs et qu’on retrouve en vente libre dans toutes les pharmacies. Et surtout, il faudrait en exclure toute mention dans la future loi S-5. «Personne ne votera contre une loi qui encadre les produits du tabac. Mais ce qu’on vend, ce n’est pas du tabac. Vapoter n’est pas fumer» , s’évertue à répéter l’homme d’affaires à qui veut bien l’entendre. 
«Mais nous ne sommes pas entendus. J’ai parlé à plusieurs députés qui devront voter sur le projet de loi, après les fêtes, et la plupart ne savent même pas ce qu’il contient» , laisse-t-il tomber. 
<h3>Pétition en ligne</h3>
Bien sûr, il ne faut pas généraliser. Parmi la députation fédérale, il se trouve que le bloquiste Simon Marcil, qui représente la circonscription de Mirabel, a bien reçu les doléances de M. Edwards, lui qui parraine la pétition électronique E-1237 qu’on retrouve sur le site Web de la Chambre des communes. Cette pétition, qui réclame qu’on suspende le projet de loi S-5 et qui demande qu’on fasse la distinction entre le tabac et les produits de vapotage, avait récolté 9 872 signatures, en date de jeudi dernier (14 décembre) et demeurera en ligne jusqu’au 23 décembre à 9 h 24. [<a href="http://petitions.noscommunes.ca/fr/Petition/Sign/e-1237" target="_blank" title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information">http://petitions.noscommunes.ca/fr/Petition/Sign/e-1237</a>]
«On aimerait bien avoir 10 000 signatures» , indique M. Edwards qui considère que ce chiffre frapperait l’imaginaire. Rappelons qu’il faut 500 signatures pour que le libellé d’une pétition soit lu en Chambre. «Nous sommes déjà dans le top 5» , exprime le président de Vap Select, qui ne se fait pas trop d’illusions pour la suite des choses. «Chaque fois qu’une personne arrête de fumer, au Canada, le gouvernement perd 8 $ par jour en taxes» , lance-t-il sur un ton qui en dit long, soulignant qu’en 2015-2016, les taxes sur le tabac avaient permis au trésor fédéral de s’enrichir de plus de 8,3 milliards de dollars, selon les chiffres fournis par l’association Physicians for a Smoke-Free Canada. Or, depuis les trois dernières années, 600 000 Québécois se sont convertis au vapotage (900 000 en Ontario). Il y en aurait quelques millions dans tout le Canada. Faites le calcul. «Est-ce que ça joue un rôle? Dur à dire, mais c’est possible» , souffle M. Edwards. 
«Les gouvernements devraient être visionnaires et nous appuyer» , estime celui qui mène ce combat tout en gérant son entreprise, en assumant ses responsabilités de père de famille… et en gardant la foi. «Un peu d’espoir, c’est mieux que pas d’espoir du tout. Les efforts que nous faisons laisseront des traces. Nous voulons sensibiliser les gens. Est-ce que le gouvernement nous entendra? » 
La question est posée.