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Inondations: La famille Langlois suit la situation de près

Le domaine, à Sainte-Marthe-sur-le-Lac, a été gravement touché par les inondations.

Inondations: La famille Langlois suit la situation de près

Publié le 16/05/2019

La famille Langlois, propriétaire entre autres, des terrains du parc de maisons modulaires situé en zone rouge, à Sainte-Marthe-sur-le-Lac, tenait à réagir quant à la situation liée aux inondations de ce secteur, le lundi 13 mai dernier.

Comme on le sait, ce domaine a été gravement endommagé à la suite des inondations. On parle de maisons modulaires, mais aussi de structures, comme des rues; celles qui sont encore recouvertes d’une digue temporaire faite de tonnes de gravier.

«Personne n’en sortira gagnant» , mentionne Serge Langlois. Nous avons appris que la digue végétale s’est brisée, aux nouvelles, en même temps que nos concitoyens. Comme propriétaires, nous avons été traités de la même manière que les résidants touchés. L’état d’urgence a été déclaré. La mairesse nous a tenus informés, du mieux qu’elle pouvait. Nous n’avions pas accès aux terrains.»

La famille Langlois se retrouve alors «impuissante» face à la situation, mais assure suivre de très près son évolution. «Nous attendons de voir ce qui arrivera, nous sommes devant l’inconnu, poursuit en ce sens M. Langlois. Ces événements sont d’une tristesse immense pour les propriétaires qui perdent leurs biens, que nous connaissons depuis longtemps, avec qui nous avons de bonnes relations.»

Cela dit, concernant les paiements des terrains loués, Serge Langlois tenait également à faire le point. «Nous sommes conscients, après nous être informés quant à la loi en vigueur, que les gens qui n’ont pas eu accès à leur terrain, à cause des inondations, ont droit à un crédit. Les chèques sont émis cette semaine.» Rappelons que ce domaine comprend un total de 231 maisons modulaires. Près de 150 d’entre elles étaient entourées d’eau, à la suite du bris de la digue végétale, et une cinquantaine souffrent de dommages majeurs; un nombre possiblement plus élevé, selon le gestionnaire des lieux, Michel Langlois.