À Saint-Eustache, la famille a trouvé refuge, accompagnée de personnes qui les considèrent «comme des membres de la famille» . En effet, le Comité de parrainage des Basses-Laurentides s’est démené pendant un an et demi pour trouver du financement et diverses commodités pour bien accueillir les Syriens. Une fois l’argent trouvé, le Comité a pu franchir toutes les étapes nécessaires pour satisfaire les gouvernements et les ministères, pour ensuite accueillir la famille Kamel à l’aéroport, en juillet, leur trouver un nid, dans la région, et leur organiser une soirée d’accueil, en compagnie de citoyens et de plusieurs élus, tel le maire de Saint-Eustache, Pierre Charron.
«Suzanne et Denis Renaud ont eu l’idée de rassembler des gens autour de ce projet et de former un comité de parrainage. En janvier 2016, il y a eu une première rencontre d’une trentaine de personnes qui souhaitaient s’impliquer. Nous avons convenu d’amasser de l’argent, soit environ 30 000 $, pour subvenir aux besoins de la famille accueillie» , de mentionner Céline Blais, membre de l’exécutif du Comité de parrainage des Basses-Laurentides.
D’ailleurs, Mme Blais précise la tenue d’une grande campagne de financement pour trouver l’argent nécessaire. Au final, l’objectif a été dépassé de quelques milliers de dollars, mais le Comité a toujours besoin de fonds, en ce moment, pour s’assurer que la famille ne manque de rien.
«Nous avons besoin de sous pour l’installation de l’appartement de la famille Kamel. En ce moment, il nous manque environ 5 000 $ pour payer les billets d’avion de la famille. Étant donné qu’ils sont réfugiés, les Kamel ont trois ans pour les payer. Donc, nous voulons effacer cette dette» , de dire la dame.
Et ce n’est pas fini
Avant son arrivée, la famille Kamel devait suivre 21 étapes pour poser pied en terre eustachoise. En effet, malgré le nombre de bénévoles impliqué, les démarches d’accueil ont été laborieuses, des dires de Mme Blais.
«On fait la demande pour le parrainage, mais il faut qu’elle soit acceptée par les gouvernements, donc pas les ministères de l’Immigration des deux paliers gouvernementaux. Il faut faire des examens médicaux. Il y a une panoplie de démarches à accomplir avant l’arrivée de la famille.»
L’événement du 24 août, soit l’accueil officiel de la famille à Saint-Eustache, n’est pas une conclusion en soi. «Il y a beaucoup de choses à faire encore, comme des examens médicaux, et il faut remplir les papiers pour avoir accès à l’assurance maladie, l’assurance sociale, les allocations familiales et des cours de francisation.»
Comment donner
Enfin, il est possible de donner à la paroisse de Saint-François-d’Assise, qui «tient les livres» pour le Comité de parrainage et la famille Kamel. Ainsi, un simple citoyen peut contacter ces responsables et faire un don pour aider les Syriens dans leurs démarches.
Il suffit donc de contacter la paroisse au 450 473-7377 pour plus d’informations concernant les moyens disponibles pour faire un don monétaire.
MOTS-CLÉS
Saint-Eustache
Kamel
migrants