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La COVID-19 et ses dommages collatéraux: sa carrière d’agent de bord mise sur pause

David Lacroix était agent de bord avant que la planète ne soit frappée par la pandémie.

La COVID-19 et ses dommages collatéraux: sa carrière d’agent de bord mise sur pause

Publié le 04/12/2020

À titre d’agent de bord chez Air Transat, David Lacroix, de Saint-Eustache, voyageait à travers le monde. En mars dernier, lorsque les frontières ont fermé et que les vols internationaux ont par conséquent été annulés, sa vie a été chamboulée.

Avant que ne frappe la pandémie, Air Transat comptait quelque 2 000 agents de bord. L’entreprise n’en emploie plus que 117. Le mois dernier, le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) annonçait même la fermeture du siège social de la compagnie à Vancouver. David Lacroix est au nombre de ceux et celles qui ont écopé et perdu leur emploi.

«Ça faisait 12 ans que j’habitais en Colombie-Britannique. Je suis revenu depuis presqu’un an. Je suis encore officiellement agent de bord, mais dans les faits, je ne le suis plus», lance amèrement le jeune homme rencontré au Lave-Auto CS à Saint-Eustache où il œuvre maintenant comme gérant.

Entrepreneur dans l’âme, il avait aussi lancé une compagnie de surf au Mexique, sur la côte du Pacifique pendant les 12 ans qu’il a passés à Vancouver. Ça aussi, il a dû faire une croix dessus, pour le moment du moins.

«J’ai voyagé le monde. Je travaillais deux ou trois semaines en ligne pour ensuite partir un ou deux mois. L’an passé, j’ai fait de l’Alaska jusqu’au Panama en van. J’ai passé de surfer partout à travers le monde à revenir aux souches, à Saint-Eustache, et à travailler du lundi au vendredi!», ajoute en riant celui qui a notamment eu la chance de visiter en profondeur le Sénégal, l’Italie, la Thaïlande, le Mexique, de même que tous les pays de l’Amérique centrale. Y a-t-il un pays qui l’a marqué plus qu’un autre?

«Chaque endroit est tellement particulier. Chacun des endroits que j’ai visités a eu un impact sur ma vie que ce soit en raison de sa beauté ou de sa pauvreté ou des personnes que j’y ai rencontrées. Il m’est donc impossible de répondre à cette question!»

Le père Noël au lave-auto

Puisque les centres commerciaux n’accueilleront pas le père Noël cette année, David a eu l’idée de permettre aux enfants de venir le rencontrer au Lave-auto CS, situé au coin des boulevards Arthur-Sauvé et Industriel, à Saint-Eustache. Dépendamment de la température, il pourrait être présent dès ce samedi.

«Si le concept fonctionne bien et que nous voyons que les gens aiment cela, nous pourrons le faire plus fréquemment, durant la semaine également», de dire David Lacroix.

Concrètement, le père Noël se promènera à travers les voitures, saluera les enfants et pourrait même essuyer quelques véhicules.

«Je veux rendre le lavage plaisant et recréer un peu l’ambiance de Noël pour les enfants».

Quant à son avenir, David laisse aller les choses. Il adore se retrouver au lave-auto où, d’ailleurs, il travaillait avant d’obtenir son poste d’agent de bord et de quitter pour Vancouver.