En conférence de presse, en fin d&#8217;après-midi aujourd&#8217;hui, le premier ministre François Legault a indiqué que dès jeudi, les régions du Grand Montréal, incluant les Basses-Laurentides et Mirabel, de même que Québec et Chaudières-Appalaches passeraient au rouge, et ce, jusqu&#8217;au 28 octobre.
Concrètement, cela signifie que les bars, restaurants, salles de spectacles et cinémas demeureront fermés pour les prochains 28 jours. Les autres commerces pourront toutefois rester ouverts.
Les déplacements entre régions ne sont pas interdits, mais non recommandés.
Les manifestations pourront avoir lieu en autant que le masque soit porté.

Les usagers de la piste verront que cette dernière est délimitée par du marquage au sol et des délinéateurs pour accroître la sécurité. Aussi, un îlot de béton a été érigé là où la rue Hector-Lanthier devient à sens unique, ceci afin de faciliter le transit des utilisateurs vers la rue Dubord.
Cette initiative découle du Plan directeur du réseau cyclable de la Ville de Saint-Eustache, adopté en novembre 2018 par le conseil municipal, sur proposition de la Commission de la circulation et des transports.
«En phase avec notre volonté de favoriser les transports actifs, la mise en application du plan du réseau cyclable, duquel la nouvelle piste multifonctionnelle de la rue Hector-Lanthier découle, contribue à améliorer la circulation cycliste, à harmoniser la cohabitation entre cyclistes, piétons et automobilistes et, de manière générale, à accroître la qualité de vie des Eustachois. Une façon concrète d’agir en faveur de modes de déplacements sains, tant pour les individus que pour l’environnement», de dire le maire Pierre Charron.
La réalisation de ces travaux a été exécutée par Réhabilitation Du-O inc., sous la supervision du Service du génie de la Ville de Saint-Eustache, et a nécessité un investissement de 250 234 $ plus taxes.
En tout temps, les usagers de la route et des pistes cyclables ainsi que les piétons sont invités à demeurer vigilants et à respecter la signalisation.

Prolongement de la piste multifonctionnelle de la rue Hector-Lanthier

«J’ai passé une bonne partie de la session d’hiver, pendant le confinement, à enseigner par vidéoconférence et là je me suis dit que ce n’est pas vrai que je vais faire ça à l’automne, surtout que j’enseigne surtout aux premières années. Nous sommes à l’ère où nous devons réinventer les façons de faire», lance l’enseignant qui, après y avoir réfléchi «tout l’été» propose donc à ses étudiants, pour la session d’automne, de se réunir en petits groupes de 7 à 10, dans des parcs situés à proximité de leurs lieux de résidence, au lieu de se présenter au collège.
Avec 165 étudiants inscrits à ses cours, ce fut «tout un casse-tête» de mettre son plan à exécution, mais le jeu en valait la chandelle, insiste-t-il.
«C’est important que les étudiants se rencontrent entre eux. L’éducation, c’est quelque chose de profondément social. C’est de l’émotion. Ce n’est pas juste du contenu. Pour le contenu, il y a Wikipédia ! Les étudiants doivent créer de l’émotion pour rester motivés, pour avoir envie d’apprendre», lance l’enseignant de sociologie qui a bien l’intention d’aller d’un parc à l’autre afin de s’assurer que tout se déroule comme il l’a imaginé.
<h3>Partout dans la région</h3>
En se promenant dans les parcs des Basses-Laurentides cet automne, il ne sera donc pas surprenant d’y voir des étudiants au travail. Ils se retrouveront dans des parcs à Rosemère, Blainville, Sainte-Thérèse, Saint-Eustache et Mirabel.
«Lorsque j’ai fait part de mon projet aux étudiants, explique Fabien Torres, je leur ai demandé de me donner un mot pour le décrire. Ce sont les mots : intrigant, intéressant, spécial et différent qui revenaient le plus souvent. D’autres m’ont écrit en privé pour me dire qu’ils avaient hâte de commencer l’expérience».
Ce sera en effet une véritable expérience de sociologie que vivront les «premières années» inscrits au cours de M. Torres.
«Je ne les envoie pas faire rien. Ils vont revenir ensemble sur les devoirs de la semaine précédente et faire une vidéo dans laquelle ils devront réfléchir sur les normes actuelles, formelles et informelles, observer et voir comment les gens se comportent par rapport à la COVID. Je leur dis de vivre cela dehors, d’être en contact avec la nature», explique Fabien Torres, conscient qu’en temps froid, ses étudiants pourraient se réunir dans un café ou dans le sous-sol de l’un d’eux. «C’est bien correct !»
<h3>Une rentrée difficile</h3>
Conscient que cette rentrée collégiale 2020 est plus que particulière, Fabien Torres souhaite faciliter le passage du secondaire au cégep de ses étudiants.
«Ils disent déjà que cette rentrée est éparpillée, déséquilibrée, dit-il. On le ressent que la rentrée est difficile pour eux. Ils doivent jongler avec plusieurs plates-formes, plusieurs profs, etc. alors qu’avant, ils n’avaient qu’à s’asseoir à un bureau et écouter.»
Des collègues ont été mis au fait de l’initiative de Fabien Torres et pourraient être tentés de l’imiter. On saura au terme de la présente session si ce fut un essai concluant.

La CMM passe au rouge