Le 4 mai dernier, la caserne 6 de Deux-Montagnes dévoilait son premier logo officiel, créé en collaboration avec le programme d’infographie du Centre de formation professionnel l’Émergence et la compagnie de design graphique Fabri-K.&nbsp;



« C’est un projet qu’on a depuis environ deux ans, de faire un logo de la caserne », indique Sébastien Lizotte, Lieutenant du Service de sécurité incendie intermunicipal Deux-Montagnes/Sainte-Marthe-sur-le-Lac.



L’image de marque se superpose donc à celle du Service de sécurité incendie et représente « l’âme de la caserne », d’après Sébastien Lizotte, puisque c&#8217;est sur elle que les pompiers ont arrêté leur choix parmi les différentes suggestions des étudiants en infographie.



« C’est un projet qu’on a fait avec eux, pour les encourager à faire quelque chose de concret avant la fin de leur programme », explique le Lieutenant.



Peaufiné par Fabri-K, le logo sera arboré par les deux camions autopompes et le camion-échelle, et sera également ajouté aux entrées de la caserne et aux uniformes.

La carne 6 de Deux-Montagnes dévoilait son logo créé en collaboration avec l'Émergence et Fabrik-K.

«&nbsp;La DEPIM ne peut que déplorer les nombreuses irrégularités dans les décisions prises par les membres du conseil […] et elle est préoccupée par leur capacité à répondre aux enjeux à venir en matière de ressources humaines. Une saine gestion des deniers publics implique, à notre avis, que le conseil soit supervisé dans la gestion des ressources humaines afin d’éviter d’autres situations semblables&nbsp;», écrit la DEPIM dans un rapport d’enquête rendu public le 25&nbsp;avril dernier.



<h2>Une histoire qui remonte à 2018</h2>



Toute cette histoire résulte de la destitution d’une employée de son poste en 2019 à la suite de plaintes en harcèlement psychologique portées contre elle. Ces plaintes avaient été jugées fondées dans un rapport d’enquête d’une firme en ressources humaines que la Municipalité, alors sous la gouverne du maire Richard Labonté, avait mandatée en novembre 2018 pour vérifier les faits allégués.



D’abord suspendue, à la lumière de ce rapport d’enquête, le 6&nbsp;février 2019, l’employée en question est officiellement destituée le 22&nbsp;juin 2019 par voie de résolution. L’employée entreprend alors de contester cette décision au Tribunal administratif du travail (TAT).



Après une première journée d’audience devant le juge administratif du TAT, il y a élections municipales à Saint-Placide et, à l’issue de celles-ci, un nouveau conseil et un nouveau maire, Daniel Laviolette, sont élus le soir du 7&nbsp;novembre 2021. Seuls deux membres de l’ancien conseil municipal sont réélus.



Dès décembre 2021, le nouveau maire entreprend des démarches pour mettre fin à ce litige. Plus tard, le 17&nbsp;juin 2022, le procureur de la Municipalité écrit au juge administratif du TAT en affirmant que : […] le dossier est réglé dans ses enjeux essentiels : que le conseil municipal annulera les résolutions de suspension et de destitution; que le conseil municipal réintégrera [l’employée] au poste de […]; et que le conseil municipal paiera à [l’employée] une très importante somme sur laquelle il y a entente.



Après diverses autres démarches, le conseil municipal adopte, le 20&nbsp;septembre 2022, trois résolutions; une première pour annuler la destitution de l’employée et autoriser sa réintégration; une deuxième pour lui verser une indemnité de 500&nbsp;000&nbsp;$; et une troisième pour un règlement d’emprunt de 800&nbsp;000&nbsp;$ à payer sur une période de 10&nbsp;ans et à être remboursée par l’imposition d’une taxe sur l’ensemble des immeubles imposables du territoire de la Municipalité. Le règlement d’emprunt n’avait toujours pas été approuvé par le ministère des Affaires municipales en date du rapport de la DEPIM.



Le 17&nbsp;octobre 2022, l’employée est réintégrée dans ses fonctions. Contrairement aux demandes de la Municipalité, l’employée «&nbsp;n’a pas bénéficié d’un encadrement médical pour favoriser une meilleure gestion de ses émotions&nbsp;». Cette réintégration entraîne le départ de deux employés à l’origine de l’enquête de la firme en 2018, un ayant pris sa retraite et un autre étant en arrêt de travail et n’ayant toujours pas réintégré ses fonctions.



Aussi, au lendemain de cette réintégration, une autre employée part en arrêt de travail, invoquant notamment comme motif le retour de l’employée destituée. Un dossier à cet effet a été ouvert à la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail et le TAT a été saisi de l’affaire qui fait aussi l’objet de pourparlers de règlement à l’amiable.



« Une guérilla qui n’aura fait […] que des perdants »



Selon la DEPIM, «&nbsp;la décision de réintégrer l’employée était irrégulière et le processus a été entaché de plusieurs vices majeurs et d’erreurs grossières. Des centaines de milliers de dollars de fonds publics ont été dépensés sans assises solides […] Nous considérons qu’il s’agit d’un usage abusif de fonds publics et d’un cas grave de mauvaise gestion […] Malgré les sommes versées, la DEPIM ne peut que constater un retour à la case départ avec la réintégration de l’employée qui a reçu, à son tour, des centaines de milliers de dollars en indemnité. L’absence de décision du TAT sur les accusations de harcèlement psychologique laisse également planer un doute sur le climat de travail qui prévalait à la Municipalité à l’époque ».



Toujours dans ses conclusions, la DEPIM ajoute que «&nbsp;le litige avec [une autre] employée n’est pas encore terminé puisqu’il existe encore un litige au TAT portant sur les ‘’difficultés découlant de la décision [de]&nbsp;septembre 2022 et des aspects non résolus de la plainte’’ […] Il est fort probable que de nouvelles sommes soient versées à [cette] employée. »



«&nbsp;En somme, ce sont les citoyens de la Municipalité qui vont payer la note pour cette guérilla qui n’aura fait, au bout du compte, que des perdants&nbsp;», écrit, enfin, la DEPIM.



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La tutelle plane sur la Municipalité de Saint-Placide

« Depuis trois ans, le programme s’est véritablement fait connaître dans Rivière-des-Mille-Îles. Les montants bonifiés pendant la pandémie nous ont permis de répondre à une grande majorité des demandes qui nous étaient envoyées. Cette année, nous n’avons pu répondre à ce besoin pourtant bien présent chez nous », souligne M. Desilets.



Les coupures seraient liées à l’arrêt des montants spéciaux accordés dans la cadre de la pandémie. Cependant, les conséquences de la diminution des sommes en vertu du programme sont bien réelles et elles engendreront, entre autres, l’impossibilité pour certains organismes d’offrir pleinement leurs services cet été. Le bureau du député a d’ailleurs reçu plusieurs plaintes des bénéficiaires du programme.



« C’est inadmissible que le gouvernement ait autant sous-estimé l’impact de ces coupures. Cela vient imputer directement les services que recevront les citoyens pendant la saison estivale en plus de passer complètement à côté du problème de main-d’oeuvre. Ce manque de jugement nuit à l’employabilité dans Rivière-des-Mille-Îles », affirme le député.



Ce sont plus de 400 emplois qui ont été demandés en 2023 et les montants octroyés par le programme n’ont pu combler que 197 emplois pour un montant total de 868 022 $. Dans un contexte de pénurie de main-d’oeuvre, il est important de mentionner que les employeurs, en plus de demander davantage d’emplois, demandent également à pouvoir offrir des salaires plus élevés qu’en 2019 et en 2020. Ceci coïncide avec les augmentations du salaire minimum et avec le marché du travail actuel pour attirer les employés.



« Je suis préoccupé par la situation et je crois que cela aurait pu être évité. Le programme devrait davantage supporter les employeurs à un moment où ils en ont besoin. Emploi d’été est un programme d’employabilité et il ne remplit que partiellement ses objectifs chez nous. Néanmoins, je souhaite un très bel été à tous les jeunes et les organismes qui ont reçu du financement, même si la contribution a été moindre cette année », mentionne M. Desilets.

Emplois d’été Canada : Luc Desilets inquiet des coupures dans Rivière-des-Mille-Îles

La caserne 6 dévoile son nouveau logo