Dans la région immédiate, des membres et bénévoles de la filiale 185 de la Légion royale canadienne, qui a pignon sur rue à Deux-Montagnes, seront présents à différents points de vente pour justement vendre ces coquelicots rouges.
Pour lancer officiellement et localement cette campagne, la filiale 185 de la Légion royale canadienne, représentée par son deuxième vice-président, Mario Madore, a procédé, le mercredi 25 octobre dernier, à la remise symbolique d’un coquelicot au maire de Deux-Montagnes, Denis Martin. Des représentants de Benoit Charette, député provincial de Deux-Montagnes, et de Linda Lapointe, députée fédérale de Rivière-des-Mille-Îles, étaient également présents à cette occasion.
Disant être honoré, M. Martin a accepté ce coquelicot en réitérant la grande importance qu’a la Légion royale canadienne à Deux-Montagnes et a invité ses membres à poursuivre leur bon travail au sein de la communauté deux-montagnaise.
<h3>Déroulement de la campagne</h3>
En ce qui a trait à la campagne proprement dite, M. Madore, qui en est aussi le directeur localement, a indiqué qu’il sera possible de se procurer le coquelicot dans plusieurs points de vente, notamment aux marchés d’alimentation IGA de Saint-Eustache et Deux-Montagnes, au magasin Walmart de Saint-Eustache, ainsi que dans les différents restaurants Tim Hortons de la région. Aussi, plusieurs autres commerces et établissements, de Saint-Eustache à Saint-Placide, auront des coquelicots à vendre.
Également, des barrages routiers seront dressés, notamment sur le boulevard des Promenades, à Deux-Montagnes, ce samedi 28 octobre, et sur la rue Saint-Louis, à Saint-Eustache, face à l’église Saint-Eustache, le samedi 4 novembre.
Précisons que les fonds amassés durant la Campagne nationale du coquelicot retourneront dans les communautés partout au pays pour venir en aide aux vétérans et à leur famille. À Deux-Montagnes, on compte une trentaine de vétérans âgés de 50 à 80 ans.
<h3>Cérémonies</h3>
Pour ce qui est des cérémonies entourant le jour du Souvenir, il y aura souper du soldat inconnu à la salle des Vétérans, à Deux-Montagnes, le samedi 11 novembre, à compter de 19 h. Les billets pour y prendre part sont en vente au coût de 15 $ et le nombre de places est limité.
Le lendemain, le dimanche 12 novembre, il y aura prise de photo officielle à 11 h devant la Légion royale canadienne; cortège et cérémonie au cimetière de Deux-Montagnes en l’honneur des soldats qui y sont enterrés à 13 h; et défilé à partir du parc Central, situé sur la 13e Avenue, au sud du chemin d’Oka, à compter de 14 h. Ce défilé se terminera à la Légion royale canadienne où il y aura, pour compléter la journée, cérémonie au cénotaphe.
Pour obtenir plus de renseignements sur cette campagne et ces cérémonies, il suffit de communiquer avec le bureau de la filiale 185 de la Légion royale canadienne au 450 472-6530.

La Campagne nationale du coquelicot est en cours

En marge d’un souper-spaghetti organisé au restaurant La belle et la brute, de Saint-Benoît, les deux candidates restantes du parti Renouveau Mirabel, dirigé par le candidat à la mairie de Mirabel, René Plouffe, tenaient à se présenter et préciser leurs attentes, objectifs et aspirations. Christine Lévesque, candidate dans le district 5, et Gabrielle Losson, candidate dans le district 3, ont accordé une entrevue au journal, dans le but de se faire connaître davantage par leurs concitoyens qui auront à voter lors des élections municipales du 5 novembre. 
La première, 32 ans et entrepreneure en restauration à Saint-Benoît, s’est lancée en politique pour entreprendre certains changements nécessaires à Mirabel et dans son secteur. «J’ai une certaine énergie et je sais défoncer les portes quand la situation l’exige. Selon moi, il faut un élan de jeunesse au sein de l’administration municipale et la politique» , mentionne Mme Lévesque. «Je veux me pencher surtout sur les dossiers reliés aux loisirs et services offerts par la Ville. Le trafic est aussi problématique dans mon secteur et sur le territoire mirabellois. Autrement, au niveau familial, il faut encadrer davantage nos jeunes. Sinon, je souhaite être à l’écoute du citoyen et de ses demandes. Nous allons trouver des moyens et des solutions ensemble pour que tous soient heureux.» 
<h3>Du communautaire à la politique</h3>
Gabrielle Losson, de son côté, est une jeune mère de famille de 25 ans, impliquée auprès d’organismes communautaires. La politique est sans doute une suite logique, pour elle. «Je suis une maman à la maison depuis maintenant 3 ans et j’ai une compagnie, à titre d’organisatrice évènementielle. Je suis également impliquée au niveau communautaire depuis longtemps, auprès de plusieurs organismes. J’ai fait un stage humanitaire. Je n’arrête jamais.» 
En ce sens, elle veut apporter plusieurs changements à Mirabel, surtout en ce qui concerne les jeunes familles. «Je veux amener des solutions et des projets qui touchent surtout les familles à Mirabel. Par exemple, je souhaite travailler à changer les limites de vitesse dans mon secteur, à Saint-Janvier. Il y a des excès. Les limites dans les zones scolaires sont déjà à 30 kilomètres à l’heure. On aimerait que les limites passent de 50 à 40 kilomètres à l’heure, dans les autres secteurs, pour la sécurité de nos concitoyens et de nos enfants» , de conclure la candidate au poste de conseillère. D’ailleurs, il est possible de la joindre personnellement par Facebook, au [<a href="https://www.facebook.com/renouveaumirabeldistric2/" target="_blank" title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information">https://www.facebook.com/renouveaumirabeldistric2/</a>]. 
Enfin, pour plus d’informations concernant l’équipe du parti Renouveau Mirabel, dirigé par René Plouffe, il suffit de visiter le [<a href="https://www.facebook.com/René-Plouffe-Renouveau-Mirabel-246878712401554/" target="_blank" title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information">https://www.facebook.com/René-Plouffe-Renouveau-Mirabel-246878712401554/</a>].

Le parti Renouveau Mirabel souhaite amener un vent de jeunesse

Comme l’a publié votre hebdo L’ÉVEIL dans son édition du samedi 21 octobre dernier, Mme Forget-Mairet avait déjà annoncé, les jours précédents, qu’elle se dissociait de cette formation politique et de son chef, tout comme Nathalie Chayer et Marie Edwine Pierre, ex-candidate dans le district de l’Olympia.
Si Mme Pierre s’était dissociée du Mouvement Citoyen Deux-Montagnes avant la fin de la période des mises en candidature, Mmes Chayer et Forget-Mairet l’ont fait par après, mais souhaitaient tout de même poursuivre leur campagne électorale. Si elle avait été élue, Mme Forget-Mairet se serait officiellement dissociée du Mouvement Citoyen Deux-Montagnes dès le lendemain du scrutin. Mais le retrait de l’appui de leur ex-chef les empêche maintenant d’être candidates, même à titre d’indépendantes.
Le nom de Nathalie Chayer ne figurera donc pas sur le bulletin de vote des électeurs du district de la Gare, qu’elle a représenté de 2005 à 2013, alors que celui de Virginie Forget-Mairet devra être biffé à la main par le personnel électoral de la Ville de Deux-Montagnes, puisque les bulletins de vote ont été imprimés avant cette décision de M. Maletto-Rock.
<h3>Les commentaires de Virginie Forget-Mairet</h3>
Invitée à commenter la décision du chef du Mouvement Citoyen Deux-Montagnes, Mme Forget-Mairet a indiqué que cela ne lui était pas possible pour l’instant.
«Vous comprendrez que plusieurs dossiers sont actuellement étudiés par nos avocats, ainsi que par le procureur. Je ne suis donc pas autorisée à commenter sur toute cette affaire pour le moment. Je peux cependant vous faire remarquer que malgré ma mise en demeure et les soi-disant “actes répréhensibles intolérables” selon ses dires, M. Maletto refuse toujours depuis 10 jours de retirer mes pancartes m’affichant avec lui dans tout mon district» , s’est contentée de mentionner, par courriel, l’ex-candidate.
<h3>Les commentaires de Didier Maletto-Rock</h3>
Invité lui aussi à commenter ces deux retraits, comme L’ÉVEIL l’avait d’ailleurs fait en date du 19 octobre dernier, M. Maletto-Rock a indiqué qu’il n’avait rien à se reprocher et que les propos et allégations des deux anciennes candidates de son équipe ne remettent en rien son engagement politique.
«Nous avons, moi et les dirigeants du parti, décidé de retirer notre appui à Mme Chayer pour différentes raisons. Mme Chayer présentait, dès le départ de la campagne, une attitude belliqueuse et un problème d’intégration que nous avons toléré à ce niveau, pour le bien de l’équipe. Toutefois, dernièrement, Mme Chayer a tenu des propos inadéquats devant des citoyens et a tenu des propos insultants et inacceptables sur un membre de ma famille immédiate. Malgré les demandes répétées de rencontre dans le but de trouver des pistes de solution, Mme Chayer a refusé de collaborer et nous n’avions d’autre choix que de procéder au retrait de notre appui au sein de notre parti» , d’écrire M. Maletto-Rock dans un courriel acheminé le mercredi 25 octobre dernier.
«En ce qui concerne Mme Mairet, nous avions convenu, malgré son désir public de se dissocier de notre équipe, de lui laisser la chance de continuer sa campagne. Toutefois, après un acte de sabotage de notre programme de gestion de campagne, des propos mensongers et des tentatives répétées de nuire à l’équipe, nous ne pouvions clairement maintenir notre lien avec elle» , d’ajouter celui-ci, tout en précisant que «les plaintes dont [<a title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information" href="http://il est" target="_blank" rel="noopener">http://il est</a>] l’objet ne sont absolument pas de nature sexuelle» .
La Régie de police du Lac des Deux-Montagnes n’a pas voulu confirmer ou infirmer qu’il y avait eu plainte ou non contre M. Maletto-Rock, puisqu’il ne s’agit pas, dans un cas comme dans l’autre, d’une information publique qu’elle peut divulguer.