Les organisateurs des JPS réunissaient leur campagne avec un message clair : la persévérance scolaire, c’est l’affaire de tous. Pour l’occasion, les partenaires pour la réussite éducative dans les Laurentides (PREL) proposaient plusieurs activités afin d’engager les élus, les gens d’affaires et les intervenants à poser des actions porteuses envers la cause.
Au total, 6 MRC des Laurentides, en plus de la Ville de Mirabel, ont procédé à une levée protocolaire du drapeau de la persévérance scolaire, réunissant entre autres les élus municipaux, provinciaux, fédéraux et scolaires, accompagnés de leurs superhéros.
Grande nouveauté cette année : un jeu de « tague » de superhéros de la persévérance scolaire a été organisé à travers tout le Québec. La région des Laurentides regorge de héros, comme en témoigne, entre autres, la page Facebook du PREL. Les levées du drapeau ont également été une belle occasion pour les élus de nommer, en direct, leurs superhéros.
Joël Bouchard, le héros national
Le PREL, parmi toutes ses nominations, a ciblé 1 héros national, soit M. Joël Bouchard, président, directeur général et entraîneur-chef de l’Armada de Blainville-Boisbriand. On peut d’ailleurs voir celui-ci sur l’affiche de la campagne nationale. « Joël Bouchard est un véritable ambassadeur de la persévérance scolaire dans notre région. Il s’implique depuis maintenant plusieurs années pour la cause et prend la chose très au sérieux. Ses propres joueurs n’y échappent pas et tous poursuivent leurs études en même temps qu’ils évoluent au hockey. C’est une source d’inspiration pour plusieurs ! » soutient la directrice du PREL Mme Annie Grand-Mourcel, directrice du PREL.
Un partenariat de choix avec l’Armada de Blainville-Boisbriand 
En plus des 3 conférences données par des joueurs de l’Armada dans les écoles primaires cet automne, l’équipe a offert une mise au jeu protocolaire aux JPS lors de son match contre l’Océanic de Rimouski du 5 février dernier. Pour l’occasion, les joueurs portaient un lacet vert à leur chandail ainsi qu’un autocollant du ruban vert et blanc, associé à la persévérance scolaire, sur leur casque.
Au total, dans la région des Laurentides, cinquante personnes auront été nommées superhéros durant la semaine de persévérance scolaire.

Journées de la persévérance scolaire 2016

Historien, conférencier et chercheur assidu sur l’histoire des rébellions de 1837-1838 au Québec depuis une douzaine d’années, ex-guide au Musée de Saint-Eustache et de ses patriotes et auteur de quelques ouvrages spécialisés sur l’histoire insurrectionnelle, Jonathan Lemire est d’abord et avant tout un passionné de ce pan d’histoire, mais aussi un collectionneur sérieux… qui ne se prend pas au sérieux.
Musée privé
Pour la première fois, il ouvre les portes de son «musée privé» et commente sa collection personnelle. Celle-ci comprend principalement des autographes de personnalités influentes du mouvement patriote, mais aussi des manuscrits, de vieux journaux contemporains de cette époque (tels La Minerve, L’Écho du Pays, La Gazette de Québec), quelques vieux livres, de la correspondance, de la monnaie et de vieux «bons» de marchands signés par d’influents personnages, tous reliés de près ou de loin aux troubles de 1837-1838 et à leurs acteurs…
L’avantage de cette présentation, c’est qu’elle évolue au fil du temps puisque récemment bonifiée par quelques acquisitions de choix. Les membres de la Société d’histoire régionale de Deux-Montagnes seront les premiers à braquer le regard sur d’importants documents en lien avec le patriote Jean-Joseph Girouard, ainsi qu’un acte d’accusation contre un grand chef patriote.
M. Lemire aura de ses ouvrages à vendre, pour les intéressés, d’une valeur de 20 $ à 50 $. Sa conférence fera suite à l’assemblée générale de l’organisme, prévue à 19 h.
La SHRDM peut être jointe au 450 490-1988 ou à l’adresse courriel: info@shrdm.org. Entrée gratuite pour les membres, 7 $ pour les non-membres, 2 $ pour les étudiants (avec preuve). Il n’est pas nécessaire de réserver. Vous pouvez consulter le site Web [www.shrdm.org] et sur facebook/shrdm2013.

Conférence de l’historien Jonathan Lemire le mercredi 16 mars

Celle qui a remporté une médaille d’or en nage synchronisée aux Jeux olympiques de Barcelone en 1992 et une autre d’argent en équipe à Atlanta en 1996, connaît bien Saint-Eustache, car elle habite non loin à Saint-Jérome avec son conjoint et ses deux filles de 11 et 15 ans, Maya et Emma. Elle est une habituée du restaurant L’Impressionniste, elle va de temps à autre au Centre sportif Mathers et fréquente le Ciné-Parc de Saint-Eustache avec ses enfants.
«Je suis entraîneure de nage synchronisée, s’introduit-elle, mais mon métier premier est d’être conférencière. Mon but est d’être une semeuse d’étincelles. Je dois aussi vous avouer que c’est la première fois que je suis invitée par une Chambre de commerce de ma région.»
C’est définitivement une conférencière fort dynamique, passionnée, inspirante, très à l’aise en public et les yeux plein d’étincelles, qui s’est présentée devant un parterre très attentif.
«Je vous invite à avoir le courage de plonger au cœur de vous-même et de vous demander vous êtes qui vraiment? Vous êtes qui vous avec vos forces et vos faiblesses? C’est Maya, ma fille de 11 ans, qui a fait en sorte que je vous pose ces questions dans ma conférence.»
Emma et Maya
Elle a raconté qu’elle a demandé à sa grande fille, ce qu’elle voulait faire dans la vie. La réponse a été qu’elle voulait faire de la nage synchronisée. «Emma prend de drôle de décisions, dit-elle avec ironie. Elle a aussi choisi d’aller à la polyvalente Saint-Jérôme. Je l’imagine prendre l’autobus et se diriger tout droit vers l’abattoir.» 
Sylvie Fréchette a demandé la même question à Maya et elle a obtenu comme réponse qu’elle voulait faire du bungee dans l’espace. «J’étais découragée, mais je lui ai fait mon plus beau sourire de nage synchronisée. J’ai ensuite pensé aux frères Wright qui faisaient rire d’eux parce qu’ils voulaient voler comme des oiseaux. Ils ont inventé l’avion. J’ai pensé à Guy Laliberté avec son nez de clown, qui a créé le Cirque du soleil. En plus, il a fait un voyage dans l’espace parce qu’il rêvait d’être astronaute. Je me suis dit qu’un jour, il y aura peut-être du bungee dans l’espace.»
Elle se décrit comme une femme ordinaire issue d’une famille ordinaire de Rosemont et que personne n’aurait prédit qu’elle irait deux fois aux Olympiques. Son père est décédé à 29 ans d’un accident de voiture causé par un chauffard ivre. Elle a commencé la nage synchronisée à l’âge de 7 ans. Elle a eu la chance d’avoir comme entraîneure Julie Sauvé, celle qui allait la mener aux Olympiques. Mais pour y arriver, elle a dû s’entraîner 35 heures par semaine dès l’âge de 11 ans.
1992
Même si elle est allée aux Olympiques, elle considère l’année 1992 comme lapire année de sa vie. Elle a d’abord perdu son grand-père, un homme très important dans sa vie. Quatre jours avant son départ pour Barcelone, son fiancé s’est suicidé dans son appartement. Elle a trouvé la force d’aller performer de façon impeccable, mais une erreur de pointage avouée par une juge brésilienne l’a privé d’obtenir une médaille d’or sur place. Elle a reçu officiellement cette médaille d’or seize mois plus tard au Forum de Montréal.
Sylvie Fréchette a présenté au grand écran sa brillante performance à Barcelone. «Un moment fort comme celui-ci, ça peut vous arriver si vous le décidez et peu importe ce que vous avez entrepris. Si vous ne prenez pas le temps d’y penser, comment voulez-vous que ça vous arrive?»
Elle a conclu en citant une phrase de Mark Twain. «On avait oublié de leur dire que c’était impossible, alors ils l’ont fait.»

Sylvie Fréchette est une semeuse d’étincelles