logo journal leveil
icon journal
Jean-Denis Garon estime que la circonscription de Mirabel lui ressemble

Jean-Denis Garon sera le candidat du Bloc québécois dans lors des prochaines élections fédérales.

Jean-Denis Garon estime que la circonscription de Mirabel lui ressemble

Publié le 12/03/2021

Même s’il n’y réside pas pour le moment, l’économiste Jean-Denis Garon estime que la circonscription fédérale de Mirabel, dans laquelle il tentera de se faire élire à titre de candidat du Bloc québécois, lors des prochaines élections fédérales, lui va comme un gant et qu’il s‘y sent déjà comme chez lui. D’où sa décision de s’y présenter.

Souverainiste depuis toujours et impliqué dans le débat public, ces 15 dernières années, que ce soit comme chroniqueur dans les journaux ou analyste à la radio, ce nouveau-venu en politique se dit «inquiet» de ce qui se passe à Ottawa et c’est pourquoi il a décidé de joindre les rangs du Bloc québécois.

Sa candidature dans Mirabel a été confirmée le lundi 1er mars dernier, lors d‘une assemblée d’investiture virtuelle à laquelle ont notamment pris part l’ex-ministre péquiste Nicolas Marceau et le chef bloquiste Yves-François Blanchet. M. Garon était alors le seul candidat en lice.

Une volonté d’agir

«On est rendu à 400 milliards de dollars de déficit. C’est une évidence pour moi qu’il n’y a aucun des partis fédéralistes qui peut avoir notre confiance pour la suite des choses. Pour moi, j’étais rendu au point où c’était assez les commentaires, les observations, et que je devais agir. L’engagement politique vient de là, de ma volonté d’agir», d’expliquer, dans le cadre d’une entrevue téléphonique, celui qui tentera de succéder à l’actuel député bloquiste Simon Marcil, qui a choisi, après avoir été élu en 2015 et réélu 2018, de ne pas se représenter.

Cette décision a donc ouvert la porte à Jean-Denis Garon, pour qui Mirabel est non seulement une circonscription «extraordinaire», mais qui lui ressemble également. «Nous, dans la famille, on a un passé agricole. Pendant plusieurs, avec mon père, on a eu verger [sur la Rive-Sud] de 5 300 arbres. Mirabel, c’est une circonscription à l’image du Québec; une circonscription agricole qui nous nourrit. C’est aussi une circonscription où on a un bijou, un trésor national, qui est notre grappe aérospatiale et aéronautique; négligée par Ottawa, soit dit en passant. C’est une circonscription jeune, avec une belle croissance de la population, qui attire les familles. C’est à l’image du Québec, ça me ressemble. C’est dynamique et j’ai très, très hâte de travailler les dossiers locaux», de poursuivre l’homme de 38 ans, qui dit avoir reçu un bel accueil de la part des membres de l’exécutif bloquiste dans Mirabel.

Des dossiers nationaux, mais très locaux

Plusieurs dossiers fédéraux, avec des incidences très locales, sont déjà dans la mire de celui qui est actuellement professeur d’économie à l’École des sciences de la gestion de l’UQAM, où il dirige le programme de baccalauréat en gestion publique.

«Mirabel est cœur de dossiers nationaux qui touchent nos municipalités au quotidien […] Des dossiers que je considère de première importance pour le Québec et pour Mirabel», de dire M. Garon, citant, à titre d’exemples, la gestion de l’offre, puisque Mirabel compte de nombreux producteurs laitiers, le passage possible d’oléoduc de l’Ouest vers l’Est au travers de terres agricoles dans Mirabel, de la protection des berges à Pointe-Calumet, de la transition énergétique en synergie avec la grappe aéronautique mirabelloise.

Tout comme son chef Pierre-Yves Blanchet, le candidat bloquiste s’attend à des élections fédérales dès ce printemps. «Mon impression, c’est que les libéraux ont envie d’y aller. Ma compréhension, c’est qu’ils n’ont pas envie de collaborer, que ça fonctionne [un gouvernement minoriaire]. Ils n’aiment pas l’opposition. Nous, évidemment, on est prêt. On a un programme, une plateforme, on est sur le terrain, on est organisé. D’un point de vue personnel, j’ai hâte», de lancer M. Garon, disant espérer que «tout ça» ne se fasse pas au dépend de la santé des gens. «Mais ça, ce n’est pas de notre ressort», laisse-t-il tomber.

Pour écouter l’intégralité de cette entrevue avec Jean-Denis Garon en balado, il suffit de vous rendre sur le [https://youtu.be/GZSJ2uZQL4k].