« Notre priorité sera de maintenir la production malgré les travaux car notre carnet de commandes est bien rempli. Notre usine fabrique déjà le Diclectin/Diclegis pour le Canada, les États-Unis et Israël, Diclectin étant vendu aux États-Unis sous le nom de Diclegis. Travailler au développement et à notre croissance est important pour nous puisque ça nous permettra ultimement de fabriquer de nouveaux médicaments pour la femme enceinte », a indiqué Éric Gervais, vice-président exécutif de Duchesnay Inc.
« Cet investissement qui doublera, voir triplera notre capacité de production, assurera la disponibilité de nos produits. À l’heure où les grandes compagnies pharmaceutiques sont en décroissance et effectuent des mises à pied, Duchesnay est fière d’être une compagnie d’ici qui investit dans l’avenir », ajoute M. Gervais.

Investissement de 5 millions pour Duchesnay Inc.

La Maison de la culture et du patrimoine (manoir Globensky) est au coeur du site de la fête, et c’est donc le moment idéal pour visiter, à cette occasion, l’exposition temporaire Rivière, turbines et farine qui propose d’en apprendre sur l’histoire et l’évolution technologique de l’industrie de la minoterie canadienne.
Poursuivez votre visite vers l’exposition permanente, La rébellion de 1837 dans le comté des Deux-Montagnes, qui retrace un virage important dans l’interprétation de la mobilisation et de la résistance patriote de la région.
Enfin, les familles sont invitées à participer à l’atelier créatif Pas si timbré qui consiste à graver une image de leur choix sur une assiette de styromousse en apprenant les techniques de transfert utilisées pour fabriquer les billets et les timbres de la monnaie canadienne.
Une rencontre avec le meunier
Situé juste en face, le moulin Légaré est le rendez-vous des gens curieux. Allez rencontrer le meunier, qui vous offrira une visite du plus vieux moulin mû par la force de l&#8217;eau à n&#8217;avoir jamais cessé de fonctionner en Amérique du Nord. Il est aussi la plus vieille industrie toujours en opération au Canada. C’est aussi l’endroit idéal pour vous procurer de la farine de blé ou de sarrasin.
Si vous avez une petite fringale, c’est à la halte du moulin que vous devez vous diriger, où seront servis, à faible coût, de la galette de sarrasin et des breuvages bien chauds.
Finalement, venez tenter votre chance en devinant le nombre de sacs de farine que nous avons entassés sous un bloc de verre. Le gagnant pourra remporter un magnifique panier cadeau rempli de produits du terroir et de surprises.
Toutes ces activités sont offertes le samedi 13 février, de 10 h à 17 h, et le dimanche 14 février, de 10 h à 16 h.
Renseignements:450 974-5170 ou [<a href="http://www.vieuxsainteustache.com">www.vieuxsainteustache.com</a>].

Découvre ton patrimoine pendant la Fête des neiges!

C’est du moins le constat qui émane des nombreux commentaires publiés sur le site [prixpublicpaix.org]. Ces commentaires, plus élogieux les uns que les autres, ont d’ailleurs valu à Mme Layoun d’être sacrée lauréate. Alors que les «bravo», «merci» ou tout autre adjectif d’appréciation qui étaient partagés sur ce site, tout comme les «J’aime» sur Facebook, équivalaient à un vote, les partages sur Facebook donnaient droit à deux votes tandis que les commentaires d’appréciation correspondaient à trois votes. La personne qui recevait le plus de votes dans chacune des catégories était couronnée gagnante.
«Je n’étais pas au courant que des personnes avaient posé ma candidature, a d’abord lancé Antoinette Layoun, propriétaire, depuis une vingtaine d’années, de l’Universcité Antoinette Layoun, à Deux-Montagnes. Quand je l’ai appris, a-t-elle poursuivi, sur le coup, je me suis demandé pourquoi ? J’étais gênée car je ne fais pas ce que je fais pour récolter des honneurs.»
Puis, les commentaires ont commencé à apparaître sur le site du Prix pour la paix, parfois écrits par des gens qu’elle n’avait jamais même rencontrés, mais qui avaient assisté à l’une ou l’autre des conférences qu’elles donnent, sur le Web, entre autres.
«Elle parcourt le monde pour sensibiliser les autres à la paix, oui entre eux, mais surtout en eux», écrit Isabelle. «De par son amour pur de l’humain, elle sait transformer chaque situation du quotidien en opportunité de création de paix à l’intérieur», renchérit Chantal. «Ma vie fut transformée depuis que je l’ai rencontrée !», insiste Viviane. «En suivant son cœur et sa mission, elle aide les gens à transformer leur état de guerre en état de paix», de dire Clémence.
Et les commentaires se poursuivent ainsi, étalés sur une trentaine de pages.
Cheminement personnel
Après avoir poursuivi des études universitaires en psychologie à l’Université d’Ottawa et touché un peu à la politique, Antoinette Layoun a découvert les bienfaits du yoga, au début de la vingtaine, en lisant Autobiographie d’un Yogi, un livre qui traite de la façon de transformer ses idées et ses émotions afin de vivre en harmonie avec soi-même. «Quand j’ai lu ce livre, c’est comme si je venais de découvrir un trésor !», dit-elle à ce sujet avant d&#8217;ajouter que c&#8217;est à ce moment, à la suite de cette lecture, qu’elle a su ce qu’elle voulait faire de sa vie.
En raison de ses expériences passées, celles vécues à titre d’enfant-soldat notamment, elle a rapidement compris que la guerre n’existe pas uniquement en brandissant un fusil ou en lançant des bombes, mais que chaque personne est aussi en guerre avec elle-même, tentant constamment de résoudre des conflits intérieurs, des luttes internes qui, inévitablement, se transposent dans ses relations interpersonnelles.
«C’est là que j’ai décidé de me comprendre, de me changer et de trouver des moyens d’être en paix en me réalisant pleinement dans qui je suis. Si une personne n’est pas bien en-dedans d’elle-même, si elle n’est pas en paix, il y a une partie d’elle qui ne se réalise pas, un espace qui n’est pas en harmonie», a insisté Mme Layoun qui, depuis, consacre sa vie à aider les les gens à se connaître pleinement en allant puiser au fond d’eux-mêmes.
«Pour moi, c’est ça la paix ! Ce n’est pas uniquement que de cesser le feu», a-t-elle conclu.

Antoinette Layoun répand la paix intérieure