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<strong>Intermezzomontreal.com: L’agence de rencontres pour célibataires sérieux seulement</strong>

La propriétaire de l’Agence de rencontre Intermezzomontreal.com

Intermezzomontreal.com: L’agence de rencontres pour célibataires sérieux seulement

Publié le 28/02/2014

À l’agence Intermezzomontréal, on vise les célibataires sérieux seulement, c’est-à-dire ceux qui désirent véritablement une relation de couple. Leur profil? Gens instruits, professionnels, et autonomes financièrement. Et n’entre pas qui veut à l’agence.

Primo, les gens en surpoids ne sont pas acceptés. Deuxio, hommes et femmes doivent subvenir à leurs propres besoins. Tertio, pas de magasinage de photos non plus, car elles y sont proscrites. La cerise? La première rencontre se fait en chair et en os, et ce, sans avoir vu la personne au préalable. Oui, vous avez bien lu, vous le (la) rencontrez sans savoir à quoi il (elle) ressemble.

Célibataires en explosion

La propriétaire du site, Joan Sawaya Paiement, l’affirme sans ambages: «Jamais il n’y a eu autant de célibataires qu’aujourd’hui. Et on en trouve beaucoup à Montréal et dans les couronnes (sud et nord).»

Car, souligne Joan, force est de constater que les gens laissent tomber des relations amoureuses qui auraient pu être retravaillées au lieu d’être abandonnées.

«Il y a ceux qui décident de passer à autre chose, parce qu’ils ne sont plus heureux avec leur conjoint, et d’autres qui auraient eu intérêt à travailler leur relation passée», dit‑elle.

Si les femmes sont plus enclines à entreprendre des démarches au sein des agences de rencontres, les hommes, par contre, sont plus hésitants, croyant (à tort) que le nombre d’inscrits dépasse celui des inscrites, leur laissant peu de latitude. «On doit refuser des femmes parce que nous n’avons pas assez d’hommes», indique Joan.

L’âge de la clientèle masculine varie entre 25 et 70 ans; celle des femmes, entre 23 et 57 ans.

Ce qu’ils (elles) préfèrent

Lorsqu’on leur demande ce qu’ils recherchent chez un homme ou une femme, les réponses fusent. Ainsi, minceur et forme physique sont des critères majeurs pour les hommes. «On parle d’un vrai poids santé», soutient Mme Sawaya Paiement.

Quant aux femmes, c’est la taille. «C’est un très gros sujet de discussion avec les femmes, car la plupart d’entre elles recherchent des hommes mesurant au minimum 5 pi 10 po. Il faut savoir que la grandeur moyenne des hommes au Québec est de 5 pi 8 po. Nous refusons les hommes en bas de 5 pi 7 po. Pour leur part, les hommes se fichent de la grandeur. Ils n’ont aucun problème avec ça, même si la femme est plus grande.»

La clientèle cible chez Intermezzomontréal est âgée de 27 à 55 ans. Elle est composée de gens divorcés avec enfants et de gens sans enfants, bien que l’on constate l’arrivée de personnes beaucoup plus jeunes et plus âgées aussi.

«Ce sont de jeunes universitaires qui souhaitent rencontrer des célibataires hors de leur cercle, note la propriétaire de l’Agence. Quant aux gens plus âgés, ils sont désormais très actifs, car on vieillit bien et en forme. Notre clientèle la plus en demande? Des hommes dans la cinquantaine et la soixantaine.»

Plus jeune, plus vieux?

Selon son expérience et ce qu’elle en déduit, Joan constate que les hommes sont à la recherche de femmes plus jeunes qu’eux, soit de 5 à 7 ans. Pour la femme, par contre, elle devra être ouverte aux hommes plus âgés qu’elle si elle souhaite élargir son éventail.

«La fourchette d’âge est de 7 ans. L’idéal est de 10 ans pour les femmes. Et non, aucun homme n’est intéressé par une femme plus âgée que lui. Un homme de 40 ans ne veut pas d’une femme de 50 ans. C’est soit le même âge ou plus jeune.»

Tests psychométriques

Pour arriver à ce que les hommes et femmes se rencontrent selon leurs critères et goûts, ils sont invités à passer des tests psychométriques soumis par l’Agence. Par la suite, trois personnes œuvrant à temps plein analysent les résultats obtenus afin de trouver des profils complémentaires entre les protagonistes.

«15 % des clients rencontrent la bonne personne lors d’une première rencontre et 85 % devront rencontrer quatre personnes en moyenne avant de rencontrer la bonne.»

Les coûts?

«C’est accessible pour une personne qui fait un salaire de 50 000 $ par année. Ici, on est assuré que les gens que l’on rencontre ne sont pas mariés (ils pullulent, d’ailleurs, sur les sites de rencontres), qu’ils n’ont pas fait de prison ou encore qu’ils n’ont pas de casier judiciaire.»

En nette croissance depuis plusieurs années, l’Agence s’est adjoint les services d’un coach à temps plein pour accompagner la personne célibataire. Ses services? S’assurer que la personne célibataire sache bien se présenter.

«Avec les comptes rendus que nous recevons à la suite des rencontres, nous avons des indices pour coacher la personne célibataire. C’est un service personnalisé que nous offrons.»

Les erreurs à ne pas faire

Faire connaissance au téléphone. Celui‑ci doit servir uniquement à la prise du rendez‑vous.

S’envoyer des textos. Non recommandable, il peut être sujet à interprétation.

Jamais plus d’une heure lors du premier rendez-vous. Privilégier les cafés, les apéros. Pas de resto la première fois.