La Sûreté du Québec enquête actuellement sur des incendies suspects survenus le week-end dernier. 
Les incendies sont survenus dans des véhicules appartenant à des personnes liées à la municipalité de Saint-Joseph-du-Lac, soit le directeur général, Stéphane Giguère, et la conseillère municipale, Alexandra Lauzon-D&#8217;Amours. 
Jean-Philippe Labbé de la Régie de police du Lac-des-Deux-Montagnes (RPLDD) a confirmé à L&#8217;ÉVEIL que le véhicule de M. Giguère a été incendié dans la nuit de vendredi à Saint-Eustache et que celui de Mme Lauzon s&#8217;est produit hier soir, dimanche, vers 22 h 30, à Saint-Joseph-du-Lac.
Tout laisse croire qu&#8217;il s&#8217;agirait d&#8217;incendies criminels, mais l&#8217;enquête transférée à la Sûreté du Québec qui est en cours actuellement le déterminera avec certitude. 
Est-ce que les élections municipales à venir pourraient être en jeu dans cette affaire. Encore une question qui demeure en suspends pour le moment.
Déclaration de la Municipalité 
Saint-Joseph-du-Lac, par l&#8217;entremise de son département de communication, a confirmé que dans la nuit du samedi 18 septembre et tard en soirée du 19 septembre, le directeur général de la Municipalité ainsi qu’une conseillère municipale ont été victimes d’incendies suspects visant leurs voitures personnelles, stationnées à leur domicile.
Suivant ces événements, la Régie de police du lac des Deux-Montagnes a confié l’enquête à la Sûreté du Québec. L’administration municipale compte également demander l’aide du gouvernement.
« On ne peut pas laisser une administration municipale entière se faire intimider parce qu’elle a le courage de bien faire son travail. », réagit le maire de Saint-Joseph-du-Lac, M. Benoit Proulx.
« On s’en prend à des véhicules, mais le feu aurait pu se propager à ma maison. Qu’on s’en prenne à ma famille, je trouve ça inacceptable », renchérit le directeur général, Stéphane Giguère.
Des expertises seront menées sur les véhicules en question pour déterminer les causes exactes des incendies.
Le maire n’a pas l’intention de se laisser intimider et élimine d’emblée l’hypothèse d’un conflit entre adversaires politiques : « Il n’est pas question que je baisse les bras et que je ne me présente pas à l’élection municipale à venir. D’ailleurs, je suis certain que mes adversaires politiques n’ont rien à voir avec ces incidents : jamais ils ne poseraient de tels gestes », dit-il.
Enfin, le maire Benoit Proulx tient à rassurer la population : « C’est déplorable, ce qui arrive dans notre belle municipalité en pleine saison agrotouristique, alors que les gens viennent nous voir. Les citoyens ne sont pas visés; les malfaiteurs en ont contre l’administration municipale, pas contre la population ».
Aucun commentaire supplémentaire ne sera accordé afin de ne pas nuire à l’enquête de la Sûreté du Québec.

Le Centre d’hébergement de Saint-Benoît, à Mirabel, a vu plus d’une dizaine de personnes à l’intérieur de ses murs contracter le coronavirus.
Parmi les cas confirmés, on retrouverait une dizaine de résidents et quelques employés. Le centre héberge une quinzaine de bénéficiaires, victimes de pertes cognitives.
Même si le centre respecte les mesures sanitaires, l’éclosion a forcé la suspension des visites dans l’unité, de manière indéfinie.
Plus de détails suivront.

Un CHSLD de Mirabel victime d’une éclosion

Cela fait quelques années que la famille prépare ce voyage qui devait d’abord se faire en voilier, jusqu’au Bahamas. La pandémie est toutefois venue chambouler leur itinéraire.
Depuis 2018 qu’est pourtant accepté le congé différé de Steve, à l’emploi de la Ville de Montréal. Quant à Caroline, elle n’a rencontré aucun problème à obtenir son congé de son employeur.
« On avait donc trois ans et demi pour réfléchir et organiser le voyage d&#8217;une vie », soutient la jeune femme âgée de 36 ans, orthopédagogue de formation qui croyait alors avoir amplement de temps devant elle pour planifier le périple familial qui devait initialement se faire en voilier. En juillet 2019, le couple avait d’ailleurs acquis une telle embarcation d’un vendeur américain. Frisson était amarré au Vermont.
« Ayant toujours aimé la mer et l&#8217;océan, l&#8217;idée du voilier nous est apparue très logique : descendre la côte Est Américaine tranquillement pour traverser au Bahamas pendant quatre mois et se sauver d&#8217;un hiver Québécois, ça nous paraissait plutôt bien », lance Caroline qui a donc pris part à des formations de voile, fait des lectures sur le sujet, s’est entraînée, mais avec l’arrivée de la pandémie et Frisson aux États-Unis, leur plan initial est tombé à l’eau. Steve a bien essayé de repousser son congé différé, mais en vain. Il allait être en congé pour un an à compter du 1er septembre.
« J&#8217;en ai fait des nuits blanches en février 2021, raconte Caroline. Il fallait faire notre deuil sur une expérience de vie que l’on voulait vivre. Avec les enfants, nous ne nous voyions pas faire un voyage sac à dos. Nous avions six mois pour se décider ! »
En voiture
Un peu avant l’été, la décision du couple est finalement tombée : il fallait vendre Frisson et partir en voiture en suivant les ouvertures de frontières et les exigences liées à la pandémie.
« Le plan A, c’était le voilier. Nous sommes rendus au plan E ! Nous partons donc en véhicule et traverserons le Canada en six semaines jusqu’à Nanaimo en Colombie-Britannique où l’une de mes cousines résident »
Cette cousine gardera le véhicule pour l’hiver et traversera le Canada à la fin de l’année scolaire de ses enfants tandis que la famille de Caroline prendra l’avion à destination de pays de l’Amérique centrale.
« Nous nous enlignons pour passer deux mois au Mexique, visiter le Guatemala, le Costa Rica, le Panama, la Colombie et L’Équateur, mais nous avons d’autres options. Si d’ici le printemps 2022, la situation est meilleure, peut-être traverserons-nous le Pacifique jusqu’en Thaïlande, mais c’est peu probable », mentionne Caroline qui doit donc, comme plusieurs globetrotteurs, repenser ses allées et venues sur la planète en fonction de la pandémie.
« Comme vous voyez, nous avons une idée générale de ce qu’on va faire, mais au bout du compte, l’objectif de prendre du temps en famille et de déconnecter du quotidien sera atteint », a-t-elle conclu.
Il est possible de suivre cette famille en visitant la page Facebook « Les aventuriers ». Au moment d’aller sous presse, la famille, partie le 1er septembre, se trouvait dans le parc national des Grandes prairies en Saskatchewan.
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Incendies suspects à Saint-Joseph-du-Lac