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Gilles Gosselin pédalera 1000 km au profit de Sercan

Gilles Gosselin pédalera 1000 km au profit de Sercan

Publié le 13/03/2020

En marge de la campagne financière récemment lancée par la Fondation Sercan, Gilles Gosselin réalisera tout un défi du 20 au 22 mars, lorsqu’il pédalera sur une distance de 1 000 kilomètres sur un vélo stationnaire.

C’est au Centre Multisports de Rosemère, dans les locaux de Xollox, l’entreprise dont il est propriétaire avec son associé Frédéric Forgues, que Gilles Gosselin attaquera son défi, «le 1 000 à Gilles et Fred», dès le vendredi 20 mars, à 17 heures. Il compte pédaler une moyenne de 25 km/h, pendant 40 heures.

«Ça me donne 8 heures pour dormir un peu, manger et jaser avec ceux et celles qui viendront pédaler à mes côtés», de dire le principal intéressé qui souhaite en effet voir les gens se déplacer en grand nombre pour l’encourager en pédalant à ses côtés «une heure ou plus», moyennant un don de 10 $. Son objectif est de récolter 11 000 $ pour la maison de soins palliatifs.

«Il y a des gens pour qui c’est facile d’ouvrir leur chéquier, d’écrire un montant d’argent et de donner cela à des fondations. Moi, mon chéquier, il mesure 5 pieds 4 pouces et pèse 130 livres!»

Le sport dans la peau

Âgé de 59 ans et résident de Saint-Eustache depuis qu’il a l’âge de 5 ans, Gilles Gosselin a toujours prêché par le sport. Les 1 000 kilomètres qu’il pédalera dans quelques semaines sont loin de l’effrayer, lui qui a notamment participé à de nombreux marathons et Ironman.

«Pour moi le sport c’est la santé. C’est un incontournable. C’est un devoir qu’on a de faire en sorte de demeurer en santé».

Nombre des exploits sportifs de Gilles Gosselin, ces dernières années, ont été réalisés au profit de la Fondation Sercan. Il y a de cela quelques années, il était parvenu à faire payer les frais sanitaires de Sercan et une partie des frais d’électricité en trouvant 60 personnes prêtes à donner 225 $ par année. En 2014, il avait couru trois Ironman de suite, «back à back», comme il le dit.

«Ça s’était fait à Saint-Eustache où j’ai géré un «proshop» pendant 30 ans. J’ai de bons liens avec ma Ville qui m’a toujours supporté. Quand j’ose demander des services, on me les accorde, si c’est possible».

Agrandir la Maison Sercan

La liste d’attente pour obtenir un lit à la Maison Sercan est longue. C’est pour pallier cette situation que l’on souhaite agrandir. Le terrain adjacent à la Maison Sercan est acquis. Il ne reste plus qu’à trouver les sommes manquantes pour débuter la construction.

«Notre organisme étant subventionné à 50 % par le gouvernement, nous devons récolter par nous-mêmes 640 000 dollars par année, et ce, simplement pour nos frais d’exploitation. C’est beaucoup de sous!» lance Alexandrine Richer, de Sercan, qui se fie donc à des événements tels la course de bateaux-dragons, le souper-spaghetti, etc. pour boucler son budget.

«Tout ce que la communauté peut venir faire pour compléter nous aide énormément. Cela nous permet de nous adresser à un nouveau public et de trouver de nouvelles poches. Tous les dons sont importants. »

Pour participer et rouler aux côtés de Gilles, il est possible de réserver sa place (limitée à chaque heure) en visitant le [xollox.ca]. Il faut ensuite se rendre sur le site de Sercan à [maisonsercan.ca] pour y payer le nombre d’heures que l’on souhaite pédaler (reçu d’impôt pour les dons supérieurs à 30 $).