Dans le cadre du cours de Méthodes et outils de gestion, ils ont mis toutes leurs connaissances au profit d’activités de financement pour une bonne cause. En différentes équipes, les 72 étudiants ont participé à toutes les étapes du processus de gestion: planifier, organiser, diriger et contrôler leur activité de collecte de fonds. Certains ont organisé une soirée Musique et tapas, une activité de yoga, une autre de Zumba, des soirées d&#8217;humour et de hockey, ainsi qu&#8217;une soirée vins et fromages&#8230; sans alcool!
«Engagés dans la réalisation de notre mission d&#8217;enseignement supérieur, nous visons l&#8217;accomplissement personnel, professionnel et citoyen de chaque étudiant. Quel bel apprentissage que de joindre l&#8217;organisation d&#8217;événements au bénéfice de notre collectivité», a souligné Michel Louis Beauchamp, directeur général du Collège Lionel-Groulx.
Les étudiants ont amassé une somme globale de 36 208,85 $ duquel 24 531,35 $ ont été remis à la <a href="https://app.cyberimpact.com/click-tracking?ct=oinSF2TsaH04DUN-kHNK2yTUx06rS5yRYjiQ8RG51kR6vYGgA9x09yv4qcQnpK9LYlZlwfkWTLzUL3HaqmtT3IusPljknBR_O5HQnXwFjnc~">Fondation Resto Pop</a>. Depuis 2013, c&#8217;est la quatrième fois qu&#8217;une cohorte choisit l&#8217;organisme pour offrir les fruits de ses activités. De ce fait, plus de 86 000 $ ont été octroyés à la Fondation Resto Pop, dont la mission se traduit par de l&#8217;aide, du soutien et de la nourriture afin de soulager la pauvreté et combattre l&#8217;exclusion sociale.
Le reste de la somme recueillie cette année a été partagé entre un programme d&#8217;arts martiaux pour jeunes de milieux défavorisés et la <a href="https://app.cyberimpact.com/click-tracking?ct=lD5b34-oyKixqC_U47GNmn_nFiRjl8fxTfPH_UKO5xLs4GYjxd77PYLYcYtztJt4XHPOSJ2IPSWCEyKjy8-lajToJrrwZ0PzVz4hm-kwZJo~">Fondation du Collège Lionel-Groulx</a>.
Les étudiants avaient carte blanche pour l’organisation de leur événement de financement, mais ne pouvaient compenser quelconque déficit avec l’argent de leurs poches. Ils étaient responsables de faire la promotion de leur activité, de la vente de billets, de la tenue du budget et du respect des échéanciers notamment.

Les deux prix en question ont été remis, le samedi 11 mai dernier, au cours de la soirée de clôture des Assises annuelles de l’UMQ qui se sont déroulées au Centre des congrès de Québec. Ils récompensent plus particulièrement l’ensemble des mesures déployées par la Ville de Saint-Eustache pour préserver l’activité économique dans le cadre des travaux de réaménagement du Vieux-Saint-Eustache; lesquelles ont permis aux résidants et aux gens d’affaires de vivre cette période avec le minimum d’inconvénients.
Une contrainte devenue opportunité
Entre autres, les membres du jury ont apprécié que le plan d’action global des travaux résulte du choix des citoyens et des gens d’affaires, tant au chapitre des phases, des tronçons, que de l’horaire des travaux et des échéanciers; tout comme ils ont aimé les mesures d’atténuation jugées innovantes, comme la présence d’une agente de liaison à temps plein, l’établissement d’un pavillon des travaux permanent au cœur du chantier, le coaching professionnel personnalisé offert aux gens d’affaires et la campagne d’achat local.
«Nous sommes extrêmement fiers de cette reconnaissance et tenons à associer à ces distinctions toutes les personnes, à l’interne et à l’externe, qui ont rendu possible un tel projet. De façon particulière, nous tenons à remercier les commerçants et gens d’affaires de la rue Saint-Eustache. Tous ont contribué de façon admirable à transformer une contrainte majeure en opportunité» , a commenté le maire de Saint-Eustache, Pierre Charron, présent avec des membres du conseil municipal à ces 98es Assises annuelles de l’UMQ.
<h3>Denis Martin au comité exécutif</h3>
Lors de ces mêmes assises, le maire de Deux-Montagnes, déjà membre depuis 2015 du conseil d’administration qui compte au total 51 membres, a par ailleurs été élu au sein du comité exécutif de l’UMQ qui regroupe 21 élus municipaux et que préside le maire de Drummondville, Alexandre Cusson.
«C’est un honneur de joindre les rangs du comité exécutif. Cet engagement est pour moi l’occasion d’être au cœur des décisions entourant les grands dossiers locaux, régionaux et provinciaux, et de participer activement à la recherche de solutions qui répondent aux défis qui attendent les municipalités du Québec» , a commenté M. Martin qui, au sein de l’UMQ, représente la région des Laurentides.
<h3>Pierre Charron au conseil d’administration</h3>
Notons, au passage, que le maire de Saint-Eustache, Pierre Charron, fait aussi partie du conseil d’administration de l’UMQ. Il a été nommé à ce poste le 1er avril dernier, pour un mandat de deux ans, à titre de membre du Caucus des municipalités de la Métropole – Couronne Nord.
«Je suis très heureux de cette nomination qui représente, pour moi, un tout nouveau défi professionnel. J’aurai la chance de collaborer auprès de collègues d’un peu partout au Québec; cela s’annonce comme une expérience des plus enrichissantes. Je suis très reconnaissant de la confiance que me témoignent les maires et mairesses de la couronne nord pour cette nomination» , avait déclaré à ce moment M. Charron.

Saint-Eustache remporte deux prix à l’UMQ

En effet, cette carte montre que des zones jugées actuellement non inondables en raison de la présence de digues ne le seraient plus si les nouvelles cartes devaient être approuvées. Ce serait notamment le cas à Sainte-Marthe-sur-le-Lac, même si l’actuelle digue sera reconstruite et rehaussée, mais aussi à Pointe-Calumet, entre autres. À Deux-Montagnes, la zone concernée est déjà identifiée comme étant inondable.
Cette nouvelle cartographie doit normalement être approuvée par la CMM le 20 juin prochain, mais les municipalités concernées pourront d’ici là émettre leurs commentaires et proposer des changements. Par après, le gouvernement du Québec aura 60 jours pour l’adopter à son tour.
<h3>La mairesse Paulus souhaite des changements</h3>
Pour une, la mairesse de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, Sonia Paulus, qui en a toujours plein les bras et qui n’a pu assister au dépôt de ces nouvelles cartes, a bien l’intention de proposer des changements, disant que «sa position n’est pas du tout en ce sens» , selon une entrevue que celle-ci a livrée à Radio-Canada, et relayée sur le site Web de Radio-Canada. Jointe par courriel par votre hebdo L’ÉVEIL pour commenter cette situation, Mme Paulus n’avait toujours pas répondu aux questions qui lui avaient alors été soumises au moment de mettre sous presse.
«On va s’asseoir et on va négocier, quant à la zone inondable, avec le gouvernement. Oui, il y a (l’aspect) financier pour la Ville, mais il faut prendre en considération que des citoyens devraient déménager et seraient déracinés» , d’indiquer Mme Paulus, lors de cette entrevue avec Radio-Canada.
<h3>Des zones encore habitables</h3>
Pour le préfet de la MRC de Deux-Montagnes, Denis Martin, également maire de Deux-Montagnes, ce projet de nouvelle cartographie ne veut pas nécessairement dire que les zones qui seront dorénavant identifiées comme étant inondables ne seront plus habitables.
«Les gens ne seront pas obligés de quitter, on est loin de cela, car les digues ont démontré (au fil des ans) qu’elles avaient fait leur travail (de protection)» , a commenté M. Martin, qui avec les maires de Pointe-Calumet et Saint-Joseph-du-Lac, Sonia Fontaine et Benoit Proulx, a assisté au dépôt de ces nouvelles cartes, le jeudi 16 mai dernier, en matinée.
Pour M. Martin, la nouvelle cartographie aura l’avantage d’identifier les points faibles d’infiltration d’eau et de permettre aux municipalités d’être ainsi en mesure de bien prévoir les coups, comme l’a fait sa Ville, en installant temporairement quelque 3 000 blocs de béton pour contrer la crue des eaux du lac des Deux-Montagnes. «Les gens devraient se sentir davantage en sécurité» , croit-il.
<h3>Des répercussions sur les assurances?</h3>
De son côté, le courtier d’assurances Louis Cyr estime que la nouvelle cartographie obligera les compagnies d’assurance à revoir leurs manières de faire, même si celles-ci ont déjà leurs propres cartes pour juger du risque à assurer une résidence ou non contre les inondations. «Chaque assureur est libre ou non d’offrir des protections contre, par exemple, les refoulements d’égouts avec ou sans infiltration des eaux de ruissellement ou, protection ultime, contre les inondations» , d’indiquer celui-ci, en entrevue avec votre hebdo L’ÉVEIL.
Nouvelle cartographie ou non, les inondations survenues à Sainte-Marthe-sur-le-Lac auraient incité malgré tout les compagnies d’assurances à se poser des questions quant au renouvellement de protection contre les inondations dans les secteurs concernés, juge M. Cyr.
«Même si la nouvelle digue à Sainte-Marthe-sur-le-Lac est reconstruite et rehaussée, les assureurs voudront peut-être attendre d’abord quelques années avant de proposer de telles protections» , estime celui-ci.

Une nouvelle cartographie qui suscite des interrogations

Gestion de commerces: Les étudiants remettent plus de 24 000 $ à la Fondation Resto Pop