Le natif de Saint-Apollinaire, maintes fois récompensé, est considéré comme l’un des meilleurs comiques de sa génération. Jacques Moisan agira en tant que maître de cérémonie. Ce spectacle constitue la pierre angulaire des activités de financement de la Fondation. En 2013, il avait permis de récolter presque 50 000 $.
Pour soutenir son action, la Fondation peut compter sur de fidèles partenaires avec au premier rang la Caisse Desjardins de Saint-Eustache–Deux-Montagnes. Pour Neil Hawthorn, cet appui est de longue haleine. «Cela fait 15 ans que nous sommes associés et nous avons déjà versé 122 000 $ à la Fondation depuis l’an 2000. Les activités mises sur pied pour répondre aux besoins précaires de ces personnes sont indispensables et précieuses. Je pense, entre autres, au Club des petits déjeuners qui permet à nos jeunes défavorisés de commencer le matin du bon pied, à l’école. En nous associant à la Fondation, notre mission de contribuer au mieux-être économique et social de la collectivité est accomplie.»
Une quinzaine d’autres partenaires sont venus afficher leur soutien à l’événement du 16 novembre: Bain Magique, Résidences funéraires Goyer, Pharmacie Jean Coutu, GBD, METRO Plus, Caisse du lac des Deux-Montagnes, Home Hardware, Investamp, Les Autobus Robert Paquette, Groupe JCL et ses hebdos L’ÉVEIL et LA CONCORDE, Triply, Ventilex, le Groupe Mathers, ainsi que les députés Benoit Charette et Laurin Liu. «Si vous n’étiez pas là, nous n’existerions pas», a lancé le président de la Fondation, Michel Beauchemin.
L’implication de ces nombreux partenaires permet de récolter des sommes très utiles pour aider l’organisation à atteindre ses objectifs. «Grâce à l’implication de tous nos partenaires, l’année scolaire 2014-2015 sera plus facile à traverser pour plus de 800 élèves du primaire et du secondaire. Il en est de même pour plus de 125 familles à faibles revenus, lesquelles enverront leurs enfants à l’école avec une boîte à lunch bien remplie sous le bras et la tête haute, ainsi que des effets scolaires comparables à leurs compagnons et compagnes de classe. Une bien belle façon de combattre le décrochage scolaire», a témoigné Marcel Mailhot, directeur général de la Fondation Émile-Z.-Laviolette.
Et malheureusement, les besoins des familles ne font que croître. «Il faut augmenter les ratios, les écoles en demandent plus. Compte tenu de la conjoncture économique, on va chercher des fonds de plus en plus importants. La hausse annoncée du coût des aliments ne va pas arranger la situation des familles en difficulté», a poursuivi le président Beauchemin.
Il ne reste plus que quelques billets à vendre dans une salle qui peut contenir 750 personnes. Pour vous en procurer ou simplement faire un don à la Fondation, visitez le [www.emile-z-laviolette.com] ou communiquez par téléphone au 450-623-2112.

Fondation Émile-Z.-Laviolette: Louis-José Houde au menu du 19e spectacle-bénéfice

Un texte de Benoît Bilodeau et Martin Leclerc
Au lendemain de ces événements qui ont fait deux morts – un soldat et le meurtier lui-même –, ceux-ci ont bien voulu raconter à votre hebdo L’ÉVEIL comment ils ont vécu cette journée qui secoué le Canada, d’un océan à l’autre.
Ainsi, les députés d’Argenteuil-Papineau-Mirabel et de Rivière-des-Mille-Iles, Mylène Freeman et Laurin Liu, étaient présentes au parlement canadien, et en caucus avec leur formation politique, au moment où le meurtrier y est pénétré, fusil de chasse à la main, avec l’intention de faire d’autres victimes.
Mylène Freeman  a déclaré: «Nous étions réunis avec les autres députés du caucus du NPD et on discutait des différents sujets politiques. Nous avons entendu un gros coup de feu, suivi par une rafale. C’était très stressant. Nous ne savions pas ce qui se passait. Nous avons rapidement sécurisé les portes. On a tous eu peur, mais je pense que nous avons bien réagi en se barricadant et en se couchant par terre.»
Vers 10 h 10, des agents de sécurité ont séparé les députés en groupe pour les escorter vers les différents édifices du parlement. «Nous sommes restés barricadés, tout en écoutant les nouvelles à la télévision», de relater Mme Freeman.
Laurin Liu s’est, quant à elle, servi des réseaux sociaux Twitter et Facebook pour envoyer quelques messages afin de rassurer les citoyens et dire qu’elle était en sécurité. «Nous sommes tous sains et saufs. Je salue le travail courageux des forces de sécurité durant ces moments difficiles et mes pensées vont à la famille du caporal Nathan Frank Cirillo, qui est tragiquement décédé», a-t-elle écrit.
Le jeudi matin, les élus reprenaient le travail à la Chambre des communes et devaient retourner au parlement. «Les gens, de dire Mylène Freeman, étaient émotifs et attristés de la perte du soldat, mais aussi très fiers du travail des agents de sécurité et particulièrement du sergent d’armes Kevin Vickers, qui a abattu le meurtrier. Nous sommes déterminés à continuer notre travail et nous sommes très solidaires du premier ministre pour la sécurité des citoyens canadiens.»
Laurin Liu a cité, de son côté, son chef Thomas Mulcair: «Nous ne pouvons pas laisser un tel geste nous intimider. Nous devons continuer à protéger notre démocratie en débattant nos idées de façon pacifique. Cette attaque ne réussira pas à saper notre confiance et à nous diviser, mais au contraire, à nous unir dans ces instants tragiques.»
Le sénateur Claude Carignan était lui aussi en caucus avec ses collègues et les députés du Parti conservateur dans une salle située presque en face de celle des députés néo-démocrate. Les salles en question bordent le couloir menant à la bibliothèque du parlement où l’individu armé a finalement été abattu par le sergent d’armes Kevin Vickers.
«Nous avons entendu un premier coup de feu. Mais, comme il y a des travaux en cours au parlement, nous avons d’abord cru que c’était relié à cela. Puis, ça s’est mis à sortir en rafale. Nous savions que c’était tout près de la salle, à côté, car on entendait la progression des détonations. C’était stressant, et effrayant même, car nous n’avions aucune idée du nombre d’individus en cause. Cela a peut-être duré 10 minutes avant que ça se calme, puis on est venu nous confirmer que c’était fini, mais qu’il fallait tout de même sécuriser le bâtiment avant de sortir», de raconter, jeudi matin, M. Carignan qui lui, a été en mesure de quitter le parlement vers 19 h 30.
Est-ce que l’attente a été longue? «Ce n’est rien à comparer à ces 10 minutes qui valaient des centaines d’heures. Nous savions que nous étions en sécurité, là où nous étions», de dire le sénateur conservateur, qui était assis au côté du premier ministre Stephen Harper lors de ce caucus, ajoutant que tous ont pu communiquer rapidement avec leurs proches, puis suivre le fil des évènements par l’entremise de leurs tablettes ou leurs téléphones.
Alors que la vie reprenait, jeudi, son cours au parlement canadien, M. Carignan ne se disait pas nerveux au lendemain de cet attentat. «Mais, tu ne t’attends pas à être une cible possiblr. Et on réalise aussi que la vie est bien fragile et qu’il peut nous arriver quelque chose à tout moment», de dire le sénateur qui, le vendredi précédent, dînait à Saint-Jean-sur-Richelieu dans un restaurant situé face au centre commercial où, lundi, un premier militaire a perdu la vie à la suite d’un autre attentat.

Attentat à Ottawa: Nos parlementaires racontent comment ils ont vécu cette journée

«C’est un honneur pour moi de soutenir la cause de Sercan. J’ai une amie qui a perdu sa mère qui, en fin de vie, a utilisé les services de Sercan. Je ne serai pas gênée d’essayer de trouver des ambassadeurs et de vendre des épinglettes», a déclaré Julie Ladouceur.
«Le but de l’événement est d’encourager nos fondations locales. Nous avons choisi la Fondation Sercan, qui offre des services extrêmement importants pour notre population», de dire le directeur des ventes des journaux L’ÉVEIL et LA CONCORDE, Jean‑François Legault.
Pour la période du 1er au 26 novembre, l’implication des volontaires consistera à être des ambassadeurs et de simplement porter l’épinglette sur laquelle se retrouve le logo de Sercanet l’inscription Je m’implique novembre. 
La photo des volontaires et leur carte d’affaires paraîtront dans le journal LA CONCORDE des 5, 12, 19 et 26 novembre. La population sera invitée à acheter une épinglette au coût de 5 $ auprès des gens d’affaires ou des commerces qui s’afficheront dans LA CONCORDE.
«Cette activité de financement est non seulement une belle occasion pour les gens d’affaires de s’impliquer socialement, mais elle offre également une visibilité accrue pour offrir d’éventuels services à de nouveaux clients», a indiqué Jean‑François Legault avant d’ajouter: «Le petit geste de porter l’épinglette, aidera très certainement à améliorer la qualité de vie de plusieurs familles de la région.»
Rappelons que Sercan offre des services d’accompagnement et de soutien aux personnes atteintes de cancer ainsi qu’aux endeuillés. La Maison de soins palliatifs de Saint-Eustache, quant à elle, offre l’hébergement pour les personnes malades en fin de vie. Une équipe spécialisée sur place possède une expertise d’accompagnement pour soulager la douleur physique et psychologique des gens affligés par la maladie.
Le rôle de la Fondation Sercan est d’organiser des activités de financement afin de combler le manque à gagner nécessaire au maintien de la qualité des soins et des services offerts par les deux instances qu’elle chapeaute.
Les frais d’exploitation annuels pour Sercan et la Maison de soins palliatifs tournent autour de 1 M$. La subvention du gouvernement du Québec est approximativement de 50 % du budget annuel d’opération. Il reste donc autour de 500 000 $ à trouver et qui doit provenir de campagnes de financement organisées dans la communauté et de donations privées.
«Il va sans dire que nous sommes heureux de l’initiative des journaux L’ÉVEIL et LA CONCORDE. Tous les montants amassés sont bienvenus. Nous comptons sur la générosité des gens», de dire Serge Duthé, directeur général de Sercan.L’objectif de cette activité de financement est d’amasser la somme de 15 000 $.
Pour les gens qui sont prêts à s’afficher dans les hebdos L’ÉVEIL et LA CONCORDE, à acheter l’épinglette ou à faire des dons à Sercan, il suffit de contacter Jean‑François Legault, au 450-472‑3440, poste 265, ou au 514‑466‑0311, ou encore, Julie Ladouceur au 450-473-5069.