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Étangs aérés: une entente intervient entre les municipalités membres

Étangs aérés: une entente intervient entre les municipalités membres

Publié le 30/10/2009

À la suite d’une réunion des membres du conseil d’administration de la Régie de traitement des eaux usées de Deux-Montagnes, tenue le lundi 26 octobre dernier, une entente est finalement intervenue entre les quatre municipalités membres concernant les travaux de vidange à être réalisés dans les étangs aérés situés aux abords de l’autoroute 640, sur le territoire de la municipalité de Saint-Joseph-du-Lac.

Ainsi, comme le souhaitait son maire Marc Lauzon, la Ville de Deux-Montagnes a donné son appui aux travaux de vidange à être réalisés immédiatement dans l’étang numéro 1 plutôt que dans l’ensemble des trois étangs comme le prévoyait le règlement d’emprunt initial de la Régie. Aussi, a fait savoir M. Lauzon à L’ÉVEIL, la Ville de Deux-Montagnes voit sa quote-part à ces travaux être fixée à un plancher de 54 %, et non de 58 %, taux qui pourrait cependant être révisé.

Dans un communiqué de presse émis par son Service des communications, la Ville de Deux-Montagnes s’est réjouie de la tournure des évènements. «Faisant passer les coûts de vidange des boues de 4 à 1,5 million et convenant d’un nouveau partage plus équitable des coûts en tenant compte des charges et des débits, le maire Marc Lauzon se dit satisfait du dénouement de cette situation. Les citoyens de Deux-Montagnes assumeront donc leur juste part des travaux et du budget d’opération. Des économies de plusieurs millions de dollars par rapport au règlement d’emprunt initial et du budget d’opération», peut-on lire dans ce communiqué de presse.

Rappelons que les maires de Saint-Joseph-du-Lac, Sainte-Marthe-sur-le-Lac et Pointe-Calumet avaient pointé du doigt leur homologue de Deux-Montagnes comme responsable des problèmes d’odeurs nauséabondes émanant des étangs aérés en raison de son refus d’approuver le règlement d’emprunt de la Régie de traitement des eaux usées. Le maire Marc Lauzon avait riposté en affirmant qu’il n’avait pas à être le «bouc émissaire» de cette situation et qu’il était d’accord à entériner les travaux jugés prioritaires et moins onéreux pour ses contribuables, ceux à l’étang 1.

Cette entente maintenant conclue, la Régie de traitement des eaux usées verra maintenant à rédiger un nouveau règlement d’emprunt que les quatre municipalités membres devront faire adopter par leur conseil municipal respectif une fois les élections municipales passées.

Toujours selon la Ville de Deux-Montagnes, «les populations riveraines peuvent donc se réjouir de cette entente qui assurera la vidange des boues et des modifications mécaniques aux étangs au cours du printemps prochain, leur évitant ainsi de revivre la même situation désagréable qui a prévalu au cours de l’été.»