«Les coupes budgétaires dans l’éducation, comme ailleurs, obligent à faire des choix judicieux pour le bien des enfants. Afin de rendre ces choix plus appropriés à chaque milieu, il importe d’amener le pouvoir de décision le plus près possible des intervenants locaux», déclare-t-il dans un communiqué.
Pour ce faire, Lucien Vallée voit deux solutions. D’abord que la commission scolaire qui couvre un très grand territoire se décentralise, et ensuite que le pouvoir de décision des écoles soit appuyé sur les budgets afférents: «En rendant chaque école plus autonome, on arrivera sur place à réaliser certaines économies qui deviennent disponibles pour un réinvestissement en projets locaux. De plus, en remettant au niveau local une part plus importante de pouvoir de décision, on réduira d’autant le besoin de réunions et rencontres de toute sorte.»
Rappelons que l’Eustachois a œuvré pendant 25 ans dans le monde de l’éducation alors qu’il a, entre autres, été directeur général d’une commission scolaire durant six ans, directeur d’une école primaire durant cinq ans, directeur adjoint au secondaire durant trois ans et enseignant au secondaire durant quatre ans.
«À la suite de mon expérience vécue en milieu scolaire, renchérit M. Vallée, je propose que les écoles développent leur autonomie et que la commission scolaire leur alloue leur budget en conséquence. Je propose également que dans les écoles, une partie importante des budgets soit gérée par chaque enseignant qui prendra des décisions selon les besoins de ses élèves. Diminuons le nombre de réunions et permettons aux décisions de se prendre dans chaque milieu.»
Lucien Vallée a également été commissaire pendant trois ans, soit de 1991 à 1994, au sein de l’ancienne Commission scolaire de Saint-Eustache, et non pas au sein de la Commission scolaire des Patriotes comme il avait été écrit dans notre reportage de la semaine dernière. M. Vallée a aussi été délégué au sein de la Fédération des commissions scolaires du Québec.