Élections à Oka: Julie Tremblay-C. compte sur le jugement des électeurs

«La responsabilité et la gestion d’une ville, dit-elle, ce n’est pas un passe-temps ou une lubie passagère, c’est une tâche complexe qui demande beaucoup de doigté et de connaissances. Je pense que les citoyens d’Oka sauront reconnaître les candidats qui ont le plus à offrir en la matière ».

Le fait d’être natif ou d’avoir un capital de sympathie n’est pas suffisant selon elle. Il faut aussi démontrer une feuille de route probante autant en gestion qu’en communication. «Le maire actuel est loin de maîtriser l’art de la communication et nous sommes à l’ère où les citoyens veulent comprendre, être écoutés, consultés et impliqués.  En plus, il a offert une fin de non-recevoir aux autochtones, donc on ne peut espérer une amélioration des relations sous sa gouverne.  Je ne le vois certainement pas comme étant la personne de la situation en 2017.»

«D’un autre côté, l’autre candidate féminine est enceinte de son 3^e enfant qu’elle attend dans quelques semaines;  c’est très louable mais comment peut-elle réalistement croire qu’elle pourra jumeler son rôle de premier magistrat à celui de mère d’un bébé naissant et de 2 autres petits?», se questionne Julie Tremblay-C.

Elle ajoute : «J’ai bien peur que malgré ses bonnes intentions et sa soif de pouvoir, elle doive prendre un congé parental ou s’éloigner de ses fonctions de mairesse pendant au moins un certain temps, ce qui serait aussi bien normal pour le bien de son nourrisson.  Notre ville a de multiples projets et défis à relever, nous avons besoin de toute la disponibilité de son plus haut gestionnaire.  Déjà que l’autre candidate a très peu d’expérience en gestion, la ville risque de stagner pendant un bon moment pendant qu’elle apprend sur le tas et qu’elle jongle avec ses responsabilités personnelles. »

Différencier la personne et le rôle

Madame Tremblay-C. trouve important de différencier la personne et le rôle.  Elle explique qu’il ne s’agit pas d’évaluer la personnalité des individus mais plutôt de faire la part des choses quant au rôle qui est en jeu.  «On n’est pas là pour voter pour notre ami; on vote pour la personne qui va remplir une fonction sérieuse qui risque d’influencer le quotidien de notre famille pendant 4 ans.»

Tous les candidats sont de bonnes personnes mais ont-ils ce qu’il faut pour le rôle de maire; c’est la question à se poser, selon elle.

La ville d’Oka travaille avec un budget de plus de 6 millions de dollars, ne se classe pas parmi les meilleures au niveau de la gestion de ses avoirs, et ce, selon le palmarès des municipalités du Québec produit par HEC Montréal.) Avec tous les projets qui pointent, elle aura de grands défis en ce qui a trait à la mobilisation de ses ressources.

Elle termine ainsi: «Choisir Julie, c’est choisir la rigueur intellectuelle, une expérience professionnelle et personnelle pertinente et démontrée. C’est viser haut pour Oka et espérer rien de moins que le meilleur.  Choisir Julie, c’est la chance d’être entendu et de comprendre, c’est miser sur un futur brillant pour Oka, ses citoyens, ses familles, ses entrepreneurs, ses agriculteurs et ses ainés.»

Vous pouvez suivre sa campagne sur Facebook à l’adresse Julie Tremblay-C. – Pour l’amour d’Oka.