Des citoyens ont, entre autres, interrogé la mairesse Sonia Paulus sur les travaux de rinçage du réseau qui ont lieu actuellement.
«Nous aimerions savoir ce qui a été installé et avoir des explications claires sur ce que fait l’appareil», a indiqué un résidant après que la mairesse Paulus ait expliqué que la Ville avait installé sur le réseau, quelques jours auparavant, un système qui devrait régler les problèmes au cours des prochaines semaines. «Nous ne sommes pas la seule ville à avoir installé ce système», a-t-elle expliqué, affirmant que des employés municipaux avaient été visiter d’autres installations du genre. «C’est concluant», explique-t-elle.
Par contre, précise Mme Paulus, la Ville doit d’abord effectuer le travail de rinçage du réseau. La Ville travaille aussi de concert avec des représentants de la Chaire de l’eau potable, leur donnant accès à leurs données d’échantillonnage. Mme Paulus a même proposé au citoyen en question, qui représentait manifestement un groupe de résidants, de faire une visite pour répondre à ses questions.
Inversion de la circulation de l’eau
Ce problème survient alors que la Ville a inversé le sens de la circulation de l’eau dans ses infrastructures d’aqueduc depuis qu’elle est alimentée par une source d’eau potable provenant de son territoire plutôt que par la Ville de Deux-Montagnes – ce qui est à l’origine des travaux de rinçage du réseau qui s’effectuent secteur par secteur –, une explication que la mairesse a donnée à plusieurs reprises au cours des dernières assemblées mensuelles du conseil municipal.
Un ancien conseiller municipal marthelacquois, Normand Pelchat, a pour sa part déclaré durant la séance que «depuis le début de l’année, des gens ont acheté des produits et de l’eau en bouteille» et que dans certains cas, les coûts reliés à ces achats ont été de «plus de 200 $».La mairesse évalue pour sa part à une vingtaine de dollars le coût de ses propres achats reliés à ce problème.
Un autre citoyen nous a fait part, via le courriel, de ses interrogations sur les problèmes d’eau survenus au début du mois d’avril. Le Marthelacquois Jérémie Guindon demande: «Nous voulons l’heure juste des rapports de qualité de cette eau que nous buvons depuis décembre 2013.»