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Dix-sept femmes sont récompensées pour leur choix de carrière audacieux

Cette année, quatre filles représentant les centres de formation de la Commission scolaire de la CSSMI ont remporté des honneurs. Il s’agit de: Roxanne Lapointe, Bourse régionale du MELS, 800 $, Production laitière, Centre de formation agricole de Mirabel (CFAM); Marie-Pier Desormeaux-Moreau, Bourse régionale du MELS, 500 $, Production laitière, CFAM; Agathe Messier, Bourse régionale du MELS, 500 $, Dessin de bâtiment, Centre de formation des Nouvelles-Technologies; Josée L’Écuyer, Bourse d’Emploi-Québec Laurentides, 500 $, Mécanique de véhicules légers, Centre de formation professionnelle de l’automobile.

Dix-sept femmes sont récompensées pour leur choix de carrière audacieux

Publié le 01/05/2009

La direction régionale de Laval, des Laurentides et de Lanaudière du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport a salué l’ardeur de plusieurs jeunes femmes qui ont choisi de s’investir dans un métier non traditionnel par l’entremise du concours Chapeau, les filles!

Au total, dix-sept jeunes filles et femmes ont été désignées lauréates régionales du concours Chapeau, les filles! Parmi elles, 13 élèves de la formation professionnelle au secondaire et quatre étudiantes de la formation technique au collégial. Chacune a reçu une bourse variant entre 500 $ et 1 000 $.

Les lauréates sont Roxanne Lapointe, Anne Rocheleau, Anny Corbin, Émilie Hétu, Kimberly Hickey, Agathe Messier, Sylviane Raymond, Marie-Pier Desormeaux-Moreau, Korine G. Chabot, Marguerite Synnott, Karine Brunet, Calia Pilon, Christelle Gauthier, Daphné Labelle, Anne Rocheleau, Anaïs Blais, Josée L’Écuyer, Daphné Labelle, Constance Gratton et Christelle Gauthier.

Pour féliciter ces jeunes femmes, Emploi-Québec des régions de Laval, des Laurentides et de Lanaudière et ses partenaires régionaux ont remis six bourses de 500 $ pour souligner le fait qu’elles se sont démarquées par leur bonne connaissance du marché du travail dans le métier ou la profession choisie.

Le concours Chapeau, les filles! est organisé pour une treizième année consécutive par le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport. Il est financièrement soutenu par 22 partenaires, dont trois grandes centrales syndicales, des ministères, des organismes gouvernementaux, des fédérations scolaires et des entreprises privées. L’esprit du concours est de contrer les stéréotypes qui confinent les femmes dans des ghettos d’emploi, car il est indéniable, estime-t-on, qu’il reste une place à prendre par les femmes dans les domaines les plus rentables de l’économie québécoise.

Au total, depuis dix ans, les femmes ont marqué des progrès notables dans des domaines où elles étaient et sont encore sous-représentées. Selon le ministère de l’Éducation, des gains significatifs sont à signaler dans les programmes de la formation professionnelle, notamment en ébénisterie, dessin de bâtiment, conduite de machines industrielles, mécanique automobile et transport par camion.
À la formation technique, au collégial, la présence des femmes s’est accrue dans des programmes tels que Technologie de l’architecture, Technologie de la mécanique du bâtiment et Technologie du génie civil. Le programme Techniques de design industriel s’avère une autre formation qui enregistre une variation positive de son effectif féminin, entre 1999 et 2004.

Toutefois, le taux de féminité en formation professionnelle se situe à 11 % et à un peu moins de 20 % en formation technique. La concentration des femmes dans des emplois typiquement féminins s’avère un phénomène désavantageux sur le plan des conditions d’exercice et des salaires, ajoute-t-on.

Dans le même sens, selon les statistiques, le salaire des diplômées des formations traditionnellement masculines est supérieur à celui des diplômées des programmes à prédominance féminine.
«Les avancées sont réelles et nous encouragent à poursuivre nos activités en matière de promotion des métiers traditionnellement masculins, car cela a une influence certaine sur l’élargissement des choix professionnels. La diversification professionnelle est cruciale pour le positionnement des femmes. La pénurie de main-d’œuvre appréhendée est une occasion de modifier la répartition des femmes et des hommes dans une optique d’égalité», de conclure la responsable des communications, Sylvie Durocher.