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“Les infirmières sont à bout de souffle”, dit le syndicat

“Les infirmières sont à bout de souffle”, dit le syndicat

Publié le 11/04/2019

Les membres du Syndicat des professionnelles en soins des Laurentides (FIQ-SPSL) ont manifesté devant les bureaux de la Direction des ressources humaines du CISSS des Laurentides, le 28 mars, pour dénoncer les propositions de l’employeur pour éradiquer le temps supplémentaire (TS) et le temps supplémentaire obligatoire (TSO).

Les membres du Syndicat des professionnelles en soins des Laurentides (FIQ-SPSL) ont manifesté devant les bureaux de la Direction des ressources humaines du CISSS des Laurentides, le 28 mars, pour dénoncer les propositions de http://l’employeur pour éradiquer le temps supplémentaire (TS) et le temps supplémentaire obligatoire (TSO).

Qualifiant les conditions de travail actuelles de ses membres «d’insupportables» , Matthieu Parker-Labonté, président par intérim de la FIQ-SPSL, a profité de l’occasion pour rappeler à http://l’employeur l’importance d’avoir des postes attractifs et des mesures de rétention du personnel.

«Les infirmières, les infirmières auxiliaires et les inhalothérapeutes sont surchargées et à bout de souffle dans les Laurentides. Nous demandons à http://l’employeur d’offrir des postes stables de huit jours par deux semaines pour l’ensemble de nos membres» , a-t-il indiqué.

Selon le syndicat, les solutions proposées par http://l’employeur pour éradiquer le temps supplémentaire et le temps supplémentaire obligatoire sont inadaptées.

«Il [http://l’employeur] a procédé à l’affichage de postes instables sur plus d’un quart de travail, sur plusieurs centres d’activités, parfois même sur une distance de plus de 60 km, et ce, sans offrir des quarts de travail aux salariées à temps partiel travaillant déjà sur ces centres d’activités» , d’ajouter M. Parker-Labonté, indiquant en outre que «les décisions unilatérales de http://l’employeur augmentent l’insatisfaction des professionnelles en soins et accentuent la surcharge de travail vécue» .

«Il est temps de procéder à une réelle organisation du travail. Des solutions concrètes ont été proposées par le syndicat, mais http://l’employeur fait la sourde oreille. Que ce soit ici dans les Laurentides ou ailleurs au Québec, l’utilisation du temps supplémentaire obligatoire comme mode de gestion ne peut plus durer» , de conclure le président par intérim de la FIQ-SPSL.

Réactions du CISSS

Au CISSS des Laurentides, Thaïs Dubé, de l’équipe des communications, a indiqué qu’une rencontre entre Nancy Bédard, présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec – FIQ, et Mario Cianci, directeur des ressources humaines du CISSS des Laurentides, avait eu lieu et qu’à cette occasion, M. Cianci aurait réitéré que la stabilité des postes est un enjeu primordial pour l’organisation.

«D’ailleurs, d’expliquer Mme Dubé, le CISSS des Laurentides offre présentement à l’affichage plus de 126 postes à temps complet sur des quarts stables de jour, soir ou de nuit et 98 postes qui incluent de la rotation sur deux quarts de travail.»

C’est donc un total de 224 postes à temps complet qui sont disponibles et qui, estime la direction du CISSS, «auront pour effet d’améliorer les conditions de pratique des professionnels en soins infirmiers» .

«Il est important de noter que le tout constitue une première étape en vue d’améliorer la stabilité du personnel sur des postes à temps complet, diminuer le temps supplémentaire et cesser le temps supplémentaire obligatoire. À ce sujet, le CISSS des Laurentides rappelle que le recours au temps supplémentaire obligatoire n’est pas une pratique de gestion courante ni valorisée» , a conclu Thaïs Dubé.