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Deux-Montagnes: Jamshid Ghavami veut réinstaurer un climat de confiance

François Racine

Deux-Montagnes: Jamshid Ghavami veut réinstaurer un climat de confiance

Publié le 18/10/2013

Candidat indépendant au poste de maire de Deux-Montagnes, Jamshid Ghavami entend réinstaurer un climat de confiance entre électeurs et élus. Transparence et proximité sont les maîtres mots de son programme.

«Le véritable but de la gouvernance municipale, c’est de travailler dans l’intérêt des citoyens. Car en fin de compte, ce sont eux qui paient les taxes et ce sont ces taxes qui paient le salaire des élus et des employés municipaux», a‑t‑il dit en conférence de presse.

Avec le climat actuel qui entoure le monde politique, une certaine méfiance s’est installée envers les élus, constate le candidat. Aussi, celui‑ci a énoncé plusieurs propositions concrètes pour instaurer un climat de confiance. En premier lieu, autour de la procédure d’appels d’offres, sujet hautement sensible, il s’engage à publier toutes les informations entourant les appels d’offres sur le site Web de la Ville, incluant le coût estimé original, le prix des soumissions et le coût final après exécution.

Pour faciliter le dialogue entre citoyens et élus, le candidat s’engage à ouvrir son bureau autant que possible aux Deux-Montagnais. Il propose également la tenue de réunions citoyennes une fois par trimestre, une invitation, dit‑il, pour les citoyens et les élus à une discussion ouverte où le partage des suggestions et des idées nouvelles sera privilégié. «Au cours de cette campagne, j’ai réalisé que de nombreux habitants avaient d’excellentes idées pour l’avenir de la ville», d’indiquer M. Ghavami.

Enfin, il propose d’instaurer un forum en ligne sur le site Web de la Ville pour permettre à chacun d’échanger sur des problèmes quotidiens, mais aussi de faire part de ses doléances. «Cela donnera l’assurance à chaque citoyen que sa voix est entendue», croit le candidat à la mairie.

Même s’il est indépendant, Jamshid Ghavami dit ne pas vivre cette situation comme un handicap, mais plutôt comme un atout. C’est pour lui, assure‑t‑il, l’occasion d’éliminer la politique partisane. «Si je suis élu maire, je travaillerais avec des conseillers provenant d’autres listes. Mais ce n’est pas un problème. Le conseiller est là pour défendre les intérêts de son district et des électeurs, pas pour suivre l’avis de son parti ou de son chef.»

Sur le fond, le candidat a prévu un plan d’action basé sur la maîtrise budgétaire: «Je ne veux pas couper dans les dépenses, mais dépenser intelligemment», indique celui qui veut travailler main dans la main avec les villes voisines, notamment pour minimiser les coûts des services partagés (9‑1‑1, services de police et d’incendie).

Encouragé par le bon accueil des citoyens, Jamshid Ghavami indique qu’il va poursuivre son porte-à-porte, aidé de son fils, Sasha, jusqu’au 3 novembre, jour d’élections municipales. «Ils apprécient mes projets, car ils sont tous clairement chiffrés!» de conclure M. Ghavami.