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Photo Benoît Bilodeau

Vous souhaitez aider les gens touchés par les inondations? Voici une liste de villes et de municipalités qui sollicitent l’aide de citoyens.

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Photo Benoît Bilodeau

Le maire de Deux-Montagnes, Denis Martin, se rend chez des résidents de la 10e Avenue pour s’enquérir de leur situation.

Deux-Montagnes impressionne avec sa digue temporaire

Publié le 24/04/2019

Texte de Cédric Ouellet, collaboration spéciale – La Ville de Deux-Montagnes a fait preuve de prévoyance en construisant une digue temporaire de 300 mètres, afin de tenter de limiter les dégâts causés par les inondations qui touchent plusieurs villes et municipalités de la région des Laurentides.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que les 3 000 blocs de béton qui forment cette digue ont permis de limiter les dégâts, jusqu’à présent. Bien que l’eau ait réussi à se frayer un léger chemin, aucune maison n’a été inondée pour le moment.

Le résultat est même plutôt impressionnant, puisqu’en date de dimanche dernier, le niveau de l’eau du lac des Deux Montagnes était à 24,20 mètres et lors des inondations de 2017, avec ce même niveau d’eau, plusieurs maisons avaient déjà été inondées.

Apprendre de 2017

Le maire de Deux-Montagnes, Denis Martin, a bien appris des évènements de 2017 et depuis ce jour, la Ville a multiplié les démarches pour mettre en place une digue permanente au lac des Deux Montagnes, mais le projet n’a pas eu le temps de se concrétiser.

«À la suite des inondations de 2017, la Ville a travaillé fort pour éviter que ça se reproduise. Nous avons donc ciblé deux points d’entrée par lesquels l’eau peut venir inonder les maisons. Par la suite, on a fait des plans pour construire une digue permanente, mais ceux-ci ont été approuvés trop tard au mois de février, pour la mettre en place cette année» , a mentionné le maire, en entrevue téléphonique, dimanche dernier.

Il a également expliqué qu’une membrane géotextile était placée entre les blocs de béton pour empêcher l’eau de passer et que des sacs de sable permettaient de colmater les brèches.

Une préparation adéquate à Oka

Outre Denis Martin, le maire d’Oka, Pascal Quevillon, a également senti que la préparation avait été plus adéquate qu’en 2017.

«Le fait que la ministre de la Sécurité publique du Québec, Geneviève Guilbault, a sonné l’état d’alarme plus tôt, nous avons eu le temps de mettre en place des mesures avec les autorités pour nous préparer au pire» , a-t-il affirmé, lorsque rencontré, dimanche.

L’une de ces mesures était la présence de l’équipe équestre de la Sûreté du Québec. Deux chevaux ont ainsi été «mobilisés» avec deux cavalières pour intervenir dans les endroits où l’accès serait impossible à pied ou en automobile.

Élan de solidarité

Lorsqu’une situation négative arrive dans la vie, il est toujours plaisant de voir les gens s’entraider dans un but commun.

À Deux-Montagnes, comme ailleurs dans la région, des centaines de bénévoles ont mis la main à la pâte afin d’aider à remplir les sacs de sable. Parmi les bénévoles se trouvait Kate Kilganan, résidente de Deux-Montagnes, qui a choisi par altruisme, de prêter son temps pour remplir des sacs destinés à la digue temporaire.

«C’était important pour moi, en tant que résidente de Deux-Montagnes, qui n’est pas touchée par les inondations, de venir aider à remplir des sacs de sable pour les gens dans le besoin» , a-t-elle mentionné lorsque questionnée à ce sujet, en rajoutant qu’en 2017, elle avait également aidé des amis victimes des inondations.