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Photo Nicolas T. Parent

Une résidante de Sainte-Marthe-sur-le-Lac prend possession d’une boîte de jeux et de jouets.

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La première phase de l’opération s’est déroulée le 1er décembre dernier.

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Voici l’allure de la salle en marge de la distribution de boîtes.

Des jouets pour 364 enfants de Sainte-Marthe-sur-le-Lac

Publié le 24/12/2019

Un élan inspirant de générosité se poursuivait à Sainte-Marthe-sur-le-Lac, le dimanche 15 décembre, avec la tenue de la deuxième phase de l’Opération magie de Noël pour les sinistrés. En effet, le «père Noël» et ses lutins ont été fort généreux à l’endroit d’enfants de familles touchées par les événements malheureux du printemps dernier, alors qu’on leur offrait des boîtes de jeux et de jouets de toutes sortes, usagés et neufs, à quelques jours seulement du réveillon.

Votre hebdomadaire a publié, dernièrement, un article annonçant la première phase de cette initiative chapeautée par Caroline Landry, étant elle-même une résidante de ce territoire des Basses-Laurentides. On effectuait des dons issus d’une collecte de décorations de Noël destinées aux familles sinistrées, au premier jour de décembre, à des locaux situés au deuxième étage du Centre sportif Extrême Évolution.

Or, suite à la couverture médiatique provinciale de cette journée, des gens généreux de la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean se sont mobilisés et ont contacté les organisateurs d’ici, pour faire un don gigantesque de jeux et jouets destinés aux enfants sinistrés. Le tout a été livré à Sainte-Marthe-sur-le-Lac. C’est ainsi que la deuxième phase de l’opération s’est enclenchée, comme ça, spontanément.

«Nous avons aidé près de 150 familles lors de la première phase, avec les décorations. La salle, ici, était pleine à craquer, nous en avions de toutes les sortes; des sapins, décorations intérieures, extérieures… nommez-les. Même qu’il en reste encore, aujourd’hui, pour les gens qui viennent chercher leurs boîtes» , de mentionner Élizabeth Leroux, l’une des trois personnes qui se sont greffées au fameux projet de Mme Landry. On compte également, sur place, son frère Alexandre et une autre citoyenne, Annie Laferrière.

«Donc, à la suite de la couverture médiatique, la Caserne de jouets du Saguenay nous contactait. Ils ont vu le reportage à la télévision. Ce geste de leur part n’était aucunement prévu. Nous avons dit oui, c’est certain que l’on accepte! C’est comme si le père Noël nous contactait par téléphone du pôle Nord!»

Plus de 350 enfants!

Cette organisation saguenéenne, qui œuvre auprès des jeunes défavorisés, souhaitait offrir une ribambelle de joujoux. Aucune limite. En tout, les bénévoles ont reçu 155 inscriptions de la part de citoyens en besoin. «Nous avons enregistré ces demandes et étions en mesure de leur offrir des boîtes. Ces inscriptions représentent 364 enfants! Nous avons trois jouets usagés, un jouet neuf et un livre pour chacun de ceux-ci.»

En date du 15 décembre, au jour J, on dénombrait une dizaine de bénévoles qui s’affairaient à accueillir les gens et leur remettre leur fameuse boîte de carton, soit une ou deux par famille. Le tout représente un effort et une mobilisation considérables, mais la récompense, le chèque de paie pour ces instigateurs inspirants, est de voir les sourires, la joie et la gratitude sur les visages des jeunes et de leurs parents.

«Essentiellement, comme organisateurs, nous sommes quatre. Nous étions une douzaine de personnes pour monter ces boîtes au deuxième étage. Nous avions, en tout, huit palettes livrées par camion!»

Plusieurs témoignages

Il faut dire que des familles ont perdu beaucoup, pratiquement tout, suite à la crue printanière. Certains n’ont malheureusement plus les moyens financiers afin d’acheter des décorations de Noël et d’offrir des cadeaux aux membres de leurs maisonnées.

«Une dame est venue aujourd’hui, et nous parlait. Elle est devenue soudainement très émotive» , de raconter Mme Leroux. La bénévole a rencontré cette citoyenne qui a dépensé des économies pour remettre sa maison endommagée en état. Or, une partie de l’argent amassé était destinée a priori aux études de ses enfants. Des histoires de ce genre, les bénévoles en ont entendu un certain nombre au cours de la journée.

Ce geste représente donc une dose d’amour immense et inestimable pour les sinistrés qui en bénéficient. «Pour plusieurs, il s’agit d’un énorme soulagement. Nous avons reçu des remerciements sincères, même que certains nous ont serrés dans leurs bras, les larmes aux yeux. Les gens apprécient tellement» , de conclure Élizabeth Leroux, elle qui fut qualifiée, comme ses collègues, «d’ange et d’idole» par une femme qui passait par le local de Sainte-Marthe-sur-le-Lac.