À cette occasion, 11 survivants ont ainsi ouvert le Relais, puis 67 étudiants et enseignants ont marché toute la nuit. Entièrement organisé par les jeunes dans le cadre d’un projet personnel au volet alternatif, le Relais pour la vie jeunesse est la preuve que la jeune génération contribue à sauver plus de vies avec la Société canadienne du cancer.
«J’ai plusieurs personnes de ma famille qui ont été touchées par le cancer. Étant plus jeune, j’ai participé à plusieurs Relais pour la vie. C’est un événement inoubliable et c’est seulement dans un Relais que nous pouvons retrouver cette ambiance de solidarité. C’est ce qui m’a donné le goût d’en organiser un pour faire vivre cette expérience aux étudiants de mon école», raconte Charlotte Benoît, coprésidente du comité organisateur. «J’ai énormément appris dans l’organisation de ce projet. J’ai appris à devenir un leader, à guider mon comité organisateur et j’ai touché à toutes les facettes de l’organisation d’un événement. Nous avons dû rester déterminés, car la collecte de fonds ce n’est pas facile. C’est un très gros projet et nous avons réussi à rester motivés jusqu’à la fin, même après 12 h de marche, l’énergie et l’ambiance était toujours là. Nous sommes très fières d’avoir organisé cette nuit et d’avoir sensibilisé les élèves de l’école à l’importance de s’impliquer afin de faire de notre futur un monde sans cancer.» 
Le comité organisateur tient à remercier les bénévoles et les donateurs pour cette belle réussite. C’était une occasion unique de recueillir des fonds, mais aussi de célébrer la vie, rendre hommage aux personnes touchées par le cancer et lutter contre la maladie. Merci également aux commanditaires: ComédiHa!, Maxi, Entre nous et l’oeuf, Persil et compagnie et Amaro, ainsi qu&#8217;aux parents, à l’école Liberté-Jeunesse et à la Société canadienne du cancer pour leur soutien dans l’organisation de ce projet.

En conférence de presse, le mardi 19 juin, on précisait que les profits générés (ils s’élevaient à 107 000 $ l’an dernier) par l’événement serviront au déploiement d’un nouveau service de médecine nucléaire et à l’achat des équipements requis. C’est d’ailleurs la mission de la Fondation de soutenir la mission de l’Hôpital Saint-Eustache dans l’acquisition d’équipements qui ne sont pas financés par le ministère de la Santé et des Services sociaux. Ceux que l’on souhaite acquérir favoriseront le dépistage précoce du cancer de façon plus efficace, une des clés essentielles dans la lutte contre cette maladie.
«C’est facile à comprendre, plus on détecte rapidement la maladie, mieux on peut la traiter et les demandes d’équipements vont en ce sens» , de confirmer le président de la Fondation, Jacques Pelletier, qui se réjouit par ailleurs de voir de nouvelles têtes joindre les rangs de son organisme et en assurer ainsi la pérennité.
<h3>L’importance de s’impliquer</h3>
De fait, cette année, le comité organisateur du Master de golf tourne les réflecteurs vers la relève en associant l’événement à de jeunes professionnels et entrepreneurs, lesquels bénéficieront de l’appui de deux parrains d’honneur, le Dr Éric Auger, anesthésiologiste, et Serge Dion, président de Jardin Dion, tout récemment récompensé pour son engagement bénévole, lors du Gala Stellar de la Chambre de commerce et d’industrie Thérèse-De Blainville (CCITB).
«C’est important de s’impliquer et de bien choisir ses causes. La Fondation Hôpital Saint-Eustache est tellement une belle organisation. Tout ce qu’elle touche se transforme en succès, parce que tout le monde y croit» , de dire M. Dion, qui ajoutait avoir été vivement impressionné par sa visite récente du Centre de cancérologie et de dialyse. «Nous sommes chanceux et choyés d’avoir ça dans la région, mais il faut continuer de travailler pour amasser des sous pour les équipements. On a besoin de tout le monde» , a-t-il plaidé, en pointant notamment ceux qui prendront désormais le relais.
<h3>La relève</h3>
Ce comité de la relève, au fait, se compose d’Antoine Bibeau (Construction Desormeaux &amp; Bibeau), Stéphan Charron (Fenêtres Magistral), Caroline Dion (Jardin Dion), Hugo Lamoureux (IGA Extra Lamoureux), Pierre-Marc Langlois (Groupe JCL), Dr Dominic Legault, omnipraticien d’urgence, Mylène Pepin (SIM Bâtiments d’acier et Séchoirs à bois), Annie St-Georges (Assurances St-Georges) et Philippe Woodrough, architecte.
Arrivé à l’Hôpital de Saint-Eustache il y a deux ans, le docteur Legault dit s’être rapidement intéressé aux activités de la Fondation et souhaite désormais y participer davantage. «Sur le terrain, je dois parfois annoncer de mauvaises nouvelles à des patients. Quand une personne append qu’elle a un cancer et qu’on lui dit qu’elle pourra être traitée chez elle, dans sa cour, ça change beaucoup de choses. Je peux en témoigner» , de dire ce dernier.
À noter que vous pouvez contribuer au succès de l’événement en vous y associant comme partenaire, tout comme vous pouvez y prendre part concrètement, en défiant le parcours du Club Le Mirage. Pour informations: Hélène Chrétien, 450 473-6811, poste 42351.
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Participez au 25 Master de golf de la Fondation Hôpital Saint-Eustache

Pour un, son ami et ancien collègue, l’ex-maire de Saint-Eustache, Guy Bélisle, a bien voulu, alors qu’il venait tout juste d’apprendre la nouvelle, livrer un bref, mais vibrant témoignage. «Il nous laisse le souvenir d’une personne dévouée, passionnée, intègre, loyale. Il était authentique. Il était attaché à ses valeurs dont il faisait bénéficier tout son entourage. Il est décédé dans sa ville qu’il aimait tant, Deux-Montagnes et dont il était l’ancien maire. À ses enfants, petits-enfants, à ses proches, mes sincères condoléances. Je partage votre tristesse. Repose en paix, cher Jean-Guy!» de mentionner M. Bélisle, par courriel
<h3>Les quatre mousquetaires</h3>
De son côté, Jacques Hébert, ancien attaché politique du défunt lorsque celui-ci a été député, aime à dire que c’est avec M. Bergeron qu’il a appris à faire de la politique, il y a maintenant 29 ans.
«Ma première investiture, ma première campagne électorale, ma première victoire électorale en 1989. Ce que je retiens de Jean-Guy: un homme authentique, déterminé, généreux, curieux, moqueur et enfin, profondément loyal. La dernière fois que je lui ai parlé, voilà maintenant un an, il m’a beaucoup touché en me disant qu’il était bien fier de ce que nous étions devenus ses trois mousquetaires comme il nous appelait, moi, Claude Carignan et Christian Bellemare. Les trois mousquetaires étaient quatre, Jean-Guy, tu sais qui est le quatrième. Merci pour tout Jean-Guy Bergeron, tu étais aimé» , d’écrire celui qui est maintenant conseiller politique pour le sénateur Claude Carignan.
De son côté, le sénateur Claude Carignan, justement, se souvient que M. Bergeron a été la première personnalité politique qu’il a rencontrée lorsqu’il est arrivé dans la région, en 1990, en devenant membre de l’exécutif libéral du comté de Deux-Montagnes.
«Nous étions en pleine crise constitutionnelle à la suite de l’échec de Meech et M. Bergeron m’avait impressionné par la place qu’il laissait à ses militants pour exprimer leur point de vue, particulièrement lors des audiences du comité Allaire. Il était profondément respectueux de ses militants. Il avait alors démontré un attachement au Québec qui ne trahissait pas ses racines de l’Union nationale. Reposez en paix, Monsieur Bergeron» , de souligner celui qui a été maire de Saint-Eustache de l’an 2000 jusqu’à sa nomination comme sénateur en 2009.
Aujourd’hui directeur général de la Ville de Saint-Eustache, Christian Bellemare a, lui, côtoyé Jean-Guy Bergeron quotidiennement pendant trois ans, de 1991 à 1994, alors qu’il occupait les fonctions d’attaché politique de ce dernier au moment où il a été député de Deux-Montagnes.
«Jean-Guy était un homme remarquable par sa simplicité et sa grande humanité. Tous ses collègues de l’Assemblée nationale aimaient cet homme doux et bon. Toujours disponible pour rendre service aux députés de sa formation politique, il ne s’attendait jamais à un retour en échange. Un monsieur d’une gentillesse infinie. Je l’ai vu pour la dernière fois vendredi dernier, à l’hôpital. Bien qu’affaibli, il avait toujours sa lucidité et sa légendaire vivacité d’esprit. Après toutes ces années, notre complicité était bien vivante et elle le demeurera pour l’éternité. Salut Jean-Guy!» de témoigner, enfin, Christian Bellemare.
Funérailles ce samedi 7 juillet 

Rappelons, enfin, que M. Bergeron, époux de feu Doris Frenette, laisse dans le deuil ses enfants Jean Yves et France (Roger Gosselin), ses petits-enfants Anik, Julie Andrée (Jhon Edinson), Jonathan (André-Anne), Émilie (Sébastien), ses arrières-petits-enfants Caliana, Santiago et Alice, ainsi que plusieurs autres parents et amis.
Ses funérailles auront lieu ce samedi 7 juillet, à 11 h, en l’église Saint-Agapit, située au 1002, chemin Oka, à Deux-Montagnes. Sa famille recevra les condoléances dès 10 h, au même endroit.

Des témoignages de respect à l’égard de Jean-Guy Bergeron

Des élèves de Liberté-Jeunesse amassent 8 167 $ au Relais pour la vie jeunesse