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Photo Nicolas T. Parent

Citoyens du secteur, travailleurs et membres de médias québécois étaient présents, en prévision du transport de cette maison modulaire.

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Il fallait être très vigilant lorsque venait le temps de sortir cette maison modulaire de son terrain.

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La maison modulaire est finalement transportée par camion vers un site de démolition.

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Photo Nicolas T. Parent

Voici un crochet et des câbles servant à soulever le bâtiment de quelques dizaines de tonnes.

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Photo Nicolas T. Parent

Les travailleurs ont soulevé cette maison modulaire pour la déposer sur un transporteur.

Des dizaines de maisons soulevées, transportées et démolies

Publié le 22/08/2019

Un peu moins de quatre mois se sont écoulés depuis la rupture de la digue à Sainte-Marthe-sur-le-Lac. Depuis quelques jours déjà, des citoyens touchés par les dernières inondations voient certaines maisons être soulevées et transportées hors de leur quartier, pour être démolies.

Résidants, curieux et membres des médias assistaient à une scène de grands travaux sur la 26e Avenue du Domaine, le lundi 19 août, en milieu d’avant-midi.

En effet, une brochette de travailleurs s’affairait à soulever l’une des maisons modulaires endommagée, située au fond de cette rue, pour l’inspecter et la «déposer» avec précaution sur une longue remorque tirée par camion.

Un travail de géant

Jean Doré était sur place. Il est un entrepreneur mandaté par la famille Langlois (Groupe JCL), propriétaire des lots du Domaine modulaire.

«Jusqu’ici, nous avons démoli 42 résidences qui étaient situées sur leurs terrains, explique-t-il, avant de dire, du même souffle, une rencontre a eu lieu avec ces propriétaires en prévision des travaux, afin de déterminer de quelle façon on devait effectuer la tâche.»

«Cette rencontre fut primordiale, puisque nous devions discuter d’une contrainte au niveau des conduits, des tuyaux de plastique situés dans le sol. On ne veut pas les briser, car les propriétaires des lieux souhaitent les réutiliser» , poursuit-il.

Comme mentionné, aux dires de M. Doré, ces maisons mobiles sont alors soulevées par grues, mises sur un «transporteur» , pour prendre le chemin d’un site de démolition, loin des yeux curieux.

Les résidences sont par la suite réduites en morceaux par une pelle mécanique. L’étape ultime est d’envoyer ces résidus à l’extérieur, à une usine «sous autorité» du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.

«Seulement deux résidences ont été démolies ici même, pour nous laisser de l’espace de travail. Au moment où je vous parle, il nous reste 18 maisons à démolir, sur une soixantaine au total» , ajoute Jean Doré. C’est donc de 5 à 6 bâtiments qui sont transportés hors du site, par jour.

«Ces terrains seront nettoyés et gazonnés, totalement revitalisés, puis remis à leurs propriétaires. C’est notre mandat. Ces derniers feront des travaux par la suite, lorsque la digue sera terminée, afin d’y réinstaller des maisons modulaires.»

Et la digue?

D’ailleurs, les travaux de reconstruction de la digue commençaient lundi dernier. Des travailleurs ont installé des clôtures de sécurité, pour établir un périmètre, ensuite déboiser, puis enlever le couvert végétal sur la digue existante.