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Photo Christian Asselin

Entourant Marie-Hélène Thorn (2e à partir de la droite) et Marie-Hélène Proulx (2e à partir de la gauche), on reconnaît notamment le directeur de la PDM, Michel Perron (à l’extrême gauche), et Donald Clermont, enseignant en éducation physique (à l’extrême droite).

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Julie Thorn, alors qu’elle était finissante à la PDM en 2012.

Des défibrillateurs d’entraînement offerts à la PDM

Publié le 21/02/2020

En vertu du don de 650 $ remis par le Fonds Julie Thorn, la polyvalente Deux-Montagnes sera dorénavant équipée de quatre défibrillateurs d’entraînement et d’autant de mannequins afin de permettre aux élèves de s’exercer.

La plupart des écoles secondaires du Québec sont aujourd’hui équipées de défibrillateurs externes (DEA). Le hic, c’est que pour savoir comment l’utiliser, il n’existe qu’une solution: être formé sur des défibrillateurs d’entraînement. C’est là que le Fonds Julie Thorn entre en jeu.

Le 21 février 2012, il y a donc huit ans jour pour jour, une tragédie se produisait à la polyvalente Deux-Montagnes lorsque Julie Thorn, 16 ans, élève de 5e secondaire, s’effondrait au sol lors de son cours d’éducation physique. En arrêt cardiorespiratoire, les manœuvres de réanimation lui ont été prodiguées par son enseignant, en vain. Aurait-elle pu être sauvée si l’école avait été munie de défibrillateurs externes? La question demeure.

«On ne sait pas si ça aurait pu aider. On ne connaît pas non plus la cause exacte du décès, mais s’il y avait eu un DEA, peut-être que ma sœur serait encore en vie» , a expliqué Marie-Hélène Thorn, rencontrée à la polyvalente Deux-Montagnes, le 13 février.

Depuis le décès de sa sœur, Marie-Hélène et une amie proche de la défunte, Marie-Hélène Proulx, font des pieds et des mains afin d’éviter qu’un tel drame se reproduise. La création du Fonds Julie Thorn, qui a déjà amassé quelque 12 000 $ depuis sa création, est un bon exemple des efforts déployés.

«En apprenant le décès de Julie, de poursuivre Marie-Hélène Proulx, j’ai été ébranlée et j’ai voulu poser un geste concret qui ferait la différence. J’ai donc pensé à créer un fonds qui nous permettrait d’amasser des sous afin d’équiper les écoles de défibrillateurs de formation.»

En 2015, 1 235 $ ont été remis par le Fonds Julie Thorn à l’école secondaire Calixa-Lavallée de Montréal-Nord. Cette somme a servi à l’achat d’un DEA d’entraînement. Depuis, le Fonds Julie Thorn, grâce au concours de la Fondation ACT, a remis en moyenne 600 $ par année pour de la formation ou l’achat de DEA pour des écoles.

«Dans les prochaines années, nous visons à équiper les écoles de la région avec du matériel de formation en lien avec la formation obligatoire pour les élèves de 3e secondaire» , d’ajouter Marie-Hélène Thorn.

De nombreux efforts

Lancer un fonds de cette envergure ne se fait pas en criant ciseau. Les deux demoiselles l’ont appris assez rapidement, elles qui ont multiplié les efforts au cours des huit dernières années afin de garder les coffres du Fonds Julie Thorn bien remplis.

«Nous avons fait un nage-o-thon, en 2013, puis un quilles-o-thon par la suite. Nous avons reçu aussi de nombreux dons de la population qui nous ont permis de donner des sommes pour assurer la formation des élèves de 3e secondaire» , de dire Mme Thorn, rappelant à la population qu’il est facile de donner en visitant le site Internet de la Fondation du Grand Montréal au [http://fgmtl.org] et en sélectionnant: «Donner à un fonds existant» . Il faut évidemment choisir le Fonds Julie Thorn. Une page Facebook au nom de «Fonds Julie Thorn» a aussi été créée.

Les deux «Marie-Hélène» réfléchissent actuellement à la prochaine activité de collecte de fonds qu’elles organiseront pour amasser de l’argent. Suivez-les sur Facebook.