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Des chiffres qui réjouissent le maire Marc Lauzon

Le maire de Deux-Montagnes, Marc Lauzon.

Des chiffres qui réjouissent le maire Marc Lauzon

Publié le 26/06/2009

À la veille des élections municipales, le maire de Deux-Montagnes, Marc Lauzon, avait d’excellentes raisons de se réjouir puisqu’il a présenté des états financiers montrant un surplus budgétaire de l’ordre de 217 000 $ et une baisse de la dette de 2 265 000 $. Le surplus de l’année 2008 permet, du coup, de gonfler le surplus accumulé de la Ville de Deux-Montagnes à 642 000 $.

Les états financiers déposés font également état d’une augmentation des actifs corporels de la Ville, qui sont maintenant d’une valeur de 2 144 000 $. Ces actifs consistent, entre autres, en l’amélioration des rues, des édifices municipaux et communautaires, l’acquisition de matériel essentiel, le réaménagement de nombreux parcs, l’acquisition de terrains et la mise à niveau de l’usine de filtration d’eau potable.

Surtout, M. Lauzon était heureux de dévoiler les résultats d’une analyse de la performance de gestion de l’administration municipale de Deux-Montagnes, effectuée par la firme Raymond Chabot Grant Thornton, groupe vérificateur des finances publiques de Deux-Montagnes. Cette analyse en vient à la conclusion que «parmi l’ensemble des villes du Québec dont la population se situe entre 15 000 et 25 000, la ville de Deux-Montagnes a le ratio de coût des services (dépenses nettes) per capita le moins élevé». Les autres villes qui ont fait l’objet de cette analyse sont celles de Saint-Basile-le-Grand, Mont-Saint-Hilaire, Candiac, Sainte-Catherine, Saint-Lazare, Beloeil, Varennes, La Prairie, Chambly, Saint-Constant, L’Ancienne-Lorette, Saint-Augustin-de-Desmaures, Joliette et Magog.
«[Cela] signifie que Deux-Montagnes offre une qualité de services comparable, mais au meilleur coût que l’ensemble des autres villes de même envergure. En outre, [l’étude] soulevait que le coût de la taxation, per capita, est le plus bas parmi les villes du Québec étudiées. Deux-Montagnes se démarque donc d’une part par l’importance des revenus provenant de ses services rendus et, d’autre part, par la grande diversité de ses sources de revenus», a commenté, dans un communiqué de presse, le maire Lauzon à la suite de la séance ordinaire du mois de juin du conseil municipal deux-montagnais.

Aussi, la firme Raymond Chabot Grant Thornton a procédé à une analyse financière de l’édifice Jean-Guy-Bergeron où est située la gare Deux-Montagnes, immeuble que la Ville de Deux-Montagnes a transféré à la Corporation du Manoir Grand-Moulin afin «d’en améliorer la rentabilité». Selon cette étude, la vente de l’immeuble a permis «à la Ville de générer des revenus de 36 000 $ au lieu d’un déficit de 81 000 $, ce qui permettra […] d’économiser 117 000 $ par année, de façon récurrente».

Devant ces chiffres, le maire de Deux-Montagnes a finalement eu ce commentaire: «Nous travaillons très fort pour redresser la situation financière de la Ville et je suis très content de pouvoir annoncer à nos citoyens que nos efforts collectifs portent leurs fruits.»