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Dérapage au Cinéma Saint-Eustache: une projection privée pour les jeunes

La Ville de Saint-Eustache, la Caisse Desjardins de Saint-Eustache–Deux-Montagnes et le concessionnaire automobile Mitsubishi/Nadon Sport ont décidé de faire profiter des élèves du secondaire d’une projection spéciale du film Dérapage.

Dérapage au Cinéma Saint-Eustache: une projection privée pour les jeunes

Publié le 03/06/2012

Des élèves du cinquième secondaire de l'école secondaire des Patriotes, à Saint-Eustache, auront droit à une projection privée du film de Paul Arcand, Dérapage, les 5 et 9 juin, au Cinéma Saint-Eustache.

L’événement est en fait un cadeau de la Ville de Saint-Eustache, de la Caisse Desjardins de Saint-Eustache–Deux-Montagnes et du concessionnaire automobile Mitsubishi/Nadon Sport qui se sont concertés pour acheter 250 billets d’entrée afin de permettre à ces jeunes de voir le film coup-de-poing qui révèle les conséquences dramatiques d’une attitude téméraire et insouciante au volant.

En conférence de presse, mercredi dernier, les partenaires de cette initiative et la directrice adjointe de l’école secondaire des Patriotes, Anne-Marie Dubé, ont rappelé l’importance de sensibiliser les jeunes aux dangers de l’alcool et de la vitesse au volant.

Le film Dérapage lance un excellent message préventif, croient-ils. C’est ainsi qu’ils ont convaincu Marc-André Lavoie, le propriétaire de Cinéma Saint-Eustache, d’organiser deux projections de ce film pour les étudiants.

Le maire de Saint-Eustache, Pierre Charron, constate que les campagnes de sensibilisation des dernières années n’ont pas su convaincre les jeunes de conduire moins vite. Selon lui, même si le bilan routier s’améliore, le problème demeure.

«Nous pensons que les propos de ce film sont assez puissants pour convaincre des jeunes de changer leur comportement sur la route», s’est empressé d’ajouter le maire Charron.

L’agent relationniste du Service de police de Saint-Eustache, Normand Brulotte, qui s’occupe aussi de prévention auprès des jeunes, abonde dans le même sens. Il estime que Paul Arcand a visé juste en faisant témoigner des jeunes devant les caméras.

«Ce sont des jeunes touchés à la base. La portée du message est plus efficace auprès des jeunes; il est moins moralisateur que s’il venait des parents», a souligné l’agent Brulotte qui est aussi responsable du programme Prévention auprès des jeunes du secondaire.

Les campagnes de prévention, les chiffres et les statistiques n’ont pas d’effet sur les jeunes, fait-il remarquer. «Ils se sentent “téflon”, ce n’est pas pour eux», précise l’agent Brulotte.

Depuis le début de sa tournée de prévention en vue du bal des finissants, le 15 mai, le policier constate que les jeunes n’élaborent pas de plan B, au cas où ils ne seraient pas en état de conduire une fois la fête terminée. «Ils n’ont pas encore cette capacité d’anticiper», a-t-il déploré.

La direction de l’école secondaire des Patriotes a déjà remis quelque 230 billets à ses élèves et compte en acquérir une centaine supplémentaire pour que ceux du quatrième secondaire puissent y assister.