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Denise Beaudoin: «Je l’ai [Mme Marois] toujours appuyée… »

La députée réélue dans Mirabel, Denise Beaudoin, a applaudi à sa réélection et à celle du Parti québécois.

Denise Beaudoin: «Je l’ai [Mme Marois] toujours appuyée… »

Publié le 05/09/2012

La députée sortante de Mirabel, la péquiste Denise Beaudoin, a été réélue, mardi soir dernier, pour un deuxième mandat consécutif, son troisième en tout depuis qu’elle a été élue pour la première fois à l’Assemblée nationale, en 2003.

Mme Beaudoin a remporté la victoire avec 3 300 votes de plus que sa principale opposante, Sylvie D’Amours, candidate de la Coalition avenir Québec (CAQ). Réunie avec ses organisateurs de campagne et quelques dizaines de sympathisants au bistro La Virée, dans le secteur de Sainte-Scholastique, Denise Beaudoin a souligné l’appui qu’elle a reçu des citoyens de la circonscription.

L’entrevue ayant été réalisée aux alentours de 22 h, quelques minutes après la confirmation de sa réélection, Mme Beaudoin n’a évidemment pas commenté l’attentat qui a eu lieu quelques heures plus tard, au Métropolis, durant le discours de Pauline Marois.

Parlant de Mme Marois, la députée de Mirabel était très contente que le Parti québécois soit le premier à élire une femme première ministre du Québec. «Je l’ai toujours appuyée, même lorsqu’il y a eu des perturbations [contestation de son leadership]. Il y a eu beaucoup de transfuges, mais je lui ai toujours été fidèle.»

Mme Beaudoin a réitéré le thème de sa campagne, «une économie forte en harmonie avec l’environnement et l’agriculture», en rappelant les enjeux dont elle compte s’occuper au cours du prochain mandat, dont la durée est plus qu’incertaine étant donné que le Québec a élu un gouvernement péquiste minoritaire. Malgré ce résultat, «nous avons passé la première étape», dit Mme Beaudoin, en référence à l’élection d’une femme à la tête de la province.

Dans Mirabel, Mme Beaudoin entend tout d’abord travailler à établir un circuit touristique et soutenir la préservation de son patrimoine religieux. En ce qui a trait aux luttes qu’elle veut continuer de mener, Mme Beaudoin souligne le site d’enfouissement situé aux limites de Lachute et de Mirabel. «J’ai toujours demandé de la transparence à la Régie intermunicipale Argenteuil–Deux-Montagnes», dit-elle.

Ensuite, elle mentionne l’implantation d’une usine de Niobium à Oka, qui serait située à proximité des milieux agricoles et d’une école, précise-t-elle. Elle entend aussi poursuivre ses actions pour l’implantation d’une gare de trains de banlieue, estimant que l’emplacement actuel, à Saint-Janvier, n’est pas adéquat.

Cette victoire de Mme Beaudoin est beaucoup moins éclatante qu’en 2008, où elle l’avait emporté avec presque 6 500 voix de majorité. «En 2008, il n’y avait pas de caquistes», explique Mme Beaudoin, rappelant que des circonscriptions limitrophes à la sienne, soit Blainville et Saint-Jérôme, ont été remportées par la Coalition avenir Québec. Elle souligne avoir senti la présence des partisans de sa plus proche rivale durant la campagne, notamment au cours des dernières journées, où l’autobus de tournée de François Legault a fait un arrêt à Mirabel.

Porte-parole de l’opposition officielle en matière de lois professionnelles au cours du précédent mandat, Mme Beaudoin refuse de donner une quelconque préférence quant au poste qu’elle pourrait occuper au sein du gouvernement. «Je ne sais pas du tout, c’est Mme Marois qui va décider», conclut-elle.