«J’ai rencontré plusieurs citoyens et j’ai décidé que je vais être candidat pour le poste de maire de Deux-Montagnes. J’aime profondément être au service de la population», a d’abord fait savoir Denis Joannette lors d’une visite aux bureaux de votre hebdo L’ÉVEIL.
«Les gens me laissent savoir qu’ils souhaitent pouvoir compter sur une équipe d’expérience qui amènera du changement et de la transparence à l’hôtel de ville. C’est ce qui motive ma décision. Et je vais continuer d’être à l’écoute des concitoyens durant les prochaines semaines», a-t-il ajouté.
Denis Joannette a été conseiller municipal de Deux-Montagnes entre 2005 et 2009 et faisait partie de l’équipe du maire Marc Lauzon. Il ne s’était pas présenté à l’élection municipale de 2009, car il s’était porté candidat libéral dans la circonscription électorale de Rivière-des-Mille-Îles. Cette élection avait été remportée par le bloquiste Luc Desnoyers.
«Il est vrai que pendant quatre ans, j’ai fait partie de l’équipe du maire Lauzon, mais je n’étais pas toujours d’accord avec ses décisions», a expliqué M. Joannette avant d’ajouter: «J’ai aussi assisté à certaines réunions du conseil au cours du dernier mandat et je sens qu’il y a un manque d’écoute envers les citoyens. Je n’aime pas cette ambiance à l’hôtel de ville.»
Il a renchéri ainsi: «Il y a eu des hausses de taxe importantes très impopulaires. Je ne pense pas que les décisions soient toujours en faveur des citoyens. J’aimerais sincèrement apporter ma contribution.»
Denis Joannette a aussi annoncé qu’il formera un nouveau parti politique et qu’il sera accompagné d’une équipe de candidats pour combler chacun des districts électoraux de la municipalité. «Pour le nom de notre nouveau parti, dit-il, nous sommes présentement en contact avec le Directeur général des élections du Québec et nous vous ferons connaître les détails sous peu.»
Au cours des prochaines semaines et pendant le congé des Fêtes, Denis Joannette désire rencontrer les citoyens qui «ont à cœur l’avancement de Deux-Montagnes pour bâtir une plate-forme réaliste et porteuse de changements.» 
«L’important, pour moi comme pour tous les citoyens, c’est de retrouver la fierté de vivre à Deux-Montagnes. Il faut mettre un terme aux chicanes de clocher qui nuisent au développement de notre ville», dit-il en faisant référence aux conflits entre l’équipe du maire et les membres de l’opposition.
En guise de conclusion, il a terminé ainsi: «Je vais continuer d’être présent sur le terrain. La porte est grande ouverte à tous ceux et celles qui désirent se joindre à notre équipe et qui veulent participer au renouveau de leur ville», a-t-il conclu.

Denis Joannette, candidat à la mairie de Deux-Montagnes

La traditionnelle Marche aux flambeaux sera de retour cette année. Elle débutera à 18 h, à la Maison de la culture et du patrimoine située au 235, rue Saint-Eustache. Accompagnés de différents personnages d’époque, les marcheurs se rendront jusqu’à l’église, lieu témoin des événements historiques d’il y a 175 ans.
Tous ceux et celles qui ne peuvent prendre part à la marche sont invités à se rendre à l’église. Dès 18 h 30, les gens pourront assister à la cérémonie de clôture des Festivités 2012, dont l’entrée est gratuite pour tous. Des discours de circonstance seront entendus et trois chorales interpréteront des pièces choisies pour l’occasion afin de souligner cet anniversaire important.
Le Chœur des Îles de Saint-Eustache, un ensemble choral réunissant près de 50 choristes, débutera avec des extraits de son spectacle 1837, une histoire de liberté. Le groupe soulignera en chanson le courage de ces hommes et de ces femmes qui ont défendu leurs idéaux au péril de leur vie.
Le Chœur du Vieux-Chêne, une chorale paroissiale qui existe depuis maintenant 33 ans, interprétera ensuite le chant patriotique Je chante avec toi, liberté, popularisé par Nana Mouskouri. Le Choeur du Vieux-Chêne a d’ailleurs interprété cette chanson lors des fêtes du 150e et du 160e anniversaire de la bataille des Patriotes.
En troisième lieu, les spectateurs entendront l’Ensemble choral Saint-Eustache, un grand chœur classique fondé en 1998, avec Hommage à ma ville: Saint-Eustache, une chanson composée par Renée Lévesque-Lewis.
«Nous avons la chance à Saint-Eustache de vivre dans un cadre historique. C’est important de prendre le temps de le souligner. Nous avons jumelé deux belles fêtes au cours de l’année et nous en sommes très fiers. Pour ce qui est de la bataille du 14 décembre, il y avait là des gens courageux qui ont changé le cours de notre histoire. J’invite les gens à venir en grand nombre le 14 décembre prochain», de dire le maire Pierre Charron.
La Corporation de la Fête nationale Jean-Olivier-Chénier était représentée par son vice-président, Jean Jolicœur. Ce dernier était heureux de proclamer la ville de Saint-Eustache comme étant «la capitale nationale des patriotes».Aussi, il était très fier d’annoncer qu’il avait reçu une récente lettre du sénateur Claude Carignan qui le désignait comme récipiendaire de la Médaille du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II.
Pour ce qui du président de la Corporation du moulin Légaré, Ernest Labelle, il a tenu à souligner que les Festivités 2012 ont été «une grande aventure qui a impliqué des centaines de bénévoles et permis des retombées permanentes avec de nouveaux équipements tels que des audioguides pour la visite du Vieux-Saint-Eustache et la production d’une projection promotionnelle 3D sur écran».
De plus, les organismes culturels ont réalisé de nombreux projets, dont une œuvre magistrale de l’Association des sculpteurs de Saint-Eustachereprésentant les patriotes devant l’église. Cette sculpture sera installée de façon permanente dans les prochaines semaines à la Maison de la culture et du patrimoine.

Célébration du 175e anniversaire de la bataille des patriotes

Les bénévoles ne recherchent pas nécessairement la reconnaissance, reste qu’une bonne tape dans le dos n’a jamais tué personne. «Pour nous, ce prix remporté en 2011 nous a donné beaucoup de crédibilité (et quelques commandites)», note Pierre Massie, fondateur du Petit Peuple, à Blainville, un organisme qui pratique «l’autonomie» depuis 23 ans et qui peine toujours à boucler son budget, ne reçoit aucune subvention de fonctionnement et ne rencontre pas même les critères de Centraide. Mais qui continue, parce que le monde ne pourrait tourner rond sans le bénévolat, une conviction qui n’admet pas l’équivoque dans l’esprit de celui qui agit à titre de porte-parole du prix Hommage bénévolat-Québec 2013 dans la région des Laurentides.
Toutes les raisons de faire du bénévolat sont bonnes, mais pour Pierre Massie, qui engage des jeunes à poser des petits gestes d’entraide dans leur communauté (et parfois des grands, dans le cadre de voyages humanitaires en République dominicaine et en Haïti), l’action altruiste procure autant de satisfaction à celui qui fait le don de soi qu’a celui qui reçoit. Pour dire les choses autrement, le bonheur du bénévole passe par le bonheur de l’autre. «Je ne connais pas un bénévole malheureux», avance encore Pierre Massie.
C’est comme ça qu’est né Le Petit Peuple, d’ailleurs, après que l’enseignant et animateur communautaire d’alors (c’était en 1989) eut supporté un groupe d’élèves de 1re secondaire qui voulait organiser une collecte de jouets pour des enfants démunis. «L’aboutissement de ce projet avait été vécu comme une victoire, pour les jeunes, raconte-t-il. Et qu’est-ce qui arrive quand on remporte une victoire? On en veut une autre. Le Petit Peuple, c’est 23 ans de victoires.»
Et au-delà de l’autosatisfaction, le bénévolat, parce qu’il implique forcément qu’on s’ouvre à l’autre et à sa réalité, mènerait forcément vers un questionnement sur soi-même, une manière d’apprendre à se connaître vraiment. «Ça les arme pour la vie», renchérit Pierre Massie qui, à la liste des vertus du bénévolat pour les jeunes qu’il côtoie, ajoute la persévérance, l’autonomie, le respect et le développement d’une conscience citoyenne.
L’émulation, aussi, puisque certains des jeunes qui étaient là, il y a 23 ans, reviennent parfois, avec leurs enfants, donner un coup de main, notamment pour les corvées de ramassage de feuilles qui font la marque du Petit Peuple auprès de la clientèle des personnes âgées.
À vous de jouer
Tout cela donnerait envie de soumettre à nouveau la candidature de l’organisme, mais vous aurez compris que ce n’est pas pour ça que M. Massie vous interpelle. Si vous connaissez une personne bénévole ou un organisme qui vous épate, il vous encourage à vous rendre sur le [www.ditesluimerci.ca], où vous pourrez télécharger le formulaire de mise en candidature (que vous pouvez aussi obtenir au 1 800 577-2844, poste 68159) et en savoir davantage sur la procédure à suivre.
Notez que, le 23 avril prochain, le gouvernement du Québec remettra une quarantaine de prix répartis dans les catégories Jeune bénévole – Prix Claude-Masson (jeunes de 14 à 30 ans), Bénévole (31 ans et plus) et Organisme. On signale une nouveauté, cette année: tous les individus ou organismes dont on aura soumis la candidature recevront un document attestant la chose, ce qui rendra votre merci à coup sûr officiel.