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Demi-marathon de Saint-Sauveur: Deux employés de L’Éveil courront pour Sercan

Photo Christian Asselin – On reconnaît ici, à l’avant, Jason Bouchard et Yves Bourbonnais, et, à l’arrière, Vickie Boisvert, directrice générale de la Maison Sercan, Lynda Archambault, conseillère aux ventes au Groupe JCL, et Alexandrine Richer, responsable des communications pour la Maison Sercan.

Demi-marathon de Saint-Sauveur: Deux employés de L’Éveil courront pour Sercan

Publié le 30/09/2021

Yves Bourbonnais, directeur de l’atelier de l’ensemble des publications du Groupe JCL, et Jason Bouchard, directeur des ventes pour les journaux L’Éveil et le Nord Info, participeront au demi-marathon de Saint-Sauveur, ce samedi 2 octobre. Tous les dons amassés seront remis à la Fondation Sercan.

S’ils ont choisi la Fondation Sercan comme bénéficiaire, c’est avant tout parce qu’ils ont été témoins de la qualité des soins prodigués à Denise Biard, mère de Lynda Archambault, une collègue, lorsque celle-ci a passé près de deux mois à la Maison de soins Palliatifs Sercan de Saint-Eustache, le printemps dernier, avant de décéder, le 29 juin.

« Quand j’entendais Lynda me parler de la façon dont sa maman était traitée à la Maison Sercan, j’ai trouvé cela tellement chaleureux que j’ai décidé de courir pour Sercan », a dit Jason Bouchard, un habitué de la course à pied, lui qui coure régulièrement des distances de 10 kilomètres depuis que son épouse l’a initié à ce sport, il y a de cela deux ans.

« La Fondation Sercan est une cause que nous appuyons depuis plusieurs années au Groupe JCL. Il allait de soi que j’allais courir pour assurer sa pérennité », d’ajouter Yves Bourbonnais, un coureur expérimenté qui estime avoir parcouru entre 1500 et 2000 kilomètres à la course depuis le début de 2021.

L’importance de donner

Pour boucler son budget et assurer des soins de qualité à la centaine de patients qui la visite annuellement, la Maison Sercan a besoin de 1,3 M$. La moitié de cette somme étant subventionnée par le gouvernement, il lui reste donc une somme de quelque 650 000 $ à récolter de diverses façons, soit par l’organisation d’activités de financement, soit par des dons.

« Tous les dons sont importants, lance Alexandrine Richer de la Maison Sercan. On ne pourrait pas continuer sans eux ! Il faut en faire un projet commun puisque la Maison Sercan est importante pour tous. Si tout le monde embarque dans ce projet, nous y arriverons »

Mme Richer ajoute que même les plus petits dons peuvent faire une différence.

« Que ce soit, 100, 1000 ou 5 000 dollars, c’est fou ce que l’on peut faire ensemble ! »

Agrandissement nécessaire

Et les besoins sont bien réels, surtout avec le vieillissement de la population que connaît la région. Avec ses sept chambres, déjà occupées à l’année, la Maison Sercan ne fournit plus et doit agrandir.

« Les gens passent en moyenne de 23 à 28 jours à la Maison Sercan et nous avons toujours une liste d’attente pour nos services. La demande est plus grande que ce que l’on est en mesure d’offrir. Nous n’avons pas le choix d’agrandir ! », insiste Alexandrine Richer.

Pour participer à la campagne de financement du journal L’Éveil pour Sercan et donner à la Fondation Sercan, ou encore pour encourager Yves et Jason dans le défi qu’ils se sont lancés de courir un demi-marathon, il suffit de visiter le [maisonsercan.ca]. Des reçus sont émis pour fins d’impôts.