«C’est un menu assez intéressant qu’on vous propose cette année. Ce sont 20 000 touristes qu’on accueille par année», a commenté, lors du lancement des activités estivales dans le Vieux-Saint-Eustache, Germain Lalonde, membre de la Corporation du moulin Légaré.
Pour ces activités spéciales, le moulin Légaré propose ainsi Les samedis animés au moulin, une opportunité pour les intéressés d’explorer le patrimoine culinaire par des saveurs oubliées, des découvertes, ou en revisitant le savoir-faire d’antan.
Au menu, le 7 juillet: Mettre les mains à la pâte, pour la confection de pain, de biscuits et de crème glacée; le 14 juillet: Saveurs autochtones: d’hier à aujourd’hui, pour des plats avec les aliments de base des autochtones du Québec; le 21 juillet: Festin de fleur, pour découvrir des recettes à base de fleurs; et finalement le 28 juillet: À vos conserves!, pour apprendre à conserver les fruits et légumes en vue de l’hiver à venir.
Aussi, sur le site du moulin à scie de la rivière du Chêne, des fouilles archéologiques pourront être expérimentées. Cette activité se déroulera en compagnie d’archéologues, afin de découvrir directement sur le terrain, les vestiges du passé. Ces fouilles auront lieu les dimanches 5, ainsi que les samedis 11, 18 et 25 août, et il est nécessaire de s’inscrire.
Jusqu’au 24 août, du mercredi au dimanche, la Halte du moulin Légaré propose des produits traditionnels faits à partir des farines du moulin, comme les galettes de sarrasin et les crêpes de blé. Un nouveau menu de sandwichs et fruits a été élaboré cette année.
Pour célébrer l’arrivée de la saison des moissons, l’Épluchette du moulin aura lieu le dimanche 5 août prochain et offrira, en plus des épis de maïs, plusieurs activités pour la famille, des jeux d’adresse aux ateliers de cirque en passant par le maquillage.
Enfin, cette année, ce sera la 27e édition du Festival de la galette et des saveurs du terroir, qui se tiendra les 15 et 16 septembre prochain, dans le Vieux-Saint-Eustache. On promet, pour cette édition du Festival, des activités des plus diversifiées aux intéressés des produits du terroir, des métiers d’art et de culture.

Découvrir les saveurs d’hier et d’aujourd’hui

Pour le directeur la Fondation, Serge Duthé, cette activité de financement originale constitue donc un succès puisque cette somme dépasse largement les 20 000 $ visés initialement.
L&#8217;événement a d&#8217;abord commencé, en début d&#8217;après-midi, par la course des canards qui attire toujours son lot de jeunes curieux fébriles et emballés par la présence de tous ces «coin-coin».
Leur enthousiasme s&#8217;est ensuite porté sur les lions qui dansaient sur le terrain gazonné de la promenade Paul-Sauvé, derrière l&#8217;église Saint-Eustache, au son du tambour et des cymbales dans le cadre de la cérémonie de bénédiction des pagayeurs de la course d&#8217;origine chinoise.
Dédiée à la mémoire de l&#8217;homme d&#8217;affaires et éditeur Jean-Claude Langlois, du Groupe JCL, qui a longtemps supporté l’organisme Sercan, cette première Course de bateaux-dragons Jean-Claude-Langlois s&#8217;est déroulée sous la présidence d&#8217;honneur de Marc Lamarre, conseiller municipal à la Ville de Saint-Eustache, et de Jonathan Goyer, des Résidences funéraires Goyer.
«Ce qui nous réunit ici, ce sont nos valeurs humaines», a souligné Jonathan Goyer, juste avant le dévoilement du nouveau logo de Sercan. «C&#8217;est vraiment un bel événement et nous sommes contents de son succès», a ajouté Marc Lamarre en constatant le nombre élevé de personnes s&#8217;étant déplacées.
Pas moins de 120 pagayeurs ont participé à cette compétition d&#8217;inspiration asiatique. Marc Lamarre dirigeait l&#8217;équipe des Verts; Jonathan Goyer, celle des Mauves; Serge Duthé, le directeur général de la Fondation Sercan, celle des Rouges; le maire de Deux-Montagnes Marc Lauzon, celle des Jaunes; Véronique Bigras, de Factorie l&#8217;agence, celle des Noirs; et enfin Mario Lacombe, de Tremblay L&#8217;Écuyer Architectes, celle des Orange.
Vêtus de leur chandail orange, vert, noir, mauve, rouge ou jaune, les pagayeurs des six équipes ont tour à tour pris place dans l&#8217;un des bateaux-dragons à fond plat pour l&#8217;essai de réchauffement de cette course chronométrée de 200 mètres qui allait être suivie d&#8217;un tour de demi-finale, puis de la finale.
C&#8217;est l&#8217;équipe des Orange, représentée par les membres du Club Kiwanis Saint-Eustache, dont était membre M. Langlois, qui est arrivée en première position en effectuant le tour final en 40,3 secondes. L&#8217;équipe des Verts s&#8217;est classée en deuxième position avec une performance de 40,5 secondes, puis celle des Noirs s&#8217;est retrouvée en troisième place avec un résultat de 40,8 secondes.

Une réussite pour la première course de bateaux-dragons

«Tout au long de la crise étudiante, le premier ministre du Québec et la chef de l’opposition officielle ont alimenté une polarisation du débat politique qui a pris le dessus sur tous les autres dossiers à l’Assemblée nationale. Pourtant, pendant que Jean Charest et Pauline Marois utilisaient tout leur temps de parole pour s’invectiver à propos du conflit étudiant, de nombreux autres dossiers sont passés sous le radar», a estimé, en conférence de presse, M. Charette, qui dénonce «l’absence de leadership du gouvernement libéral», estimant aussi que «le PQ a lui aussi contribué à étirer la crise en ne dénonçant que du bout des lèvres le non-respect des injonctions et en changeant de position sur la hausse des droits de scolarité à plusieurs reprises».
Il a affirmé que la bonification de l’aide financière aux étudiants moins nantis et l’instauration d’un régime de remboursement proportionnel au revenu sont des solutions proposées par la CAQ, avant même que le PLQ n’en fasse mention. «Il est déplorable que Pauline Marois soit incapable de reconnaître le mérite des solutions et encourage la poursuite du conflit en faisant preuve d’une aveugle partisanerie», a ajouté M. Charette.
Les «nombreux contrats douteux du ministère des Transports», de même que la fermeture d’Aveos, à Montréal, sont autant de dossiers dont se sont occupés les membres de la CAQ. «Pour la première fois de notre histoire, le paiement annuel des intérêts sur notre dette dépassera les 10 milliards de dollars, a déploré M. Charette. Et pourtant, ni le gouvernement ni l’opposition officielle ne s’en sont souciés au cours des derniers mois. C’est là, peut-être, le plus grand drame de cette session parlementaire.»
Benoit Charette n’a, par ailleurs, aucun regret en lien avec sa décision de quitter le PQ il y a un an. «Depuis mon départ, le PQ agit de façon extrêmement opportuniste dans le dossier étudiant, dit-il. À sa manière, il a contribué à faire perdurer le conflit en ne demandant pas aux associations étudiantes de permettre aux étudiants désireux de poursuivre leurs études, c’est-à-dire la vaste majorité, d&#8217;avoir accès à leurs cours. Pour aspirer à gouverner, il faut agir de façon responsable, et c&#8217;est tout le contraire de ce qu&#8217;a fait le Parti québécois.»
Selon lui, en acceptant les référendums d’initiative populaire, le PQ «a dû céder à sa frange la plus radicale», ce qui donnerait trop de pouvoir aux militants du PQ sur la mise à l’agenda d’un éventuel référendum.
Quant au bilan législatif, le député caquiste estime que le gouvernement Charest a proposé «un menu excessivement mince», selon une «vision à la petite semaine».
Enfin, il estime élevées les chances de déclenchement d’élections cet automne, aussi tôt que la mi-août. «Ça va permettre de légitimer le prochain gouvernement», dit-il alors que les libéraux sont «usés» par leurs nombreux mandats et que le PQ «n’est pas en mesure d’agir de façon responsable comme gouvernement».

PQ et PLQ ont manqué à leurs devoirs, estime Benoit Charette