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Déception et inquiétude à la CSSMI

Paule Fortier est présidente de la CSSMI.

Déception et inquiétude à la CSSMI

Publié le 11/10/2019

Le 1er octobre, le gouvernement du Québec déposait son projet de loi 40 relativement à l’organisation et la gouvernance scolaires. À la suite d’une première analyse du document, les commissaires de la Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles (CSSMI) sont déçus de l’orientation de la réforme proposée par le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge.

La présidente de la CSSMI, Paule Fortier, affirme d’abord douter que ce changement de structure ait un impact positif sur la diplomation et la réussite des élèves. Elle se dit déçue et inquiète de la suite des choses.

«Le conseil des commissaires représente le seul palier démocratique local dédié à l’éducation au Québec, dit-elle. Avec la réforme Roberge, les citoyens perdront leur voix puisque les élus scolaires ne pourront plus les représenter. La proximité qui existait entre le milieu de l’éducation et la population locale en sera assurément affectée

Mme Fortier ajoute que la composition du conseil d’administration proposée par le ministre Roberge risque de créer un roulement, comparativement à la stabilité du conseil des commissaires.

«Cette situation entraînera certainement une perte d’expertise et de connaissance approfondie des dossiers qui ne sera pas à l’avantage de la réussite et de la persévérance des élèves» , soutient Paule Fortier qui voit aussi dans l’abolition des commissions scolaires une perte de représentativité de l’ensemble du territoire de la CSSMI.

«Le ministre Roberge n’a jamais fait la démonstration que son projet de loi allait améliorer la réussite des élèves. Il a travaillé sans considération pour honorer une promesse électorale. Tant d’énergie déployée pour mettre en place une nouvelle structure au détriment d’un investissement concret pour l’élève ne peut que nous décevoir!» , de conclure la présidente de la CSSMI.

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