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De nouvelles interrogations autour du Complexe aquatique du Lac

Une vue aérienne du futur Complexe aquatique du Lac.

De nouvelles interrogations autour du Complexe aquatique du Lac

Publié le 13/05/2021

Le projet du Centre aquatique du Lac a fait l’objet de nouvelles interrogations lors de la séance ordinaire du 27 avril dernier des élus de Sainte-Marthe-du-Lac, lorsque le conseiller municipal François Robillard a dit douter qu’il puisse être mis en branle, comme prévu, au mois de juin prochain, puisque le zonage du terrain où il sera érigé ne le permettrait pas.

Selon la compréhension qu’il en a, le zonage actuel de ce terrain situé à l’ouest du parc Félix-Leclerc, de type P2, permet des activités récréatives extensives, comme des activités nautiques, plage, pêche sportive ou sur glace, et comprendra accessoirement des bâtiments de services à la clientèle, blocs sanitaires, vestiaires.

«C’est un zonage qui s’applique à la plage municipale. Je verrai plus un zonage P104 destiné aux organismes publics et municipaux aux édifices municipaux, comme l’hôtel de ville, la bibliothèque municipale ou autre bâtiment municipal. Le Complexe aquatique, c’est un bâtiment municipal. Si on ne veut pas retarder le projet, faudrait peut-être changer le zonage pour être correct», a tenu à signaler M. Robillard qui, lors d’un entretien téléphonique avec votre hebdo L’ÉVEIL, a dit estimer à trois mois le temps nécessaire pour procéder à un changement de zonage.

«À ma connaissance, et je dis cela de mémoire, il me semble que c’est permis de mettre à cet endroit-là un complexe aquatique. On va demander au Service de l’urbanisme une recommandation à ce sujet», a répondu Mme Paulus à la question et à la demande du conseiller municipal Robillard.

Frais d’exploitation

Ce dernier a également interrogé la mairesse Paulus sur les frais d’exploitation du futur complexe aquatique qui, dit-il, ne font pas partie des frais d’entretien du bâtiment de l’ordre de 850 000 $ avancés par celle-ci. Selon M. Robillard, il faut, en effet, prévoir des salaires pour le personnel, comme le directeur qu’il faudra embaucher pour opérer le complexe, selon ce que Mme Paulus a dévoilé en réponse aux questions qui lui étaient adressées, les moniteurs, les sauveteurs et ainsi de suite.

«Ça prendrait un prix global pour tout, incluant les frais d’exploitation et d’entretien», a suggéré M. Robillard, ce à quoi Mme Paulus a répondu qu’une demande en ce sens sera adressée aux professionnels en charge de ce projet.

Subvention additionnelle refusée

Par ailleurs, la mairesse Paulus a amorcé cette séance du mois d’avril en révélant que la Ville avait adressé, en février 2020, une demande de subvention additionnelle de 10 M$ au gouvernement du Québec, dans le cadre du Programme d’aide financière aux infrastructures récréatives et sportives (PAFIRS), mais que cette dernière n’avait pas été retenue (réponse reçue par courriel en début 2021), l’enveloppe disponible étant atteinte pour ce programme. La subvention de 6 M$ allouée en 2017 demeure toujours, a-t-elle précisé.

Ce refus ne remet pas en question le cadre financier, qui demeure le même. «Il n’a pas changé depuis qu’il a été soumis aux personnes habiles à voter. La répartition moyenne sur le compte de taxes, estimée à une soixantaine de dollars durant 20 ans, demeure donc valide. Il n’y aura pas non plus d’adoption d’un nouveau règlement d’emprunt pour le Centre aquatique du Lac», a précisé par courriel la mairesse Paulus lorsque questionné par votre hebdo L’ÉVEIL à ce sujet.

Dépassement des coûts?

Enfin, Mme Paulus ne croit pas que l’augmentation des matériaux devrait influer sur les coûts de l’ensemble du projet «puisqu’ils ont été évalués quelques semaines avant [l’adoption du projet de règlement] et que, si dépassement il devait y avoir, une résolution serait alors adoptée par le conseil municipal».

Les coûts de ce projet, estimés actuellement à 16 162 000 $, n’incluent cependant pas le déplacement de la piste cyclable, a confirmé la mairesse à une question d’une citoyenne, tout en indiquant que les soumissions pour l’attribution du contrat de construction devraient être ouvertes à la mi-mai.