La Ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac a en effet déployé un Plan d’action pour résoudre la problématique de la coloration de l’eau. D’ailleurs, depuis le 21 juillet, la population est invitée à remplir un rapport d’événement advenant un épisode d’eau colorée. Ceci, nous dit-on, facilitera le processus d’investigation afin d’en déterminer la cause.
L’eau des puits, les filtres de procédés d’aération et de chlorination, le réseau d’aqueduc doivent être investigués afin de régler la problématique de la coloration de l’eau soit, le résultat venant de l’oxydation du manganèse.
De plus, ajoute-t-on à la Ville, une analyse de l’efficacité de traitement des filtres a débuté afin d’obtenir les critères d’opération optimaux qui permettront de réduire encore plus la concentration du manganèse dans le réseau.
<h3>Rinçage</h3>
Quant au réseau de distribution, le rinçage unidirectionnel de l’aqueduc a débuté le 5 octobre, ce qui permettra de décoller les dépôts accumulés sur les parois des conduites.
Par ailleurs, la Ville travaille de concert avec la chaire de l’eau de la Polytechnique de Montréal afin de trouver une façon d’éliminer le manganèse à même les puits.
«C’est une problématique qui me préoccupe énormément et sur laquelle nous travaillons sans relâche depuis des mois, a déclaré la mairesse, Me Sonia Paulus. Il est toutefois rassurant de constater que nous fournissons une eau potable qui respecte les critères gouvernementaux. Nous poursuivrons nos analyses et le travail avec les experts mandatés au dossier.»
Les résultats des analyses de l’eau potable effectuée récemment sont disponibles au public sur le site Internet de la Ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac.

C’est donc dire que les municipalités et villes de Mirabel, Oka, Saint-Placide, Pointe-Calumet, Saint-Joseph-du-Lac et de Sainte-Marthe-sur-le-Lac recevront une somme qui pourra être utilisée à leur convenance, en 2020 et en 2021. Cette aide financière permettra de couvrir leurs dépenses occasionnées par la pandémie, comme les hausses de coûts liées à la sécurité publique, aux adaptations de bâtiments, à l’opération de camps de jour municipaux et aux processus démocratiques.
«Ce soutien vise également à compenser les pertes de revenus des municipalités, comme les revenus de permis, des droits sur les mutations immobilières, des amendes et pénalités et des stationnements», mentionne-t-on, dans un communiqué émis dernièrement.
Aux dires de Mme D’Amours, l’initiative est une excellente nouvelle puisque la pandémie continuera d’avoir des impacts importants sur les finances des municipalités québécoises, dont celles de sa circonscription.
«Cette aide financière importante donnera davantage de flexibilité et de prévisibilité aux municipalités. Cela permettra d&#8217;éviter des hausses du fardeau fiscal des particuliers et des entreprises ou des réductions de services», ajoute le ministre des Finances et député de Groulx, Éric Girard.
Une enveloppe de 800 M$ 
L’aide financière aux municipalités du Québec vient d’une entente survenue entre les gouvernements du Québec et du Canada, en vertu de l’Accord sur la relance sécuritaire. Lors d’une annonce faite le 25 septembre dernier, il a été dit qu’une enveloppe totale de 2,3 G$ sera mise à la disposition des municipalités et organismes de transport collectif afin de pallier les pertes de revenus et les dépenses occasionnées par la situation que l’on connaît.
L’aide financière pour l’ensemble des municipalités du Québec s’élève, quant à elle, à 800 M$. Le montant pour chacune d’entre elles a été déterminé selon deux facteurs : le poids démographique et les impacts de la pandémie. D’ailleurs, une somme de 100 M$ est réservée pour d’éventuels besoins qui pourraient être établis au cours des prochains mois. Le tout sera précisé au cours de l’hiver 2021.

Villes et municipalités: La circonscription de Mirabel reçoit une aide financière

C’est donc dire que l’administration mirabelloise continuera de mettre en oeuvre un projet qui nécessite l’implication de ses citoyens, par le biais d’un processus démocratique, afin de leur permettre de réaliser certaines transformations. Il faut dire qu’en 2020, des projets originaux et variés ont été soumis par des résidants engagés.
À titre d’exemple, une initiative environnementale de la Ville a été inspirée d’un projet soumis via le volet jeunesse du budget participatif de l’année en cours. On se souvient que Camélia Guillemette, une jeune étudiante de 15 ans, a suggéré, à l’administration municipale, de planter davantage d’arbres dans un secteur donné de Mirabel. Cette proposition a été retenue par les élus, pour ensuite être bonifiée. C’est un total de 160 arbres qui seront plantés dans différents secteurs du territoire, cet automne-ci.
À temps pour le 50e anniversaire
Cette bonne nouvelle coïncide avec les célébrations du 50e anniversaire de Mirabel qui auront lieu l’année prochaine. Les résidants de tous les secteurs sont conviés à proposer des projets qui devraient être en lien avec cette page importante de l’histoire. Leurs initiatives pourraient, dans l’idéal, contribuer à ces célébrations.
Le conseil municipal réservera donc un budget minimal de 100 000 $ pour un ou plusieurs projets qui seraient étudiés, puis retenus pour leur niveau d’impact dans la collectivité. Il allouera aussi un montant minimum de 10 000 $ pour des initiatives en lien avec le «volet jeunesse».
La période de mise en candidature est ouverte depuis le 30 septembre dernier et se prolongera jusqu’au 16 novembre prochain. Les citoyens de Mirabel sont invités à participer en grand nombre et mettre la main sur le formulaire en ligne, disponible via le [www.mirabel.ca].

De l’eau colorée coule des robinets à Sainte-Marthe-sur-le-Lac

Rinçage