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<strong>Dans Mirabel, Denise Beaudoin veut un circuit touristique à multiples volets</strong>

La candidate péquiste Denise Beaudoin a procédé à l’ouverture officielle de son local électoral, lundi dernier.

Dans Mirabel, Denise Beaudoin veut un circuit touristique à multiples volets

Publié le 17/08/2012

Si elle est réélue dans la circonscription de Mirabel, la députée sortante péquiste, Denise Beaudoin, s'engage à faire de son comté l'un des plus beaux parcours agrotouristiques au Québec, en offrant aux visiteurs la possibilité de découvrir par la même occasion ses artisans et ses trésors patrimoniaux.

Pour Mme Beaudoin, le secteur agroalimentaire et patrimonial du comté de Mirabel représente un fleuron régional aussi important que celui de l’aéronautique. Mais, à son avis, il n’est pas assez visible. Ses nombreux déplacements au cours des quatre dernières années l’ont convaincue qu’il fallait le mettre davantage en valeur.

«Il n’y a pas un secteur que je n’ai pas sillonné et j’ai vu tout le potentiel d’avenir de la région. Il y a de nombreux artistes et artisans sur le territoire, mais ils sont isolés. Je veux être un lien de transition pour eux», a laissé savoir Mme Beaudoin lors d’une rencontre avec la presse devant l’Abbaye d’Oka, mercredi dernier.

Celle-ci aimerait pousser encore plus loin le circuit agrotouristique offert actuellement en ajoutant d’autres producteurs moins connus, la Route des arts, les huit églises patrimoniales, le lac des Deux Montagnes et la rivière du Nord, et la piste cyclable.

Rien que sur le plan historique, il y a des choses à découvrir, ne serait-ce qu’en passant à l’une des deux sociétés d’histoire, celle d’Oka ou encore celle de Mirabel. Quant aux églises, «pourquoi ne pas y présenter des spectacles», fait-elle remarquer.

«Je veux extensionner le parcours actuel. Dans la région, il y a toute une synergie commune pour un développement économique lié à ces secteurs», assure-t-elle.

Une région dynamique où les producteurs et les artistes se parlent peu et travaillent en vase clos, déplore-t-elle, en promettant de tout faire pour briser leur isolement.

Mme Beaudoin croit aussi que l’école d’agriculture de Sainte-Scholastique devrait jouer un rôle actif dans son projet. Tout comme des organismes plus traditionnels comme le Cercle de fermières.

«Je crois qu’il y tout intérêt à véritablement arrimer et mettre en valeur les diverses composantes de l’important volet agrotouristique de notre circonscription. L’offre qu’il présente est unique à maints égards et les personnes qui y œuvrent sont des entrepreneurs au plein sens du terme. Et, à ce titre, ils sont sûrement intéressés à s’associer au développement économique de notre région», résume la candidate péquiste.

D’autant plus, fait-elle remarquer, que le PQ a fait de la souveraineté alimentaire l’un de ses principaux créneaux pour assurer l’avenir du Québec. Mme Beaudoin est donc persuadée qu’une «offre agrotouristique globale puissante et originale attirerait une clientèle croissante dans les Basses-Laurentides.»

La candidate a finalement rappelé que l’Abbaye d’Oka a déjà été une école d’agriculture au début du XXe siècle.