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Daniel Goyer: péquiste un jour, péquiste toujours

Le candidat du PQ dans Deux-Montagnes, Daniel Goyer

Daniel Goyer: péquiste un jour, péquiste toujours

Publié le 03/08/2012

La campagne électorale provinciale était sur le point d’être lancée, mercredi matin dernier, que le candidat du Parti québécois (PQ) dans Deux-Montagnes, Daniel Goyer, a dévoilé son premier engagement: «Une fois élu, et par simple respect pour la population, je réaliserai tout mon mandat sous la bannière du PQ.»

Ce n’est pas la première fois que le candidat du PQ se positionne de la sorte. Au moment de l’investiture péquiste, en mars 2012, il avait tenu le même discours. Sans jamais mentionner de nom au cours du point de presse qui s’est tenu cette semaine à Saint-Eustache, il est évident que Daniel Goyer attaquait la décision du député local sortant, Benoit Charette, qui est passé du PQ à la Coalition avenir Québec (CAQ) il y a quelques mois. «Cette attitude élémentaire s’impose naturellement par simple respect envers les citoyens et envers la décision démocratique qu’ils auront prise, poursuit-il. Une chose qui me semble cruciale, c’est la valeur d’un vote.»

S’il avoue que la décision de M. Charette l’a dérangé, il assure qu’il «ne réagit pas aux actions de ses adversaires», et que sa décision de se porter candidat pour le PQ est le résultat d’une réflexion personnelle: «Je me tiendrai loin des attaques personnelles, toujours stériles, pour me concentrer et miser plutôt sur mes valeurs, mes engagements personnels.»

Militant du PQ depuis une quarantaine d’années et ardent défenseur de la souveraineté, le candidat péquiste estime que sa décision de briguer les suffrages est le prolongement naturel des fonctions qu’il a occupées jusqu’ici. Tout d’abord dans son travail à l’Union des producteurs agricoles (UPA) Outaouais-Laurentides, où il doit traiter avec des représentants élus, puis en tant qu’élu au conseil municipal de Saint-Eustache depuis 1996 et, tout récemment, comme président du centre de tri Tricentris, où sont représentées quelque 70 municipalités membres. «Au conseil municipal, je représente 4 500 citoyens, j’ai une responsabilité, dit-il. Depuis 1996, je relève le défi de rencontrer les exigences de mon mandat.»

Sa décision de se porter candidat aux élections provinciales «s’inscrit dans une suite logique de mon engagement, assurant ainsi à la population qui m’aura élu qu’elle sera servie fidèlement, dignement et efficacement», dit-il, estimant que les fonctions qu’il remplit actuellement demandent d’agir avec intégrité. «J’affirme que je n’agirai pas autrement comme député.» Il se dit par ailleurs conscient que la population ne vote pas nécessairement pour le candidat en tant que tel, mais bien pour le parti et le candidat.

M. Goyer n’hésite pas un instant à faire la promotion de la souveraineté, mentionnant, entre autres, l’appui de la population «dans les choix constitutionnels» que fera son parti et dans ses actions pour «bâtir un pays».

Réseaux sociaux

Par ailleurs, Daniel Goyer a indiqué qu’il mettra à profit les réseaux sociaux au cours de la campagne, du moins en partie. Le candidat du PQ dans Deux-Montagnes possédera son propre site Web et annonce la création d’une page Facebook à son nom.

Toutefois, il ne compte pas se lancer dans l’aventure avec Twitter, un médium avec lequel il n’a pas beaucoup d’affinités.