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<strong>Daniel Goyer est le candidat de l’exécutif du parti</strong>

La présidente du PQ de Deux-Montagnes, Jocelyne Goyette, et le candidat à l’investiture Daniel Goyer.

Daniel Goyer est le candidat de l’exécutif du parti

Publié le 20/03/2012

Conseiller municipal à Saint-Eustache depuis 1996 et souverainiste convaincu, Daniel Goyer se porte candidat à l’investiture péquiste dans Deux-Montagnes.

 

«Intègre, je resterai inconditionnellement fidèle à mes valeurs et respectueux de mes engagements envers la population», a déclaré d’emblée, en conférence de presse, M. Goyer, très certainement en lien avec la défection de son ex-collègue Benoit Charette qui, après avoir été élu sous la bannière péquiste aux dernières élections provinciales, a tourné le dos au parti souverainiste.

Il a en plus l’appui unanime de l’exécutif du Parti québécois (PQ) de Deux-Montagnes, qui en fait son candidat favori. Si toute personne peut envoyer sa candidature, «nous allons privilégier la candidature de M. Goyer, a fait savoir la présidente Jocelyne Goyette. M. Goyer est un souverainiste convaincu qui a à cœur de faire de notre Québec un pays libre.» L’exécutif péquiste de Deux-Montagnes dit appuyer Daniel Goyer en raison de «son écoute, sa détermination, son honnêteté, son courage».

«Ma décision procède d’une longue réflexion et de ma nette volonté d’offrir aux gens un candidat qui ne fera pas volte-face après l’élection, ajoute Daniel Goyer. Je sais que les militants ont été profondément déçus et je comprends qu’ils se soient sentis trahis. Moi, je ne mange pas de ce pain-là: je ne les décevrai pas parce que je vais toujours au bout de mes engagements.»

Daniel Goyer veut mettre au centre de ses priorités le projet souverainiste. «C’est par ce grand rendez-vous avec l’histoire que passe le Québec véritablement libre, vert et équitable que nous avons à construire.» Vert et équitable, parce que Daniel Goyer fait de l’environnement un de ses chevaux de bataille à la Ville de Saint-Eustache. «Le PQ est un parti d’avant-garde qui propose des interventions significatives, entre autres dans deux domaines-clés auxquels j’attache la plus grande importance: la protection de l’environnement et le développement durable, qui ont un impact direct sur la qualité de vie des gens de la circonscription.»

Il veut aussi, comme troisième thématique majeure, s’attaquer au décrochage scolaire: «Il faut atténuer le décrochage scolaire pour avoir un Québec fort.» Les conditions de cette investiture de 2012 seront différentes par rapport à 2007, estime M. Goyer, le parti étant divisé à cette époque.

Certains souverainistes lui reprocheront-ils l’aide qu’il a apportée à son collègue Claude Carignan, du conseil municipal de Saint-Eustache, lorsque ce dernier s’est présenté sous la bannière conservatrice aux dernières élections fédérales? «C’est Pierre (Charron) et moi-même qui avons amené Claude à se joindre (à notre parti politique municipal), explique-t-il. Je crois que l’amitié est plus importante que la politique. De plus, Carignan était ministrable et un espoir comme représentant de la région de Montréal. Tant que je vais payer des impôts, je vais en retirer le maximum.»

Daniel Goyer n’a jamais été membre du Parti conservateur et, durant l’entrevue, il a vivement protesté contre la décision du gouvernement Harper d’investir dans des avions de guerre et de remplacer un Alfred Pellan par un portrait de la reine Élisabeth dans le hall d’entrée du ministère des Affaires étrangères, à Ottawa.