Basé rue de Bellefeuille, à Saint-Eustache, l’organisme dessert, rappelons‑le, la population de Deux-Montagnes, Oka, Pointe-Calumet, Saint-Eustache, Saint-Joseph-du-Lac, Sainte-Marthe-sur-le-Lac et Saint‑Placide.
Les priorités de la dernière année ont été orchestrées autour de divers axes comme la pauvreté, la violence, l’isolement, la santé des femmes, la vie associative et finalement, la visibilité de l’organisme.
Plusieurs réalisations ont été menées en lien avec ces priorités, notamment l’utilisation de moyens de pression afin de s’opposer aux augmentations appauvrissant davantage les personnes démunies. Aussi, La Mouvance a réussi à obtenir des denrées pour le dépannage alimentaire grâce à des collaborations de longue date et de plus récentes, en plus d’offrir les services d’une avocate et d’un notaire afin de donner de l’information aux femmes.
La Mouvance s’est également impliqué dans différentes instances comme la Table de concertation sur la pauvreté, ainsi que celles sur la santé mentale ou sur la violence conjugale. Des journées thématiques ont aussi été soulignées comme la Journée internationale d’action en santé des femmes, la Journée nationale des centres de femmes, celle contre la pauvreté ou la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes.
Afin de contrer l’isolement et favoriser les échanges, 10 rencontres divertissantes ont été organisées de même que bon nombre d’ateliers. Ces derniers ont eu lieu à l’intérieur de sessions et ont touché des sujets variés, qu’il s’agisse de conditionnement physique, de bien‑être, d’alimentation au féminin, de visualisation ou de relations avec les autres pour ne nommer que ceux‑là.
De nombreuses activités entourant la vie associative ont également eu lieu au courant de la dernière année, qu’il s’agisse cette fois du Club de marche, de la collecte de 140 soutiens-gorge dans le cadre de la campagne Osez le donnez!, de la célébration de la Journée internationale des femmes, de la Semaine de visibilité des organismes communautaires ou lors de conférences de prévention de la violence sexuelle, verbale ou physique.
L’année 2012‑2013 a également été celle des 25 ans de La Mouvance, Centre de femmes, qui a notamment fait paraître un cahier publicitaire pour l’occasion.
Pour augmenter sa visibilité, l’organisme a aussi posé sa candidature pour le Prix d’excellence du Réseau de la santé et des services sociaux et pour le Prix Égalité du ministère de la Condition féminine du Québec pour son projet Vers l’autonomie financière des femmes.
Pour la suite, La Mouvance, Centre de femmes, entend poursuivre son travail selon ses priorités d’intervention en organisant diverses activités afin de continuer à soutenir les femmes dans leur épanouissement.

Continuer à soutenir les femmes

Soulignons que c’est Québec qui a amorcé la tendance des championnats internationaux de rire. Après le premier concours, qui s’est tenu à Montréal en octobre dernier, plusieurs pays ont emboîté le pas, dont la France, l’Irlande, l’Autriche, le Japon, la Slovénie, le Royaume-Uni, et plus récemment, la Californie.
Le dimanche 8 septembre, ce sera l’occasion de couronner le grand champion du rire de la province. L’organisateur du Championnat du rire du Québec et rirologue, Albert Nerenberg, admet être très heureux de présenter cette prestigieuse compétition dans le cadre du Stressfest. «Le rire est un des comportements antistress les plus efficaces et dont les bienfaits sont instantanés», affirme l’organisateur.
Rappelons que le Stressfest est un événement familial organisé par l’organisme Planète Sans Stress, en collaboration avec la Ville de Saint-Eustache et plus d’une cinquantaine de partenaires. Les diverses activités figurant à la programmation visent à sensibiliser le grand public au sujet de l’impact du stress dans notre société, de l’informer sur les causes et la prévention de celui-ci par de saines habitudes de vie, de le faire participer à des activités de gestion du stress et de le divertir par le biais de spectacles.
La deuxième édition du festival aura lieu les samedi et dimanche 7 et 8 septembre prochains, dans le Jardin du manoir Globensky, situé au 235, rue Saint-Eustache. «L’admission est gratuite. Le Stressfest permettra aux Québécois de découvrir des moyens concrets et réalisables de gestion du stress. Le stress serait la maladie du siècle», a indiqué le directeur du festival, Joseph Constantin, qui a décidé de fonder l’organisme Planète Sans Stress et d’organiser le Stressfest à la suite de sa victoire sur la dépression causée par le stress.
Plus d’une trentaine d’activités sont prévues lors du Stressfest. Pour consulter la programmation, visitez le site Web [<a href="http://www.stressfest.ca/">www.stressfest.ca</a>].

Le Championnat du rire du Québec

La marche de quatre kilomètres se déroulera de 9 h à 11 h, puis le reste des activités se succéderont au parc Charbonneau, à compter de 11 h 30. On promet un beau moment musical avec la présence sur scène de Meredith Marshall, Jeffrey Piton, le groupe Boody Groove, les danseurs de l’École Suzie Paquette et le groupe de cheerleading RND. Il y aura également un match de soccer avec les anciens joueurs de l’Impact et le FC de Boisbriand.
 
Mme Sabourin, qui est la fondatrice de la fondation for Laïka.org, a ainsi décidé d’organiser cet événement caritatif en collaboration avec son frère, Toby, afin d’aider Leucan, un organisme reconnu pour offrir de l’aide directe aux familles éprouvées par le cancer infantile.
 
Celle‑ci et ses proches en ont eux‑mêmes bénéficié lorsque la petite Laïka s’est retrouvée soudainement à l’hôpital Sainte-Justine, en août dernier, avec un diagnostic de leucémie. En moins de trois semaines, elle est décédée des suites des complications aux traitements. C’était le 19 septembre 2012.
 
«Mon intention était de rendre hommage à ma fille et aussi aux autres enfants disparus et à leurs parents et à tous les enfants dans les hôpitaux qui se battent actuellement», a indiqué Mme Sabourin.
 
«On se sent si seul face à cette maladie (la leucémie). Je veux créer un mouvement de solidarité», a‑t‑elle ajouté.
 
Présent, le conseiller municipal Denis Hébert a tenu à souligner à son tour l’importance de supporter Leucan. C’est que sa propre famille a bénéficié de leurs services. «Ça me touche personnellement. En 2004, mon garçon s’est retrouvé avec un cancer des os et a dû subir l’amputation d’une jambe. Passer à travers des étapes comme ça quand t’as un enfant malade, ce n’est pas facile», a‑t‑il confié.
 
La coordonnatrice des services aux familles de Leucan Laurentides-Lanaudière, Claire Beaulieu, a tenu à rappeler l’aide apportée aux familles par Leucan. «On offre des services directs aux familles et, pour cela, ça prend de l’argent. Car l’annonce d’un diagnostic de maladie, pour un parent veut dire que l’un d’eux doit arrêter de travailler et les parents ont besoin de ces services», a expliqué Mme Beaulieu.
 
Leucan propose ainsi aux membres de la famille proche d’un enfant malade des soins de massothérapie pour enlever le stress, des ressources quotidiennes pour accompagner les enfants à l’hôpital, des activités socio-culturelles familiales appropriées pour un enfant malade ou en rémission et des services de fin de vie. Il y a aussi des visites dans les classes pour sensibiliser les enfants au cancer. Selon Mme Beaulieu, il y a lieu de démystifier cette maladie puisqu’encore 99 % des enfants croient qu’elle s’attrape.
 
Fany Sabourin, pour sa part, insiste. «Leucan est le seul organisme qui offre ces services. Il faut que la population le sache. Et ce sont des services essentiels, croyez‑moi.»
 
Il est possible de s’inscrire à la marche-bénéfice en remplissant le formulaire prévu à cette fin sur le site forlaika.org et les marcheurs seront accueillis dès 9 h sur le site, pour l’enregistrement.

Quatre petits kilomètres de marche en guise de solidarité