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Construction d’une digue: Deux-Montagnes garde espoir de pouvoir amorcer les travaux en novembre

Le maire sortant de Deux-Montagnes, Denis Martin, de même que les députés de Deux-Montagnes et de Mirabel, Benoit Charette et Sylvie D’Amours, en conférence de presse à l’Assemblée nationale au mois d’octobre dernier.

Construction d’une digue: Deux-Montagnes garde espoir de pouvoir amorcer les travaux en novembre

Publié le 03/11/2017

Après une visite de son maire sortant et de son directeur général à Québec qui a permis, à la mi-octobre, de «débloquer» le dossier, la Ville de Deux-Montagnes a bon espoir d’obtenir les autorisations nécessaires pour amorcer les travaux d’une digue sur une portion d’environ 300 mètres aux abords du lac des Deux Montagnes, là où l’eau s’est infiltrée lors des inondations du printemps dernier et causé les dommages que l’on sait.

«Depuis cette visite, nous obtenons davantage de retours à nos appels et il y a des échanges entre la Ville, nos firmes et la Direction régionale du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques», a confirmé le directeur général de la Ville de Deux-Montagnes, Benoît Ferland.

Cependant, un décret ou encore un certificat d’autorisation est nécessaire pour que la Ville de Deux-Montagnes entreprenne, dès ce mois de novembre, de premiers travaux, à savoir le dépôt de pierres aux endroits ciblés, principalement entre la 13e Avenue et le barrage Grand-Moulin, ainsi qu’à la hauteur du parc Gault-Gillespie.

Un muret végétalisé

Cette digue, qui prendrait la forme d’un muret végétalisé, serait complétée au printemps prochain avec des plantes aquatiques. L’ensemble des travaux coûterait moins d’un million de dollars et serait financé aux deux tiers par le gouvernement du Québec.

Aussi, en déposant les pierres dès cet automne aux endroits ciblés, cela permettrait à la Ville, s’il devait y avoir à nouveau des inondations, d’y accoter rapidement des sacs de sable pour justement contrer ces entrées d’eaux non désirées.

«Ce que j’entends, c’est que les gens ne veulent pas attendre deux ans pour voir cette digue. Certains me demandent si, moi, j’entreprendrais des travaux de rénovation sans avoir la certitude que cette digue sera réalisée. Je les comprends», a fait savoir le maire sortant Denis Martin, qui estime que la Ville a fait ses devoirs dans ce dossier.

Des appuis

Celui-ci a d’ailleurs obtenu, lors de cette visite à Québec, au cours de laquelle il a remis une pétition de 2 187 noms réclamant cette digue, l’appui des députés représentant le territoire de la MRC de Deux-Montagnes à l’Assemblée nationale.

Pour un, le député de Deux-Montagnes, Benoit Charrette, a dit espérer, lors d’une conférence de presse conjointe, que la nouvelle ministre de l’Environnement, Isabelle Melançon, «saisira l’urgence d’agir et accélérera les autorisations en vue d’ériger, la digue, dans le respect des normes environnementales».

Sa collègue de Mirabel, Sylvie D’Amours, a tenu à préciser que la situation dans sa circonscription est loin d’être résolue. D’ailleurs, celle-ci a indiqué qu’elle poursuit ses pressions auprès du ministère de l’Environnement pour que celui-ci procède à la réfection de la digue de Pointe-Calumet, dans le but de résister à une autre crue, et de la rehausser afin que son sommet atteigne 25,3 mètres, tel que recommandé par plusieurs experts.