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Campagne électorale dans Deux‑Montagnes: Bilan de député, santé et environnement au cœur des préoccupations

Le dossier de la santé a

Campagne électorale dans Deux‑Montagnes: Bilan de député, santé et environnement au cœur des préoccupations

Publié le 28/03/2014

Bilan de député, santé et environnement ont été au cœur des préoccupations des quatre principaux candidats en lice dans la circonscription électorale de Deux-Montagnes en vue du scrutin du lundi 7 avril prochain.

Voici donc un survol des principales déclarations des candidats en lice dans Deux-Montagnes lors de la dernière semaine électorale.

Daniel Goyer: des gestes importants

Le péquiste Daniel Goyer a ainsi fait le bilan des actions qu’il a posées au cours des 18 derniers mois comme député. «Notre gouvernement a réalisé beaucoup, il a su prendre des décisions parfois difficiles, et il a posé d’importants jalons aux plans économique et social dont certaines retombées concrètes se sont matérialisées dans la circonscription (Nova Bus, le rehaussement de l’aide financière aux organismes, de nouvelles places en services de garde, d’importants investissements culturels et d’infrastructures, l’implantation d’une unité de médecine familiale et autres)», a‑t‑il fait valoir.

Il a aussi pris quelques instants pour s’en prendre à certaines promesses de ses adversaires qui semblent vouloir «jouer au père Noël», selon son expression. «Les chiffres et les solutions avancés ne tiennent pas la route et empruntent au plus simple jovialisme», n’a pas hésité à dire le candidat péquiste.

Benoit Charette: rétablir l’équilibre en santé

De son côté, le candidat caquiste Benoit Charette s’est plutôt attardé à dénoncer le «bilan désastreux des années libérales et péquistes en matière de santé dans la région». Il a déploré la faiblesse de l’offre de services et des soins offerts à une population qui, a‑t‑il fait remarquer, croît à un rythme plus élevé que la moyenne québécoise. «Un gouvernement de François Legault, a‑t‑il assuré, rétablirait l’équilibre à ces égards.»

«Sur le seul territoire du Centre de santé et de services sociaux (CSSS) du Lac-des-Deux-Montagnes, 10 000 patients sont inscrits sur une liste d’attente pour un médecin de famille. Faute de services et de ressources, 60 % des services de santé reçus par les gens des Basses-Laurentides se font hors territoire, notamment à Montréal et à Laval. C’est inacceptable de contraindre nos concitoyens à se déplacer aussi loin, surtout lorsqu’il s’agit de personnes âgées. Rapprochons plutôt les services des gens, et non l’inverse!» a exigé M. Charette.

Luc Leclerc: améliorer l’accès aux soins de santé

Le candidat libéral Luc Leclerc, lui, s’est manifesté, pour la première fois sur le plan médiatique avec un communiqué de presse portant sur la santé et les intentions libérales à ce sujet. Tout comme son chef Philippe Couillard, M. Leclerc a ainsi pris l’engagement de réviser en profondeur le mode de financement du réseau de la santé et de diminuer la bureaucratie afin de financer de nouvelles initiatives pour offrir aux Québécois un meilleur accès aux soins et aux services de santé.

«Ce que le Parti libéral du Québec propose aux familles du Québec, c’est un plan concret et solide qui leur permettra d’avoir un meilleur accès aux soins de santé. Ces engagements démontrent que nous sommes centrés sur les vraies priorités des Québécois, comme l’amélioration de l’accès à notre système de santé», ont indiqué le chef libéral et le candidat Leclerc dans un communiqué de presse conjoint.

Duncan Hart Cameron: à la défense de l’environnement

Enfin, le candidat de Québec solidaire, Duncan Hart Cameron, s’est fait le défenseur de l’environnement, disant que seule sa formation s’est prononcée contre le projet d’inversion du flux de l’oléoduc 9B de la pétrolière Enbridge et la fracturation hydraulique et que seul Québec solidaire propose un plan réaliste pour alléger les Québécois du fardeau que représente le pétrole.

Il a aussi critiqué le fait que les péquistes, les libéraux et les caquistes proposent peu de mesures concrètes pour réduire la consommation de pétrole ou les émissions de gaz à effet de serre (GES). «Les trois partis appuient la fracturation hydraulique sur l’île d’Anticosti, et le Parti québécois (PQ) s’apprête à dépenser des millions de dollars provenant des contribuables à cet effet», a‑t‑il déploré, disant même que seul «Québec solidaire se lève à la défense de l’environnement à l’Assemblée nationale.»