Qualité de l’eau potable
(D. C.) – Le conseil municipal de Sainte-Marthe-sur-le-Lac s’associe à l’École polytechnique de Montréal, qui effectuera le suivi de la qualité des lacs Bon-Sable et Val-des-Sables. Cette entente survient dans le cadre de l’alimentation de la ville en eau potable via les puits souterrains. À cet effet, le ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs impose à la Ville des suivis de contrôle et des analyses de qualité concernant la caractérisation de l’eau et, en ce sens, l’administration de la mairesse Sonia Paulus a considéré l’offre de services de l’École polytechnique. La Ville entend «défrayer les coûts de la phase 1, soit 24 413 $, à même le budget d’exploitation 2013, et 50 % du coût de la phase 2, soit 10 575 $, à même le budget d’exploitation 2014». 
Règlement d’emprunt
Le conseil municipal de Sainte-Marthe-sur-le-Lac a approuvé un règlement d’emprunt de 3,95 M$ pour la réalisation de travaux d’aqueduc, de pavage, de bordure et d’éclairage.
Assurances collectives
La Ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac délègue à la MRC du Fjord du Saguenay certains pouvoirs pour la demande de soumission relative au régime d’assurances collectives des municipalités qui forment le regroupement Québec-Beauce.
Ramonage de cheminées
Le conseil municipal a accepté une augmentation de tarif pour le ramonage municipal des cheminées sur le territoire de la Ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, lequel a été fixé à 25 $.
Aide aux Chevaliers de Colomb
Les Chevaliers de Colomb de Sainte-Marthe-sur-le-Lac sollicitent l’aide de la Ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac pour les aider à trouver un nouveau local pour établir leur siège social. À compter du 1er janvier prochain, l’organisme communautaire doit en effet loger ailleurs qu’au sous-sol de l’église. Au cours de la période de questions, le représentant de l’organisme a souligné l’aide apportée à la communauté, ayant aidé à nourrir plusieurs familles au cours de son existence. Seulement au cours de la dernière année, les Chevaliers de Colomb de Sainte-Marthe-sur-le-Lac ont effectué une quarantaine de dépannages alimentaires. Le conseil municipal a indiqué qu’il allait discuter de la possibilité de relocaliser les activités de l’organisme, possiblement dans des locaux appartenant à la Ville.
Par ailleurs, l’organisme a souligné qu’il tiendra sa guignolée le samedi 30 novembre prochain, à compter de 10 h.
Infrastructures de loisir
Une citoyenne a mentionné au conseil municipal ses inquiétudes face au projet de construction d’infrastructures de loisirs présenté par la Ville au cours des derniers mois. «Je trouve que nous ne sommes pas une grosse population pour faire construire un aréna», a-t-elle dit durant la séance de questions. La mairesse Sonia Paulus a souligné qu’il s’agissait d’un projet privé construit sur des terrains privés et que la Ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac louerait des heures de glace. Ce projet arrive dans le contexte de fermeture d’un aréna privé dans la région.
Budget
Le discours du budget aura lieu le mercredi 11 décembre prochain, lors de la séance du conseil.

S’en est suivi le rapport du maire sur la situation financière au 31 décembre 2012, déposé et approuvé, en conformité avec la Loi sur les cités et villes.
En substance, les états financiers 2012, tels que déposés le 11 juillet dernier, font état d’un surplus de fonctionnement de 572 672 $. Il faut cependant prendre note que les corporations contrôlées par la Ville affichaient un déficit de 490 166 $.
Au chapitre des dépenses en immobilisations, il faut savoir que la Ville de Deux-Montagnes a investi quelque 8,8 M$ dans ses immobilisations en 2012, les dépenses les plus importantes étant celles effectuées au niveau des conduites d’eau potable (3 770 000 $), conduites d’eaux usées (2 950 000 $) et chemins et rues (965 000 $).
Les dépenses de fonctionnement s’élèvent à 30 528 000 $, dont notamment 9 608 000 $ pour la sécurité publique, 5 548 000 $ pour l’administration générale et 3 537 000 $ pour le transport. Les revenus 2012 totalisent 31 082 000 $, dont 18 523 000 $ proviennent des taxes.
Quant à l’endettement à long terme, incluant l’endettement aux secteurs et les emprunts temporaires, il se chiffre à 45 313 000 $, en hausse de 5 millions par rapport à 2011.
Bien que la révision des perspectives budgétaires pour l’année s’achevant le 31 décembre 2013 soit toujours en cours, il est prévu que l’exercice financier 2013 soit équilibré.
Enfin, notons que les membres du conseil municipal de la Ville de Deux-Montagnes recevront, pour l’année 2013, le traitement suivant sur une base annuelle: 55 043 $ plus 15 310 $ en allocation de dépenses pour le maire et 10 344 $ plus 5 172 $ en allocation de dépenses pour chaque conseiller.
Le maire a indiqué que la préparation du budget 2014 était bien amorcée. Sa présentation est prévue le 16 janvier prochain. «Je peux vous assurer que les dépenses qui seront inscrites seront réellement nécessaires afin d’obtenir le maximum pour chaque dollar dépensé. Tel que promis, je porterai une attention particulière à tous les travaux ou études donnés en sous-traitance afin d’éviter des dédoublements et le paiement de sommes en trop», a-t-il déclaré.
Calendrier des séances et budget 2014
Par ailleurs, il a été résolu que les séances municipales se dérouleront toujours, sauf indication contraire (en janvier 2014 notamment), le deuxième jeudi de chaque mois.
C’est ainsi qu’en 2014, les séances se tiendront les 16 janvier, 13 février, 13 mars, 10 avril, 8 mai, 12 juin, 10 juillet, 14 août, 11 septembre, 9 octobre, 13 novembre et 11 décembre.

Le maire de Deux-Montagnes pose ses premiers gestes

«Le groupe de visiteurs anglais était composé de 21 courtepointières et de trois conjoints. La personne responsable était propriétaire d&#8217;une boutique de courtepointes à Suffolk, en Angleterre. Elle avait déjà fait la visite de l&#8217;Ouest canadien et voulait faire voir les couleurs d&#8217;automne aux membres de son groupe et surtout échanger avec les courtepointières québécoises», a d’abord raconté Nicole Ménard.
Elles ont ainsi visité des guildes de courtepointes à Hudson, Montréal, Lennoxville, Québec, et elles ont terminé leur séjour à Deux-Montagnes. Il s’agissait d’une visite organisée par l&#8217;organisme provincial de courtepointes, soit Courtepointe Québec Quilt (CQQ), dont la Deux-montagnaise Nicole Ménard est membre.
«Nous avons invité Pierra Vernex, une courtepointière de renommée dans notre région, qui a donné une conférence sur les différentes techniques de piquage avec démonstration sur sa courtepointe Les Mandalas», a expliqué Mme Ménard.
Elle a ajouté: «La visite s&#8217;est terminée à la boutique Styliste et Complice, situé sur le chemin de la Grande-Côte, à Saint-Eustache, boutique très prisée des courtepointières, puisqu&#8217;on y retrouve une très grande variété de tissus et des outils nécessaires à la courtepointe. Tout le monde sait que toute bonne courtepointière qui voyage aime bien visiter et faire des achats de tissus. C&#8217;est primordial!»
Nicole Ménard est évaluatrice de textile piqué, certifiée par l&#8217;American Quilters Society. Elle est membre de l&#8217;Association canadienne de courtepointe et de Courtepointe Québec Quilt, pour laquelle elle écrit une chronique dans le journal de l&#8217;organisme depuis le printemps dernier. En 2004, avec 10 courtepointières, elle a fondé la Guilde de courtepointes des Deux-Montagnes et en a été présidente de 2004 à 2010.
Nicole Ménard a appris à faire de la courtepointe dès l’âge de 11 ans. «J’ai appris, dit‑elle, de grand-mère maternelle qui était une bonne courtepointière dans son coin de pays et qui vendait le produit de son travail.»
La Deux-montagnaise a aussi été invitée à donner une conférence sur l&#8217;histoire de la courtepointe au Québec, dans le cadre du 175e anniversaire du Saguenay–Lac-Saint-Jean, à La Pulperie, à Chicoutimi, en septembre dernier.
Elle a notamment raconté que la courtepointe au Québec a commencé avec l&#8217;arrivée des Français dans les années 1600, puis s’est perpétuée au XVIIIe siècle avec la venue des premiers colons provenant des îles Britanniques et des États‑Unis. Les cercles de fermières ont fait en sorte de continuer cette tradition.
Précisons que Nicole Ménard animera un atelier des Yo‑yo pour les 8 à 10 ans à la bibliothèque de Deux-Montagnes, le dimanche 8 décembre. Le Yo‑yo est un ancien patron de courtepointe qui provient de l&#8217;Angleterre et qui était populaire en Amérique dans les années 1920‑1930. «Il y a actuellement en démonstration à la bibliothèque de Deux-Montagnes la guirlande et la couronne faites avec la technique du Yo‑yo. Nous allons donc expliquer aux enfants et leur fournir tout le matériel nécessaire pour faire une ou l&#8217;autre. L&#8217;atelier sera bilingue si des enfants de langue anglaise se présentent.»
De plus, en compagnie de sa collègue Pauline Cloutier, Nicole Ménard prépare un atelier pour la Saint-Valentin, toujours à la bibliothèque de Deux-Montagnes, le 2 février prochain, ainsi qu’à La petite école jaune dans le cadre d&#8217;une activité de l&#8217;Association culturelle de Deux-Montagnes, le 9 février.

Des Anglaises désireuses d’en apprendre sur les courtepointes du Québec

Brèves municipales de Sainte-Marthe-sur-le-Lac