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Benoit Charette: «Un bilan de santé désastreux pour le PQ et le PLQ»

Benoit Charette

Benoit Charette: «Un bilan de santé désastreux pour le PQ et le PLQ»

Publié le 28/03/2014

Benoit Charette fait un bilan désastreux des années libérales et péquistes en matière de santé dans la région. Qu’il s’agisse des familles ou des aînés, le candidat de la Coalition Avenir Québec (CAQ) dans Deux-Montagnes déplore la faiblesse de l’offre de services et des soins offerts à une population qui croît à un rythme plus élevé que la moyenne québécoise. Un gouvernement de François Legault, assure‑t‑il, rétablirait l’équilibre à ces égards.

(NDLR) – Communiqué de presse émis par le candidat de la Coalition Avenir Québec dans Deux-Montagnes, Benoit Charette.

Selon les chiffres fournis par M. Charette, la population totale des Basses-Laurentides montre un taux de croissance de 15 % pour 2006‑2016, alors que la moyenne québécoise est estimée à 8 %. Les 65 ans et plus de la région sont de plus en plus nombreux avec un taux de croissance pour 2006‑2016 de 67 %, alors que la moyenne québécoise est à 40 %. Chaque année, 3 600 personnes s’ajoutent à la population du territoire des Basses-Laurentides et 1 600 sont âgées de 65 ans et plus.

«Sur le seul territoire du Centre de santé et de services sociaux (CSSS) du Lac-des-Deux-Montagnes, 10 000 patients sont inscrits sur une liste d’attente pour un médecin de famille. Faute de services et de ressources, 60 % des services de santé reçus par les gens des Basses-Laurentides se font hors territoire, notamment à Montréal et à Laval. C’est inacceptable de contraindre nos concitoyens à se déplacer aussi loin, surtout lorsqu’il s’agit de personnes âgées. Rapprochons plutôt les services des gens, et non l’inverse!» a exigé, par voie de communiqué de presse, M. Charette.

Ce dernier souhaite améliorer les services du CSSS destinés aux aînés: «Qu’il s’agisse de soins à domicile, de places d’hébergement, de gériatrie ambulatoire, de santé mentale, de dialyse, d’oncologie ou de médecine nucléaire, notre région est nettement désavantagée, et ce, en raison de la négligence libérale et péquiste.»

Cette négligence affecte aussi, à son avis, l’Hôpital de Saint-Eustache. «Aucun hôpital de l’importance de celui de Saint-Eustache n’est aussi dépourvu en matière de services et de ressources. Son taux d’occupation sur civière à l’urgence est toujours parmi les plus élevés, ce qui n’est pas étonnant si l’on considère qu’elle a été construite pour recevoir 16 civières et qu’on en retrouve désormais 32 en permanence! Pourtant, le député Daniel Goyer et l’ancien président du CSSS, Jules Théorêt, s’étaient engagés à améliorer la situation en 2012: leur bilan désastreux démontre qu’ils ne sont pas fiables», a déploré Benoit Charette.

Toujours selon M. Charette, le déséquilibre des ressources financières (manque à gagner d’au moins 50 M$, selon lui) s’explique par un mode de financement inéquitable: «Le budget est déterminé en fonction des budgets historiques, alors que la croissance de notre population est parmi les plus importantes au Québec. Nous sommes pénalisés. Le problème s’explique aussi par le fait que le PQ tient notre région pour acquise. La preuve en est que la région ne compte aucun député péquiste siégeant au conseil des ministres!»

Pour Benoit Charette, il faut cesser de financer l’Hôpital de Saint-Eustache et les services de santé en fonction de budgets historiques qui ne tiennent pas compte de la hausse de la population. «Il faut s’assurer que le financement suive le patient. Cela permettrait d’offrir plus de services sur notre territoire, et à notre hôpital d’innover afin d’assurer une meilleure accessibilité aux soins. Je trouve inconcevable et inhumain qu’un patient de Saint-Eustache ait à se rendre trois fois par semaine à Laval ou à Montréal pour subir un traitement d’hémodialyse», a conclu le candidat de la CAQ dans Deux‑Montagnes.