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Benoit Charette prendra l’été pour réfléchir

L’ancien député de Deux-Montagnes et porte-parole du parti de la CAQ

Benoit Charette prendra l’été pour réfléchir

Publié le 14/07/2013

L’ancien député de Deux-Montagnes et porte-parole du parti de la Coalition Avenir Québec (CAQ) Benoit Charette est présentement en réflexion à savoir s’il sera candidat lors de la prochaine campagne électorale provinciale.

«Je suis très tenté d’être le candidat pour la CAQ afin de redevenir le député de la circonscription de Deux-Montagnes. Toutefois, j’ai une jeune famille et je me dois d’en discuter avec ma conjointe. Je me donne la période estivale pour prendre une décision», a déclaré Benoit Charette alors qu’il dressait son bilan de la dernière session parlementaire.

On sait que Benoit Charette est demeuré actif en politique provinciale puisqu’il occupe les fonctions de directeur des cabinets du leader et du whip de la CAQ à l’Assemblée nationale. «Je suis bien placé pour constater au quotidien l’improvisation du gouvernement péquiste, alors que le Parti libéral n’incarne en rien une alternative. Le PQ et le PLQ ont les mêmes solutions lorsque vient le temps d’équilibrer les finances publiques: taxer les contribuables.»

«Je suis souvent interpellé, ajoute‑t‑il, par les citoyens et les représentants des organismes qui me font part de leur déception concernant le présent gouvernement.»

D’ailleurs, il prédit que le gouvernement minoritaire de Pauline Marois ne durera pas au‑delà de la présentation du budget au printemps 2014.

Selon lui, le PQ se dirige vers un taux d’insatisfaction de plus en plus grand parce qu’il ne cesse de reculer concernant ses engagements électoraux et les gens ne font pas une priorité de la souveraineté. Pour ce qui est du nouveau chef des libéraux Philippe Couillard, il est demeuré, toujours selon M. Charette, silencieux sur les questions qui préoccupent les Québécois.

Dans la circonscription, Benoit Charette trouve que des dossiers n’avancent pas. «Nous avons connu une explosion démographique et notre hôpital n’est pas suffisamment financé pour prendre soin de notre population. C’est pourtant un hôpital aussi important que Saint-Jérôme et Sacré-Cœur. Nous avons de l’équipement à la fine pointe technologique, mais nous n’avons pas les budgets pour bien les opérer. La seule solution est de revoir la structure de financement, mais ça commande un meilleur leadership.»

Benoit Charette a aussi lancé une flèche au député Daniel Goyer. «Je connais bien Daniel Goyer, mais il agit plus à titre de représentant de son parti que de son comté. Par exemple, je me souviens très bien de son engagement ferme en campagne électorale d’abolir la taxe santé, mais son parti a reculé. Il a cautionné cette décision de son parti.»

L’ex‑député estime que la CAQ a gagné d’autres points auprès des électeurs pendant la dernière session parlementaire. «Nous avons déposé sept projets de loi et mis de l’avant le projet Saint-Laurent pour une grande relance économique du Québec.»

Benoit Charette a conclu ainsi: «Lors de la dernière élection, ce n’était pas un coup de cœur pour le PQ, mais plutôt une volonté du peuple de remplacer les libéraux. La CAQ sera drôlement mieux outillée pour la prochaine campagne électorale, alors que notre parti n’avait que neuf mois d’existence lors de la dernière élection. Notre chef, François Legault, fera une tournée du Québec en août prochain.»