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Bataille pour l’occupation riveraine

Bataille pour l’occupation riveraine

Publié le 17/05/2011

La zone riveraine de terrain située devant les propriétés du 1 et du 4 de la 44e Avenue, à Sainte-Marthe-sur-le-Lac, a fait l’objet d’échanges musclés la semaine dernière au cours de la séance du conseil municipal marthelacquois. Le cœur du litige: une bande de quelques dizaines de mètres carrés pour laquelle les uns affirment avoir un droit d’occupation et les autres, un droit de passage.

D’un côté, les propriétaires des deux résidences visées estiment que leur droit de propriétaires riverains et leurs droits d’occupation et de quiétude sont lésés par le passage de résidants du secteur entre la fin de leur terrain et la berge du lac des Deux Montagnes.

«Nous sommes taxés comme des citoyens riverains», a fait savoir Mélina Rouleau, résidante de Sainte-Marthe-sur-le-Lac et propriétaire d’une des maisons, au cours de la période de questions qui a suivi l’ordre du jour au conseil municipal.

Selon elle, il existe des secteurs alternatifs, près de la 43e Avenue et de la 45e Avenue, qui pourraient être utilisés par les marcheurs qui passent à proximité de sa propriété: «Vous avez votre quiétude, je veux avoir la paix sur mon terrain», affirme-t-elle. De son côté, son voisin tient à peu près le même discours: «C’est un beau secteur, on ne veut pas de chicane, on veut faire respecter nos droits», dit-il.

Quant à eux, les citoyens du secteur disent qu’ils veulent continuer à avoir accès à la berge, estimant qu’ils ont toujours passé à cet endroit.

De son côté, la mairesse de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, Sonia Paulus, a déclaré qu’elle voulait avant tout entreprendre les démarches auprès du Domaine hydrique, pour ensuite tenir une rencontre avec les représentants de l’organisme, pour ensuite en avoir une avec les citoyens concernés. Elle doit les rencontrer au cours des prochains jours pour faire le point. Mme Paulus dit aussi comprendre les promeneurs, mais elle n’a pas voulu se prononcer, au cours de la séance, quant au droit d’accès exclusif aux terrains ou sur la légalité d’interdire le passage à ces endroits. «Moi, je ne permettrai pas de répondre tant que je n’aurai pas rencontré les gens du Domaine hydrique», a dit la mairesse.